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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 15:15
Hier,je rencontrais quelq'un de qualité qui m'a demandé si ,en fait,le conflit n'était pas pour moi une façon d'exister...A m'observer ,on pourrait le penser,alors que mes plus grands moments de bonheurs sont loin d'être là.
Par contre,je cultiverai toujours l'esprit de résistance,refus de la soumission,refus,de banaiser la malhonneteté,ou de considérer le mensonge comme une qualité.
Ce matin ,j'ai claqué la porte d'une réunion au Sitreva,car c'est insupportable,il parait qu'il faut avoir la force de caractère suffisante pour voir sans tréssaillir ruiner ses efforts et les progrès accomplis,je n'ai pas le talent pour assister sans réagir au pillage cynique et prétentieux.

Voici la note que j'envoie aux délégués du sictom du Hurepoix :

Depuis un peu plus d’un an, la gestion du sitreva a changé, au point que bon nombre de nouveaux collaborateurs reconnus pour leurs capacités envisagent de partir.

Je tiens a attirer votre attention sur deux points qui sont de nature a nous inquiéter collectivement.

1-      Le sictom de rambouillet avait accepté contre l’avis des autres syndicats primaires le départ de la commune de Magny les hameaux a des conditions financières particulièrement défavorables pour nos contribuables puisque le cabinet sp 2000 avait estimé le cout du départ a près de 1800 000 euros et qu’en fin de compte la préfecture ,cornaquée par qui nous savons, a réduit cela a 800 000 euros !

Somme qui, malgré les engagements de la préfecture, se retrouve étalée sur de nombreuses années…

Ce chapitre devrait être clos mais, comme Magny les hameaux refuse de payer ce qu’il doit au sictom de Rambouillet, celui-ci, alors que cela n’a aucun rapport conventionnel refuse de payer ce qu’il doit au Sitreva .

Autrement dit, le coût du départ de Magny, voulu par Rambouillet et refusé par tous les autres syndicats sera porté par les contribuables du hurepoix a hauteur de 600 000 euros selon nos calculs et 250 000 euros selon les choix de la préfecture.

2-Sans continuer a évoquer les péripéties multiples des patinoires et autres dépenses faites au bénéfice du sictom de Rambouillet,de cette commune ou de certains élus a la période du Symiris. Nous avion pensé que certaines fausses  dépenses ou double facturation relevées par la cour régionale des comptes devaient pouvoir retrouver le droit le chemin.

La cour régionale des comptes a, notamment, identifié très clairement le fait que le symiris, deux années consécutives  avait acheté au sictom de Rambouillet la même chaine de tri pour des sommes, a chaque fois avoisinant les 500 000 euros.

Personne ne s’est interrogé pour savoir si cette chaine valait vraiment 500 000 euros , mais le fait de l’acheter deux fois n’est pas admissible. Les élus de Rambouillet ont contesté ce double paiement et ont souhaité accéder aux archives du sitreva, ce qui leur a été bien évidement autorisé, Rien n’est venu contredire la position de la cour régionale des comptes.

Une assemblée du sitreva m’a autorisé a faire un mandatement d’office, assemblée ou les élus de Rambouillet n’ont pas voté contre…

Ils ont néanmoins été en justice pour ne pas assumer cette dette, la justice vient de trancher, elle considère qu’il y a bien eu double paiement mais qu’il y a prescription….

Ce matin, lors de la réunion des présidents de syndicats primaires, nous avons renouvelé avec force auprès du président du syndicat de Rambouillet qu’il était de l’ordre de l’éthique et de la morale que les contribuables de nos syndicats n’aient pas a charge une dépense provenant d’un véritable détournement de fond. J’ai rappelé que cette somme, n’était qu’un solde de tout compte au regard des millions de dépenses prises en charge par tous au bénéfice d’un seul.

Enfin, s’il  ne serait pas correct de faire porter la responsabilité des comportements de leurs prédécesseurs aux élus actuels, il y aurait des comportements qui prouveraient que rien n’a changé et que l’état d’esprit est le même. Pas responsables mais désormais complices.

Le président de Rambouillet nous a opposé une fin de non recevoir, niant a nouveau l’analyse de la cour régionale des comptes et du tribunal et souhaitant que l’on ne parle plus du passé.

L’affaire de Magny les hameaux et du double paiement de la chaine de tri, montrent que nous devons nous inquiéter très sérieusement, car ce ne sont pas les intérêts de l’ensemble de nos communes qui sont défendus et que la, désormais, toute puissance du président de Rambouillet au sein du sitreva semble vouloir que l’histoire ne se répète.J'en veux pour preuve la façon très personnelle et très confidentielle avec laquelle il traite le futur avenant a la dsp avec la société Valoryele.Contrairement aux précédents que nous avons eu a travailler,il n'a besoin de personne et surtout pas d'hommes de l'art,ou de professionnels,c'est un homme qui sait et qui n'a de comptes a rendre a personne.

Quand on sait que nos coûts de traitement sont parmi les moins chers et que les 20% de coûts supplémentaires par rapport aux autres syndicats ne proviennent uniquement que des errements du passé, je trouve que nous payons assez cher les comportements de seigneurs et maitres qui nous considèrent tout juste assez bons pour leur verser la gabelle

Je réunirais un bureau du sictom sur ce point précis. Tels étaient les éléments que je souhaitais porter a votre connaissance

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 18:56

C’est avec une grande inquiétude que je me permets de vous écrire au nom de notre association U.P.E. En effet, en deux projets de lois, il apparaît que ce sont les fondements du fonctionnement de nos communes et de nos collectivités qui vont être remis en cause.

On ne cesse de nous répéter que nos concitoyens ont un profond attachement pour les structures communales et que les élections à ce niveau sont celles qui ne souffrent jamais de l’abstention et  c’est bien donc là où le citoyen se trouve réconcilié avec la « classe politique », que l’on voudrait bouleverser ce que deux siècles de démocratie directe ont réussi patiemment à construire.

Deux réformes, à l’image de la Constitution Européenne dont on parle beaucoup mais que peu d’entre nous ont lu dans leur intégralité, nous menacent par deux angles différents.

La réforme de la taxe professionnelle : Un de nos plus hauts magistrats me confiait dans les jardins du Palais Royal : « c’est une énorme conne…. ! ». En matière de finances comme du reste, si l’on supprime d’un côté, il faudra bien créer de l’autre. Ce que certains ne paieront plus demain, d’autres devront l’assumer à leur place. Je crains que cela nous contraigne à augmenter encore la pression fiscale sur nos concitoyens sans pour autant leur apporter des services supplémentaires. Le risque est évident d’une paupérisation des communes et donc d’une baisse des services que nous n’aurions plus les moyens d’apporter. Cette réforme est aussi une chronique annoncée de la disparition des Conseils généraux par une asphyxie financière. C’est à dire que les deux structures démocratiques élues au suffrage universel nominal sont mises en difficulté.

Quant au discours insupportable qui consiste à dire que les communes vivent grassement, il témoigne du mépris et de la méconnaissance du terrain.

On nous assure du maintien du niveau de revenus pour 2010, ce qui en dit long pour les années suivantes mais surtout, cela porte atteinte à une liberté fondamentale de la gestion de nos collectivités : le droit de fixer l’impôt et donc l’autonomie des communes. Le jour où nous n’aurons que des dotations de compensation pour financer la vie de nos villes et de nos villages, nous ne serons plus des élus à part entière, nous serons des collaborateurs à mandat précaire qui devront respecter des choix financiers qui leur seront étrangers et donc la volonté du ministère des finances.

Cette logique de compensations se substituant à l’impôt, ne date pas d’hier mais nous met à chaque fois un peu plus sous tutelle.

Cette réforme de la taxe professionnelle est volontairement obscure dans ces applications et aucune discipline politique ne peut justifier de sacrifier l’autonomie des communes et de prévoir d’augmenter les impôts déjà lourds de nos concitoyens par méconnaissance ou par inertie.

 

Car il est clair que ce ne sera pas un jeu à somme nulle entre la diminution timide des impôts de l’Etat et la nécessaire augmentation lourde des impôts locaux in fine.

La reforme territoriale : si la réforme de la taxe professionnelle s’attaque à l’autonomie financière et donc à l’autonomie tout court des communes, la réforme territoriale remet en cause gravement  notre existence même, en modifiant profondément le processus électoral et démocratique qui nous a permis d’accéder à nos mandats.

Là encore, sous des dehors raisonnables et rationnels, c’est un acte liberticide que l’on nous propose de valider et une volonté centralisatrice qui après s’être exprimée par une reprise en main financière, se substitue aux élus et aux électeurs dans leur liberté de choix. Quelques exemples :

Le principe du scrutin de liste dans les communes de plus de 500 habitants avec alternance homme /femmes complexifie dans de petites communes la création de listes déjà bien difficiles à mettre en œuvre, il pousse à une cristallisation partisane, sans objet et n’est motivé par rien.

Dans les petites communes, quand on découvre que les délégués dans les EPCI seront ceux qui auront obtenu le plus de voix dans les communes à panachage, on reste pantois.

 Le législateur ayant compris que l’élection au suffrage universel des délégués aux EPCI pouvait poser un problème, cherche à tricher en les « fléchant » d’autorité. Ce qui met à bas des constitutions de listes basées sur les compétences.

Pour les communes de plus de 500 habitants le fléchage obligatoire supprime toute souplesse et toute liberté aux élus.

Quant à la chronique annoncée de la disparition des Conseil généraux, elle passe par un mode de suffrage totalement illisible par le citoyen, car le législateur souhaite contraindre à donner un profil aux assemblées élues, quel que soit le résultat des élections en introduisant une dose de proportionnelle sans vraiment vouloir l’avouer et sans que les électeurs n’aient les moyens d’agir sur ce choix, mais malgré tout en souhaitant imposer à notre démocratie un bipartisme caricatural. Enfin dans une volonté forte d’exclure le citoyen de base d’accéder à la possibilité de se présenter, on invente un mode de scrutin qui, à l’image des scrutins de liste, interdirait en pratique à tout citoyen hors du choix d’un parti politique de se présenter devant le suffrage universel.

Je m’interroge comment le Conseil d’Etat et le Conseil  Constitutionnel pourront recevoir de telles réformes qui réduisent nos communes, nos conseils municipaux, à des chambres d’enregistrement les rendant totalement dépendantes des volontés de l’Etat et qui nous dictent à la fois la gestion mais aussi la composition de nos conseils, tout en interdisant à bon nombre d’entre nous, faute d’adhérer à un parti politique, de participer à la vie locale.

Ce sont des dispositifs dangereux pour notre avenir, profondément partisans qui préfigurent de nouvelles augmentations fiscales dont nous porterons, nous élus locaux, la responsabilité. Cela conduit à une dissociation entre le monde de l’entreprise et les collectivités qui les accueillent et une réforme territoriale qui éloignera un peu plus le citoyen de la démocratie directe que l’on veut bannir par cette réforme.

Je pense urgent et nécessaire d’exprimer auprès de nos parlementaires, ainsi qu’auprès des futures têtes de listes aux régionales, la demande de report de ces deux projets de loi.

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 21:27
Un chiffre qui devrait en surprendre plus d'un : Le comité des fêtes de Janvry compte près de 1500 adhérents ce qui pour un village de 630 âmes est plutôt amusant.
C'est l'été quand les soirées sont douces et que vers 19 heures,il faut quitter la "plage" que l'idée de pouvoir rester encore un peu ,de manger ensemble,d'échanger de rire nous est venue : prolonger nos soirées,pousser une porte ou l'on sait que l'on y retrouvera des amis,savoir que l'on pourra s'attabler et avec n'importe qui et passer de beaux instants  : Tel était l'idée,tel était le projet,ainsi est née "la table des gaulois".  
Ca y est, on a fait nos deux premières soirées : un coup "a blanc" et une vraie soirée samedi soir.
On a planté le décor,mis le cochon a la broche,dréssé les tables,installé l'immense chaudron,allumé les torches et les bougies et c'était magique comme on l'avait imaginé.
Les "gaulois" se sont attablés et les ripailles ont été a la hauteur de nos espérances.
Il faudra mieux s'organiser,mieux se préparer ,mais l'esprit est là qui souffle et qui fait des trognes heureuses.
Désormais,au moins tous les quinze jours le vendredi et le samedi on pourra venir s'attabler sans protocole a la table "table des gaulois"
 
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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 14:46
Samedi ,ils étaient de retour,pour la deuxième édition : un concours international  de Welsh Corgis a Janvry,image,là encore, étonnante que le spectacle matinal,de dizaines de corgis arrivant accompagnés de leur maitre dans la cour de la petite ferme.
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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 18:26
Grace a florence et a sa réputation,nous nous sommes vu confier par le zoo de Vincennes,deux rennes pour le parc animalier de Janvry.
Nous sommes donc partis les chercher,quelle atmosphère étrange que ce lieu qui a vibré de cris de tant d'animaux, et qui est désormais vide ou presque, et  où la végétation reprend peu à peu ses droits.
Dans ce décor étrange,quelques derniers occuppants tout surpris de voir apparaitre un visiteur,une girafe,deux autruches, deux hippopotames en partance pour le zoo d'Alger.
Nous avons chargés nos deux rennes et nous avons repris la route vers Janvry avec un petit sentiment nostalgique de voir tout ce qui va être rasé avant d'être reconstruit
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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 18:04

J’aimerai avoir une bonne plume pour pouvoir vous faire passer ce que je ressens.

J’ai connu la période ignoble où mon ami  Jean de Boishue,a peine nommé secrétaire d’état ,a été traîné dans la boue de façon ignominieuse et traiter de raciste.

J’ai vu les chiens venir mordre les mollets et déchirer avec jouissance les chairs d’un honnête homme.

Comme pour Mittérrand,ils n’avaient pas lu le livre,mais peu importait,ils pouvaient abattre une icône et se venger de leur propre médiocrité.

Mittérrand, comme De boishue s'est permis le chemin de la sincérité, de la franchise,parce qu’au fond d'eux mêmes, pour l’un il savait que la pédophilie n’était pas dans ses mœurs et pour l’autre qu’il professait une profonde aversion pour les racistes. Mais, quand on est un homme politique, on n’a pas le droit de parler de la marginalité dans laquelle l’homosexualité peut vous confiner et que, lorsque l’on est de droite comme Jean,il est des sujets tabous que l’on n’a pas le droit d’aborder comme le racisme ou la banlieue.

Quant a Montebourg et Hamon, comment peuvent ils encore oser  revendiquer des responsabilités politiques?
Leur réaction est digne de poivrots de comptoir qui se saisissent d’une corde pour pousser au lynchage,elle est indigne des fonctions qu’ils occupent, Petits voyous de province qui hurlent avec les loups,sans savoir,sans être surs, mais pour être au premier rang, s’il fallait aller au sang,même si la victime est innocente, pourvu qu’il y ait les caméras.

L’homo phobie démagogue que tout cela sous entend est indécente, inacceptable.
Dans un France gaillarde et gauloise,les prostituées et les escort girls sont monnaie courante,les salons de massages thaïlandais fleurissent et  se remplissent, sans que cela ne dérange personne,les prostituées venues, de force, des pays de l’est envahissent les rues,et bien sur, jamais aucun homme politique,ni aucun citoyen ne s’adresse a leurs services :
la prostitution hétéro :  on sermonne et on sourit, comme si ce n’était pas la même misère.
Comme si un président du conseil décédé dans les bras d'une péripatéticienne n’avait fait que faire  rigoler,parce que, ça, c’est la France !
Condamnons le tourisme sexuel exotique,il nous vole des devises,alors qu'il y a tout ce qu'il faut chez nous !

Mais avec un homme ! , attention, là, Hamon et Montebourg convoquent la presse ! et dans le monde politique,on murmure….

Notre vernis est bien fin et les ambitions rancunières trop fortes pour résister aux lyncheurs barbares qui se croient investis de droits républicains a juger l’autre ,s’instituant procureur ,juge et bourreaux.
La démagogie homophobe du front national a fait plus de dégât que la grippe,elle a atteint les derniers neurones de ceux qui revendiquent un héritage de tolérance et de justice,on comprend,dès lors, pourquoi le parti Socialiste est en déconfiture,il a perdu ses fondamentaux. 

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 20:38
Après on n'en parlera plus, car il ne faut pas vivre avec un oeil sur le rétroviseur,mais le résultat de cette élection cantonale conduit a ce que le juge qui a prononcé mon inéligibilité mesure bien la responsabilité qu'il a prise.
A mon tour,après nicolas de vous faire copie d'un courrier adressé a un de ces messieurs qui nous gouvernent :

Monsieur le président,

En juin dernier, vous avez bouleversé ma vie en prononçant une inéligibilité qui met à néant, pour un retard de quelques heures dans le dépôt d’un compte de campagne par ailleurs irréprochable, la volonté de 65% des électeurs exprimée dès le premier tour.

Vous avez prononcé cette inéligibilité alors que mon élection en qualité de conseiller général de l’Essonne n’était contestée par personne et que ma bonne foi (qui, en vertu du code électoral, aurait dû m’exonérer) n’était pas en cause.

Rendue dans la plus grande discrétion, votre décision et les conclusions censées l’expliciter ont laissé mes arguments sans réponse.

Ils ne vous exhortaient pourtant qu’à accomplir intelligemment votre office : appliquer la loi en reconnaissant ma bonne foi et tenir compte de quelques grands principes : proportionnalité des sanctions aux fautes, respect du suffrage universel, égard minimal pour la continuité des services publics locaux, pour la sérénité de la vie démocratique locale, accessoirement pour les deniers publics auxquels on aurait pu faire l’économie d’une élection partielle.

Vous avez préféré, par esprit de routine, de confort, par peur du quand dira-t-on peut-être ? persévérer dans une jurisprudence que vous savez absurde, non dictée par la loi (c’est l’inverse) et contraire à nos grands principes.

Cet esprit de routine et de confort qui fait que le droit s’éloigne de la justice.

Cet esprit de routine et de confort qui explique tant de compromissions de notre histoire judiciaire.

Cet esprit de routine et de confort qui, au moment où tant de nos concitoyens, tant d’élus en particulier, s’interrogent sur les complications de la justice française, fait mentir l’image d’un juge administratif gardien du bon sens et de l’équité, d’un juge électoral réaliste, d’un Conseil d’Etat faisant prévaloir l’intérêt général sur les arguties juridiques et sur les raisonnements mécaniques. 

L’élection partielle,  consécutive a votre décision, vient de statuer en appel : mon fils de 28 ans, sans expérience politique, a été élu avec  plus 56% des suffrages, malgré la présence d’un sénateur et du maire de la plus grosse commune candidats dans cette élection.

Je vous demande au moins de mesurer ce que cela signifie, d’imaginer, sans le dédaigner, le regard que les citoyens portent sur les décisions de justice quand elles leur semblent disproportionnées. Quand ils ont le sentiment qu’on leur a « volé leur vote ». Ce n’est pas seulement la crédibilité du juge, c’est celle de l’ensemble de nos institutions qui est ainsi remise en cause.

A l’issue du dépouillement, quelqu’un s’est écrié « justice est rendue ». Les électeurs de mon canton, pas seulement les miens, ont eu la sensation que, sur les trébuchets du juge électoral, la volonté des électeurs avait un poids bien faible, que bien peu de cas était fait, en définitive, de la démocratie.

 Au fond de moi, je ne peux me retenir de penser qu’ils ont en partie raison : votre décision, car c’en est une, car vous pouviez faire autrement, est un déni de démocratie.

Les dérives de la jurisprudence antérieure n’excusent rien. Une jurisprudence stupide et inique, on doit avoir le courage, on doit prendre la peine d’en changer

En rudoyant le suffrage universel, puis en exposant la justice au désaveu des gens, votre abstention a contribué à rendre notre Etat de droit un peu plus illisible.

 

Christian Schoettl,

Maire de Janvry

Ancien conseiller général de l’ESSONNE 
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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 09:51
Depuis que j'ai été élu maire,au siècle dernier,à chaque fois que né un enfant dans le village,nous lui plantons un arbre fruitier a la sainte Catherine.
Si possible,l'arbre est planté a proximité de son domicile et une étiquette en cuivre indique le prénom et date de naissance du bébé.
 
Un arbre fruitier pourquoi ? parce que le petit pourra y cueillir des fruits,que cela nourrit les oiseaux et les mulots,les campagnols qui eux mêmes nourrissent les chouettes etc...
parce que cela participe a la reconquête du paysage et parce que cela nous donne l'occasion de faire la fête de la pomme !
chaque premier vendredi d'octobre,les enfants de l'école filent aux pommiers et cueillent les fruits,ainsi le dimanche ,nous nous retrouvons tous,nous grugeons les pommes comme mon ami baptiste sur la photo,nous les mettons dans le pressoir et le liquide d'or se met a transpirer de la pulpe écrasée.
Plus de 120 arbres fruitiers plantés ainsi,petit a petit sur tout le territoire communale,et un fête qui réunit les familles sans chichis,ce jus de pomme a un goût extraordinaire,le goût de la liberté et de la simplicité.Il n'est pas aux normes européennes d'hygiène,il y a de la terre ,le goût du bois de la presse,et ces essences naturelles qui nous font le déguster avec un sentiment d'exception.
A la fin de la journée,tous les petits monstres du village s'emparent du petit train et nous faisons un grande tournée de porte à porte pour vendre le divin breuvage,ce sont des moments formidables.je crois que ces enfants les garderont au fond de leur coeur toute leur vie.de quoi réconcilier adam et ève !
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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 08:44
Au début des années 90,Georges Dortet,maire de Fontenay les briis,m'attrape par l'épaule et me dit "tu connais le théatre de Bligny,non ? alors il faut que je te montre".
C'est ainsi qu'a commencé mon histoire d'amour avec ce lieu,un histoire faite de passion,de trahisons,de déceptions, d'espoirs, et de projets fous.
Dès 1994,a peine élu conseiller général, et président de la commission culture,j'y fais débarquer l'administration départementale,les élus, pour essayer de mobiliser tout le monde sur ce dossier.Fabrice Luchini qui l'a visité, avec qui nous nous étions promis qu'il viendrait faire une lecture.
En effet,a cette époque ,le "cabaret de la longue chaise" n'était plus qu'un hangar de stockage ou s'entassaient matelas et sommiers au rebuts,rouleaux d'isolations etc...Au milieu de cela, quelques merveilles :un somptueux piano,et puis, ce qui restera gravée  dans ma mémoire,la cage du souffleur,la fosse d'orchestre,le projecteur de cinéma arrêté,figé depuis une dernière séance,avec, encore, la dernière bobine et le mégot et sa cendre au bord de la table du projectionniste, comme si celui-ci n'avait pas su que ,ce soir là, en refermant la porte,il n'y reviendrait plus.
Avec Denis Vercellino, qui travaillait au district,nous avons monté un projet culturel mêlant théâtre et cinéma,avec le cabinet Abaq,nous avons imaginé une double restauration : 
Garder l'âme de ce lieu en le restaurant,mais en le laissant dans son "jus" et en creusant sous le bâtiment pour y réaliser un "foyer," un lieu de convivialité qui aurait permis d'organiser des soirées jazz ou café théâtre plus intimes.
Nous y avons même organisé un chantier de jeunes pour nettoyer vider ,redécouvrir les lieux.
Mon caractère, un peu envahissant, a du faire peur a certains...
Dans le même temps,au conseil général, on m'alertait sur une jeune troupe qui "occupait " un gymnase a Wissous, car le maire de cette commune mettait fin a leur contrat de résidence.
Je m'y suis évidement rendu,grimpé a l'échelle pour les rejoindre dans leur camp retranché et nous avons longuement parlé.
Moi,forcément,je leur raconte cette aventure de ce théâtre endormi que j'espère réveiller....
Quelques jours après,j'apprends que ma "jeune troupe" a contacté le directeur de Bligny et lui propose de s'occuper du théâtre.et que point n'est besoin,d'un élu trop invasif.
Tout serait trop long a raconter, mais la réhabilitation s'est faite aux "normes" de la DRAC,c'est à dire que la "boite" a été vidée et qu'une fois dans le lieu,on peut être dans n'importe quel théâtre moderne français,dans n'importe quelle ville.
L'âme s'est enfuie par la trappe du souffleur avant que le marteau piqueur ne la détruise.
Pendant des années,la "jeune troupe" a bénéficié de subsides énormes du conseil général,de la région et de la drac avec un résultat plutôt triste : une moyenne de 35 a 50 spectateurs par représentation,et un public qui fuyait la déprime.
Toutes ces années,j'ai prêché pour une culture joyeuse,vivante,pour un lieu que le public pourrait s'appropier. certains considéraient que c'était une position vulgaire,a leurs yeux ,une salle vide méritait d'être subventionnée, plus que les autres,car cela prouvait que la démarche culturelle entamée était courageuse et créative....
La "jeune troupe" a du coûter a l'ensemble des collectivités,près d'un million d'euros durant les années qu'elle a passé au théâtre de Bligny,et je ne suis pas sur que la création culturelle ait avancé d'autant.
Elle avait lassé le public,elle a fini par lasser les responsables de l'hôpital,qui ont décidé de lancer un appel d'offres et c'est là où les masques tombent et la comédie s'arrête :
Lorsque le conseil général et la région apprennent qu'une autre troupe pourrait être choisie pour animer le théâtre : quelle que soit la troupe,quelle que soit sa qualité ,peu leur importent ! ce sera la "jeune troupe' ou pas de subventions !
un oukase culturel,un ingérence dans la liberté d'expression qui en disent long.
Une position qui confirme que les subventionnements pour cette troupe étaient politiques.
Imaginez que la nouvelle directrice est la personne qui  gère la cérémonie des "molières", que la troupe sélectionnée est une grande troupe de professionnels.
Des politiques annoncent clairement,c'est nous qui gérons les choix culturels...
Avec un courage que je salue,la direction de Bligny,un peu choquée,a répondu "et bien tant pis"
la jeune troupe qui n'est plus très jeune,a quitté Bligny le 30 septembre,coupant l'électricité et démontant tout le matériel ,histoire de simplifier la vie a ses successeurs, qui nous recevaient deux jours plus tard,témoignant d'une élégance rare.
Le président de bligny, qui est un homme d'une grande classe et d'un belle éducation bouillait d'un tel comportement.
Une nouvelle page du théatre de bligny commence ,je forme des voeux très sincères pour que les habitants de notre communauté retrouvent le chemin de ce lieu et que nous y passions des soirées chaleureuses,conviviales et riches de sens. 

 
 
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 21:01
Carlos da silva siège depuis mars 2008 au conseil général de l'Essonne,Le secrétaire fédéral du parti socialiste n'est  de ceux dont les interventions resteront dans ma mémoire, contrairement a des Tavernier,melenchon ou de boishue.
Il conduisait la liste socialiste aux élections de corbeil Essonnes qui s'est fait distancée par la liste communiste.
La photo que je partage avec vous,n'est pas un instant d'accablement du candidat a l'annonce des résultats,c'était, durant une commission des finances au conseil général, où il était venu terminer sa nuit. 
Carlos da silva fait partie de ces élus qui ont une très haute opinion d'eux mêmes, et qui vous considèrent avec mépris,prêts a vous balayer si vous entravez leur chemin.Un homme d'appareil.
Ces gens là, s'ils sont battus a une élection, considèrent que leurs adversaires sont des tricheurs et les électeurs des imbéciles de ne pas avoir reconnu leur valeur..
Dans le cas de Da silva,je vous invite a revoir l'excellent reportage de Francis Grandjean sur Téléssonne,il y a un moment stupéfiant ou le journaliste dit a da silva ,"puis je vous poser une question ?"réponse "non ,je veux lire ma déclaration, je lis ma déclaration" et rien d'autre !" 
Il était accroché a sa déclaration comme un naufragé dans la mer,ballotté de ses incertitudes,perdu dans ses références,un moment de télévision.
Vous vous moquez peut être de corbeil, mais ce qui s'y passe estintéressant pour le microcosme éssonnien : a l'élection de Limours,les socialistes viennent de se prendre une volée historique et ils le doivent en partie a L'opa que le parti communiste a fait sur les socialistes locaux,la deuxième gifle arrive de corbeil, et tel un lutin, jean luc Melenchon sautille de joie, car il a organisé sa revanche.
le pauvre carlos n'a plus qu'a faire allégeance et subir la loi deBruno piriou.
Un échec de manuel valls et de michel Berson.
La seule question;c'est que contrairement au canton de limours, la tête de liste a le courage de ses opinions et s'annonce comme membre du parti communiste.
Y a t il 50% de gens pour voter communiste a corbeil en ce début de siécle ?  
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