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20 avril 2015 1 20 /04 /avril /2015 16:14

cette partie de l'amérique centrale est ponctuée de volcans,comme les cailloux du petit poucet on peut y lire la ligne de faille,dans certaines zones ce sont plus de 70 tremblements de terre de petite magnitude par an ,helas nous n'avons eu la chance de vivre cette expérience

après tortuguero que l'on quitte en bateau ,c'est la route d'un de ces volcans que nous prenons celui d'arenal

arenal et fortuna
arenal et fortuna

ici c'est le pays où les piquets de clotures poussent ! et cela me donne des idées,plutot que de planter des poteaux pour entourer de clotures nos prés nous ferions mieux de planter des arbres ,ici ,c'est plus simple ,ils enfoncent un bout de bois ,il pousse,et peu a peu cela devient un arbre et la cloture forme une haie ,a l'inverse de nos piquets plus la cloture est vieille ,plus elle est solide !

arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna

un autre étonnement est que ,sitot nous avons quitté san josé ,les abords des routes sont prores nettoyés,tondus,fleuris soigné,c'est coquet ,les paysages,la flore et la faune forment un ballet qui se partage nos pupilles

arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna

mais où que l'on soit ,il ya toujours quelque chose quelqu'un qui vous observe tapis dans les branches ou la frondaison

arenal et fortuna

et parfois ils sont un grand nombre venus,tout droit, de la préhistoire

arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna

a les observer ,on s'apercoit combien ils sont tous différents,combien  on pourrait leur conférer un caractére différent rien qu'a leur comportement,

une soirée a se baigner dans les bains,et les cascades dues aux eaux chaudes du volcan ,des bassins variant de 25° a 52 ° ,des grottes formant des hamans,une soirée ludique en quelque sorte   

arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna

une longue course ,le lendemain dans le parc national  a guetter lesbruits de la foret ,a se atire et a ouvrir grand les yeux,ici un singe ,là un pecari ,là haut des des toucans

arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna

cette "petite chose" jaune est a éviter véritablement,sinon il y aura un billet de retour a vendre d'occasion sur le bon coin

arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna

le grand ceibal ,symbole du guatémala nous avons croisé de ces monuments en amazonie,au guatémala bien sur mais aussi au mexique,impossible de ne pas mettre quelu'un au pied pour que chacun apréhende la taille de la "bête"

arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna
arenal et fortuna

je vous laisse de peur de vous lasser,demain est un autre jour ! 

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19 avril 2015 7 19 /04 /avril /2015 18:55

hier soir en regardant les photos des animaux que nous avons croisé durant notre voyage ,en refermant l'ordinateur la photo d'écran est apparue

et bien tant pis !

un ami ,présent qui n'est peut pas un sage mais un clinicien de la nature humaine regarde cette photo et me cloue le coeur en me disant  "tu vois ,les quelques cenraines de voix qui 't'ont manqué a ton élection ,c'est cela",des gens qui ne te connaissaient pas ,peuvent penser que tu n'es pas serieux pour te mettre dans de telles situations

vous avouer que cela m'a bléssé,que je tente que panser mes plaies et que ce rappel a l'ordre est aussi une remise en question de mon amour de la vie ,de la spontanénité ,du merveilleux

il n'a certainement pas tort, pour preuve mes adversaires lors de la campagne,remplacaient ma tête sur les affiches par celle d'un dromadaire et un élu puissant du département me salue toujours en terminant par "embrasse tes dromadaires pour moi"

le défi était d'imaginer que des idées,des convictions,des actes sont plus forts que cela ,qu'au contraire ,on peut se permettre de danser le lac des cygnes en tutu et en diadéme,embrasser un ours ou se promener a paris en dromadaire

car ce qui est essentiel dans tout cela c'est la liberté que j'ai de prendre a bras le coeur,sans mesure,sans politesses, sans calculs,sans tenir compte des préjugés

 quand on vehicule quelque chose de plus fort , ce qui peut sembler ridicule voir clownesque ,de l'ordre du cirque, est gommé par un essentiel que l'on porte en soi,bref ,oser cela, c'est a mes yeux faire preuve de force

bref pour être élu ,il faudrait être "propre sur soi,attentif a sa mise,a son image afin qu'elle soit le plus "sérieuse" possible

je ne sais plus qui a dit "les gens qui ne rient ne sont pas sérieux"

mon ami a certainement raison, mais je ne sacrifierai pas ces bonheurs de vie a un pouvoir qui n'aurait plus de gout ,ni de moteur sans eux et comme je le pense ,il me faudra me tourner vers d'autres horizons

certains préfèrent la compagnie de leur chien a celle des hommes,peut être me faudra t il admettre que je ne sacrifierai pas mes dromadaires aux chameaux de la vie politique et a leurs apparences

allez ce blog vient de dépasser les 600 000 lecteurs uniques,cela me rassure sur ce chemin même s'il est parfois rugueux

 

 

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19 avril 2015 7 19 /04 /avril /2015 17:44
chroniques de mon village  n°10 de chantecoq a la brosse
chroniques de mon village  n°10 de chantecoq a la brosse

De chante coq peu de choses si ce n’est que la tradition disait qu’n sorcier y avait habité, non loin dans la plaine ,c’était là que le moulin avait été construit et c’est bien naturel car c’est là que le vent souffle fort ,pas loin du moulin ,les traces du villa gallo-romaine,

on a trouvé aussi des pointes de fleches magdaleniennes au bout de la rue du marchais comme quoi la chasse a janvry est une vieille tradition

  Si l’on file de la place de l’eglise vers la brosse ,on devinera peut être sur la droite a la taille des bâtiments bien des fois divisés qu’il s’agit encore d’une autre ferme qui existait sur janvry et qui s’éteignit ,je crois avant la guerre 39 45

A droite toujours désormais construits il y avait « des jardins » sureleveés de la route les murs existent encore et on y accédait par des escaliers de pierre, des jardins potagers bien sûr

 A la sortie de janvry ,en face un chemin dit chemin perdu qui ,j’en suis convaincu devait conduire au moulin ,on arrive a l’allée de peupliers du château ,celle-ci était bien plus longue a l’époque puisqu’elle rejoignait la route de briis a chantecoq

,la route que nous empruntons quotidiennement n’existait pas et pour relier la brosse il fallait passer par la rue du marchais ,seul un chemin pour laboureurs existait

A la brosse trois fermes au moins, plus une,la ferme de hauterive dont toute trace a disparu dans la plaine vers gometz la ville , la ferme de tuiliere, la ferme dite de la brosse qui occupait un grand espace puisqu’elle comprenait la ferme existante mais aussi la route d’entrée du hameau sur laquelle étaient construits des bâtiments qui reliaient a la maison que j’habite actuellement et la ferme occupée a ce jour par les goualin un chemin prenant l’impasse des charmeaux descendait dans la vallée ,passait le petit affluent de la salmouille et permettait de rejoindre gometz le chatel et orsay

 

un chemin que j'ai connu et qui n'existe plus,derriere l'atelage la mare de la brosse ,a gauche la ferme
un chemin que j'ai connu et qui n'existe plus,derriere l'atelage la mare de la brosse ,a gauche la ferme

un chemin que j'ai connu et qui n'existe plus,derriere l'atelage la mare de la brosse ,a gauche la ferme

Le remembrement a gommé ces chemins La mare de la brosse et son lavoir, avait une grève en pierres qui permettait aux chevaux de descendre dans l’étang et de boire

,un petit chemin que j’ai connu partait entre la mare et la ferme pour rejoindre la plaine

Quand j’étais enfant, outre les fermes, il n’y avait que 7/8 maisons a la brosse

,si je suis janvryssois,c’est en partie parce que durant la guerre mes parents sont venus vivre dans la maison de madame parent devenue potier au fond de la brosse,maison où vecut jacques bredeche qui écrivit un livre de souvenir sur janvry  

Au fond de la brosse vivait mlle ader,elle avait été l’assistante de pierre et marie curie a gif et saclay ,quand elle réalisa ce que signifiait le nucléaire ,elle s’enferma a la brosse et reçut a coup de fusils les scientifiques et autres qui venait essayer de lui soutirer quelques informations sur les recherches qu’elle avait entreprise avec les curie

,elle avait une vieille deux chevaux qui a disparu sous les ronces

A la brosse le bistrot était situé dans la maison en face du lavoir,en face de la ...ferme

dans la maison que j’habite, vécut un temps, paul tolstoi arrière neveu de l’ecrivain qui lui-même venait prendre « les eaux » a forges les bains avant lui sous la troisième république,

Cette maison avait appartenu a mathilde pomès dont je vous joins le cv étonnant :

  Cette brillante étudiante fut la première femme agrégée d'espagnol (major à l'agrégation en 1916) ; en 19 20 la bourse albert Kahn lui permit un voyage en amérique du Sud. Elle eut d'autres distinctions : chevalier de l’ordre national de la légion d’honneur 1 ; prix Auguste Capdeville de l’académie française pour l'ensemble de son œuvre en 1957 2; prix Gabriel Vicaire en 1964 3. Elle voyagea beaucoup, entre autres avec henry de monterlant. Décédée en 1977,

Mathilde pomes avait fait de cette maison une sorte de « salon champêtre » et recevait bien des hommes politiques et des ministres qui venaient « a la campagne » et il parait qu’on voyait ces personnalités s’affairer en cuisine

 

chroniques de mon village  n°10 de chantecoq a la brosse
chroniques de mon village  n°10 de chantecoq a la brosse

Mes parents en 1955 se jetérent dans l'aventure et achetèrent le verger de la "chanson" pour y construire une maison a l'entrée de janvry quand on arrive de la brosse ,les gens du village,l'appelèrent "la mal tournée" car elle faisait face aux champs et montrait son c ..son dos a la route ...

 Quand j’étais môme, j’étais fasciné par mon père qui n’aurait pas fait de mal a une mouche et qui apprivoisait, sans en donner l’ai,r toutes sortes d’animaux

tout un été, il y a eu crapaud qui venait le chercher au soir tombé a la porte de la maison et qui suivait mon père dans son tour de jardin,

il adorait se mettre au soleil et il n’était pas rare qu’un oiseau vienne se percher sur lui,

ma mère m’a raconté que quand il était parti a la guerre, son chat s’est laissé mourir de faim sur son lit,

dans ce bestiaire ,il y avait les loirs qui peuplaient la maison et avec qui il lui arrivait de partager son diner…la population devenant envahissante, il acheta des nasses pour les capturer vivants ,puis mettait la nasse dans voiture et ,de nuit,parcourait deux kilométres et allait libérer toute cette petite population a la grille d’une belle propriété pleine de greniers et recoins où il était sûr qu’il seraient heureux,

 cette "déportation" nocturne  de loirs dura des années

Le destin ou une  conspiration de loirs fit que mon père acheta,des années plus tard, la maison en question et je suis sûr qu’il eut droit a une haie d’honneur pour l’accueillir

A l’entrée  du hameau ce que les cartes postales intitulent pompeusement « le château de la brosse » avant que mes parents l’occupent, avait appartenu aux lindon fils du procureur du procès de Pétain et oncle de Vincent lindon avec qui nous jouions au foot dans le pré derrière la maison,

avant les lindon ce furent les hellman qui transformèrent cette maison en villa a l’italienne, avec ses statues ,ses fabriques, ses fontaines et même une piscine

les hellman étaient propriétaires du cinéma rex a paris, au cimetière leur édifice funéraire est a l’image de cette maison

Si l’on descend dans la vallée entre saint jean et JANVRY, il y a l’ancien chemin qui relie ces deux communes ,au creux de la vallée là où coule le ruisseau ,il y avait la fontaine saint wandrille,la légende dit qu’elle était bonne pour pleins de choses dont la vue et les femmes enceintes, elle a disparu ,démontée ,emportée ,

mon petit doigt me dit que le propriétaire du château de saint jean par « principe de précaution » l’a remontée dans son parc

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19 avril 2015 7 19 /04 /avril /2015 16:25
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie

tortuguero en amérique centrale c'est une des mecques de la nature,un espace immense entre caraibes et jungle où la nature exiulte et où l'homme n'a pas sa place sinin celle d'observateur respectueux ,si sur les plages les totrues viennent pondre,sur la partie eau douce ,la nature y explose et se trouve particulièrement peuplée, nombreuse et parfois impressionnante,l'image dans ma tête de deux touristes se croyant a thoiry et allant photographier de près un crocodile et ne voyant un autre leur arrivant dans le dos,ici cen'est pas un parc d'attraction ,c'est la vraie vie

tout est prétexte a vie même un tronc suspendu au dessus l'eau peut révéler des dizaines de petites chauves souris

tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie

le jour de notre venue ,il a plu comme il peut pleuvoir dans ces coins du globe  : a seaux

quand on sait que dans certains coins du costa rica ,il pleut six métres d'eau par an ,on mesure que le crachin breton est une vaste blague protectionniste des independantistes armoricains

tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie

pas de voies terrestres tout se passe par l'eau ,dans l'eau ,grace a l'eau

tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie

il doit faire une trentaine de degrés l'atmosphère est saturée d'humidité,visite au petit village de tortuguero ,où bien sur  il n'y a pas de voitures et où le temps semble s'être arrêté ,un jour mais on se sait lequel

tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie

a l'institut de préservation des tortues ,j'ai "adopté " une tortue identifiée lors d'une ponte en septembre dernier et pour laquelle on me donnera des nouvelles a chacun de ses passages sur la plage pour y déposer ses oeufs

tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie
tortuguero où la nature vous invite a la modestie

suite au prochain numéro

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18 avril 2015 6 18 /04 /avril /2015 19:01
la place de la fontaine a mulleron ,en fait l'ensemble des ces batiments constituaient une seule et unique ferme

la place de la fontaine a mulleron ,en fait l'ensemble des ces batiments constituaient une seule et unique ferme

Ma mère a été maire de JANVRY, un jour le garde champêtre de JANVRY vient lui annoncer qu’un clochard est décédé a chante coq....

il faut savoir que la commune finance le cout des enterrements des indigents…aussi ma mère a demandé si le corps était bien sur JANVRY et pas sur briis..... »a la limite madame le maire ,dans le fossé,50 cm de plus et il est sur briis »

et bien sur la tentation a été grande de repousser un peu le corps…. Deux heures plus tard, le garde champêtre est revenu voir ma mère car le corps avait de nouveau refranchi la frontière….

tel un zombie, le clochard décédé a ainsi franchi 5 fois la frontière entre janvry et briis !

Jusqu’à ce qu’un accord intercommunal prenne en charge la sépulture…

autre clochard qui vivait dans le lavoir de la brosse et qui avait affirmé « l’hygiène c’est essentiel ! Je me lave les pieds un fois tous les six mois même si je n’en ai pas besoin ! »

Avant d’oublier, il faudra un jour que l’on retrouve l’histoire de ce docteur madeuf qui habitait la ferme de marivaux et qui était encore plus fou que nous tous réunis, puisque la tradition populaire dit qu’il chevauchait une autruche dressée et qu’il descendait même a la gare d'orsay avec pour prendre le train

  il la laissait en stabulation dans les boxes a chevaux qu’il y avait en face de la gare puisqu’a l’époque les taxis étaient des diligences

Je ne sais qui m’a conté cette histoire mais elle si précise et si improbable qu’elle doit être vraei et que je me promets d’investiguer

.jacques Larue me confirme l'existence de ce docteur madeuf et son coté exentrique sans plus avoir de mémoire

 A mulleron certains toits sont très pentus ,ce sont ceux qui dans le temps étaient couverts de chaumes, les maisons des plus pauvres

la place de la fontaine avec son puits profond est en réalité une ancienne ferme et aujourd’hui encore,il existe  quelques rancunes tenaces a propos de la « bretonne » qui donnait a boire a sa vache avec l’eau du puits gratuite !

Jalousie sans objet a l’égard d’une mère courage que j’ai connu et qui me laisse des jolis souvenirs

sur la place, le père boussuge garde champêtre de la commune avait un appenti , deux souvenirs a son propos, a l’âge de 8 ans je lui échangeais deux pistolets tout rouillés qu'il gardait dans une ancien taie a cochon   contre une bouteille de champagne donnée par mes parents

25 ans plus tard en les nettoyant ,je découvrais sur le canon de ces pistolets a silex du 18 °siècle « garde champêtre de janvry »,

dans mon regard de môme ,il y avait aussi dans la soupente un sabre que je n’avais pas osé rajouté a l’échange …une erreur

Dans mon testament j’ai indiqué que je souhaitais que ces pistolets reviennent à la commune

Mr boussuge a tourné dans « « paris brule t il » cette superproduction hollywoodienne car deux scènes ont été tournées a janvry, notamment sur la place de janvry parfaitement reconnaissable, Mr bousssuge y faisait de la figuration avec un berger allemand emprunté aux boutelots qui habitaient a la brosse,

Mr boutelot avait écrit un roman a clés sur JANVRY intitulé ‘les grands ensembles » a l’époque où le projet de ville nouvelle des Ulis avait failli se faire dans la plaine a la sortie de JANVRY vers la brosse,livre introuvable helas

Dans « paris brule t il « on voit bien la place de JANVRY l’entrée de la grande ferme, le plan qui suit on voit le bois de Montmartre avant que le « lotissement » n’y soit construit

Le bois de montamarre a l‘époque appartenait au château et la famille reille ,le laissait a disposition des habitants ,on y glanait le bois, j’allais aux champignons avec les « enfants » de madame barra ,coule mêle ,rosés amélioraient le lapin du dimanche

Dans les année 70 ,la municipalité décida de créer des logements pour permettre « a des jeunes du village de rester au pays ou d’y revenir »,

je ne sais plus très bien si jean reille offrit le terrain ou l’échangea contre un des maisons toujours est-il que la partie de droite du bois de montmarre quand on sortait du village fut lotie une création de maisons du même style ,avec des matériaux simples ,toiture en shingle,pour un cout ultra modique

une très bonne affaire pour un certain nombre de janvryssois et 10 000 fr plus cher pour les extérieurs. Ce qui compte a mes yeux, c’est que 40 ans plus tard certains l’appellent toujours « le » lotissement alors que des maisons bien plus récentes sont considérées par les mêmes comme faisant partie intégrante du village

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 18:20
chronique de mon village : janvry l'église au coeur du village
chronique de mon village : janvry l'église au coeur du village

des chroniques ou l'on  passe de l'ane au coq puisqu'il s'agit là de l'église ,qui sont sans logique et qui n'obéissent  qu'a ces reminissences de mémoire qui me dicte d'écrire,j'implore toute personne qui a la sensation que l'on parle d'elle ou de sa famille de bien mesurer que je me suis attaché a ce que personne ne puisse décoder ,et qu'en aucun cas je ne souhaiterai blesser qui que ce soit

chronique de mon village : janvry l'église au coeur du village

A l’entrée de janvry après la croix verte la colonne dite de "la mère des douleurs" vient rappeler qu’une châtelaine de JANVRY est morte en couches, les douleurs sont silencieuses pour les petites gens, plus publiques pour les autres

Retour a l’église, les plans montrent que le parvis était beaucoup plus grand, prenait une partie de la place du village et on le devine quand on regarde les douves du côté du monument aux morts ,une vaste esplanade aujourd’hui disparue qui laissait un passage pour passer de la « grande ferme » a la « petite ferme » dite maison des chevaliers, rue du clos des vignes face a la grande ferme sur la droite existait par le passé la ferme saint simon qui a pour seul vestige,la grange transformée par l’architecte caillard en résidence secondaire et qui a été le théâtre d’une fête phénoménale quand j’avais 5 ans dont je me souviens ,

c’est sur l’emplacement de la ferme que fut construit le presbytère ,dans le jardin du clos saint simon il y a une mare, ,j’ai toujours pensé qu’ils s’agissait de la trace d’une souterrain écroulé partant du château de janvry comme la légende fait courir le bruit que les châteaux de la région étaient tous reliés par des tunnels dernier traumatisme de la guerre de cents ans

le cœur de l’église date du 14° siècle et elle a été agrandie peu a peu, sur la nef de gauche, la pierre tombale de jehan de baillon chevalier de marivaux et ancêtre de …..celine Dion

 

chronique de mon village : janvry l'église au coeur du village

quant a Magdeleine la cloche, nous avons appris récemment qu’elle avait été fondue par les mains du même maitre fondeur que les cloches de notre dame de paris

Je connais mal les démêlés d’un curé de janvry convaincu qu’un tableau de l’église était un chef d’œuvre de Rembrandt qui se débattit pour le faire reconnaitre en vain, perdu le curé ,perdu aussi le tableau !

A l’église, une entrée privative coté château permettait aux maitres de lieux de se rendre directement à leurs places réservées, je l’ai connu enfant, la pratique a cessé…..

Traditionnellement depuis 1958 le pouvoir politique a JANVRY a quitté l’église et le château , alors qu’il était entendu que le vrai conseil municipal se tenait sur le parvis le dimanche matin a la sortie de la messe, du coup une sensation caricaturale de dom Camillo

au point que la folie clochemerdesque peut atteindre des sommets, dans les années 1990 ,nous nous sommes acharnés a tenter de redémarrer le mécanisme de l’horloge ,des heures de patience et de nettoyage, pour retrouver systématiquement dès le jour suvant  le mécanisme bloqué par de la fiente ,du sable ,de la terre,

de guerre lasse, nous avons démonté le mécanisme ,il est désormais rangé ,nettoyé dans le grenier de la mairie a l’abri des diaboliques

idem pour le cadran qui trône désormais dans l’escalier de la mairie, quant au coq tiré tant de fois par les chasseurs sortis des bistrots que son corps repose aux archives, nous l’avons remplacé

L’église de janvry,c’est sur le parvis de cette église que pour la première fois ou presque Fabrice lucchini a joué devant un public, c’est aussi pour moi le souvenir de 1968 et des pompes funèbres en grève avec ma mère nous contraignant mes frères et moi a jouer les croque morts habillant la méhari rouge sang de mon frère de draps noirs pour en faire un corbillard de fortune ! 

chronique de mon village : janvry l'église au coeur du village
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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 02:58
cahuita dans les caraibes

Pour certains les caraibes, c’est la république dominicaine ,le soleil, la musique, la mer ,la détente ,le repos, les hôtels de 750 chambres voir plus ,les 15 restaurants sur place et le « all incluse » c’est easy jet ,corsair,xxl et quelques-uns qui forment un convoi interrompu qui déverse des vacanciers en mal de lumière, de chaleur et de farniente

De ces sarcelles sur mer en béton, il en regorge sur toute la caraïbe qu’ils s’appellent cancun ,varadero, punta cana ou autres, ce n’est pas péjoratif ,ils ont leur raison d’être quasiment extraterritoriale, ces hotels pourraient situés dans n’importe quel pays ,ils se ressemblent et remplissent une fonction honorable, celle du mot vacances dans toute son acception du terme

Il y a une autre caraibe, où la plage n’est pas balayée le matin, où il pleut souvent, où il y a ce je ne sais quoi qui vous transforme en explorateur, c’est vers celle-là que nous sommes allés

A cahuita,c’est a l’hotel atlantido que nous avons fait escale, une tout petit hôtel tenu par des canadiens ,adorables ,débordant d’attentions ,dans un jardin d’eden,avec ma petite troupe nous l’avons completement rempli ou presque c’est dire si nous étions en famille, tellement chez nous que nous avons même fait au village a côté l’emplettes de quelques langoustes que nos canadiens nous ont gentiment cuit le soir en complément des grillades qu’ils avaient prévu

Essayez la manœuvre dans un hôtel classique…

cahuita dans les caraibes

Cahuita ,c’est un parc national avec la jungle qui borde la plage, on marche en souffle de la mer ,odeur du sable et bruit de la jungle Comme souvent dans ce voyage, j’aurais plus souvent envie de vous montrer des images que de faire des commentaires, la sensation que cela parle tout seul

cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes

pleine nature,intacte ,une atmosphére comme je les aime,un village  a la "caraibe" vrai un peu déchiré ,un peu  rasta ,un peu nochalant douceur de vivre

cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes

si les langoustes ont été  rapidement englouties ,chaque jour est la découverte a chaque repas d'un jus de fruit aux parfums parfois inconnus,une pure merveille de nature là aussi

cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes

l'accouplement de la grenouille a yeux rouges est beaucoup plus long que chez  l'homme enfin que la plupart des hommes

cahuita dans les caraibes

l'idée de partager avec vous l'immense diversité de fleurs communes et magnifiques

cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes
cahuita dans les caraibes

demain c'est tortuguero et cela c'est une autre histoire

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 17:42
chroniques de mon village : janvry n°9 la chanson

Il y a, a janvry ,une demeure,pour celui qui passe une belle propriété derrière d'imposantes grilles,pour beaucoup d'entre nous ,un des coeurs battants de la commune pendant des décennies après avoir été habitée pendant 4 générations par une même famille,

»la chanson, c'est l'histoire d'une famille chassée par la révolution russe qui reconstruit sa vie et son univers dans notre village avec des personnages immenses, surgis du passé comme fedor chaliapine tenor russe celebrissime,et puis une pension de famille qui s'honore de la présence, de personnalités comme coco chanel ou gerard philippe,

une maison qui acceuillera apres les adultes, bien des enfants qui pour beaucoup en feront leurs racines pour combler les blessures

chroniques de mon village : janvry n°9 la chanson

 je garde en moi, l'odeur de cire d'abeille qui y régnait ,du grenier aux milles mystères et milles déguisements pour les soirs de spectacle

chroniques de mon village : janvry n°9 la chanson
chroniques de mon village : janvry n°9 la chanson

 de l'immuable cuisine, deuxième lieu de vie de la maison, avec sa pierre évier polie par au moins un siècle d'usage, des souvenirs de dames repassant et faisant la cuisine, du père "jeannot" vieux boyard russe qui ne s'était jamais appelé jeannot avec ses grosses bottes de caoutchouc ,sa gapette ,sa barbe blanche et ses gitanes maiis, charriant par la petite porte les poubelles j'ai ce souvenir de gerard Philippe déambulant dans les allées du parc et que nous avions consigne formelle de ne pas déranger le premier lieu de vie de la maison ,le cenacle ,là où quand tu étais convoqué ,c'était pour prendre une engueulade ! la magnifique salle avec son immense baie vitrée ces murs ont vibré de cris d'enfants, de fêtes très joyeuses, de diners des notables locaux,

chroniques de mon village : janvry n°9 la chanson
chroniques de mon village : janvry n°9 la chanson
chroniques de mon village : janvry n°9 la chanson
chroniques de mon village : janvry n°9 la chanson

combien de photos en noir et blanc avec monsieur le maire ,son épouse ,le docteur petitjean (le père) son épouse, et plein de gens que la vie a emporté combien de photos des spectacles des enfants avec mon frère menant la danse, avec jacques mastalsky et tous les autres certains de ces enfants ont crée des groupes comme le ""bonheur des dames», beaucoup viennent frapper a la porte avec émotion, du haut de leurs 60 ans parfois !

mon souvenir pour la grand-mère smirnoff qui disait "un homme qui ne boit pas ,qui ne fume pas et qui ne fait pas l'amour, ce n'est pas vraiment un homme" souvenir d'igor qui gérait son immense potager, c’est là où j'ai vu pour la première fois de ma vie un artichaut en fleur, j’étais enfant, je l'ai totalement dans ma mémoire par sa beauté

igor qui poussait une énorme brouette métallique avec une grande roue caoutchoutée et qui activait un feu permanent a la forme d'un volcan dans le sous bois igor qui se tenait prudemment a distance de cette maison où nastia son épouse était la patronne, le chef d'orchestre et la maitresse des lieux et qu'il regardait avec tendresse et adoration

la légende veut que tolstoi prenant les eaux a forges les bains soit monté ici, en fait, c’est possible et probable car cette maison est un roman russe, avec ses drames, ses larmes ,ses passions outrées, ses générosités, et ses âmes blessées ces lieux, ce parc ,ses allées, ses arbres ,ont fabriqué mon enfance, les arbres avaient un nom, le rhinocéros, la pieuvre etc..l'etang où nous faisions du patin a glace,l'hiver,les patins sont encore là ,le terrain de volley,,la chasse au prisonnier, les allées amoureusement entretenues par igor qui nous permettaient des courses folles en velo,tout est en pointillisme,

cette maison c'est aussi coco chanel débarquant avec ses lévriers,joseph kassel,gerard philippe gribouillant les murs de sa chambre,c'est "la plus belle fête de l'été" organisée vers 1960 ,un investissement cinglé suggéré par les bobos parisens locaux qui avaient oublié que la meto est capricieuse ,je me souviens du spectacle d'apocalypse des manèges répartis dans le parc s'enfoncant dans la boue due  a un déluge  incroyable ,les manéges de travers ,le ring de boxe ou l'on l'attendait l'"ange blanc" disparaisssant ous l'averse ,la télévision annulant sa venue ,la soirée russe avec musique tzigane oubliée,la ruine annoncée pour le budget municipal si les espagnols n'avaient pas organisé,dans la grange saint simon , une fête  impromptue avec vente a l'encan de tout ce qui était possible et ont réuni ainsi l'argent pour boucher le trou de cette folie 

au résultat je n'ai jamais envisagé de vivre ailleurs que dans mon village, il y eut même un temps où la chanson avait sa succursale et avait une sorte de boite de nuit, salle des fêtes pour copains qu’ils avaient appelé « le chose » dans les bâtiments occupés aujourd’hui par ecomesure, derrière ses bâtiments il y avait la grange avec la calèche ou le vieux smirnoff allait chercher les clients a la gare d’Orsay ,face a la gare ,il y avait des garages a diligences et des boxes pour les chevaux

chroniques de mon village : janvry n°9 la chanson
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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 04:42

la legende familiale raconte bien des choses apropos de nos ancêtres ,je l'écris pour que la memoire là aussi ne se perde pas mais mais l'une de nos aieules ait fauté avce blasco ibanez et  donné naissace a un enfant dont nous sommes la descendance mais pour les non hsipaniques cela ne dira rien ,ibanez pour les francais cela sonne comme un guitariste

dans l'histoire familiale ,on dit que notre premeir ancêtre qui mit les pieds en amérique le fit durant la deuxiéme expédition de Cortés,a chaque fois que je viens dans ces régions ,je ne peux m'empêcher de penser a ces hommes,ultra violents ,avides d'or ,de sexe,et de posséssions, génocidaires guidés par la croix

mais aussi aux conditions épouvantables de survies dans lesquelles ils ont survécus : dysentries,moustiques plus gros que des rafales et aussi efficaces,armures et tenues totalement inadaptées a la chaleur folle,aux marais infestés d'une faune dont ils n'ont pas la moindre connaissance,au costa rica ,pas moins de 29 sortes de serpents mortels,de batraciens venimeux,sans parler des caimans et et crocodiles qu pullulent ,

quelque part étonnant ,que sans médicaments ,et dans de telles conditions ils aient survécus même si beaucoup sont morts,juste pour l'or

en quittant san josé
en quittant san josé

Quitter san jose c’est emprunter ces routes étonnantes d’amérique ce n’est pas la transaméricaine mais cela y ressemble où règnent en maitre de la route,en seigneur du bitume, ces poids lourds monstrueux

,aucun ne se ressemble, des masses énormes de fer et de chrome qui semblent conçus pour aller d’Ushuaia jusqu'au canada, des maisons ambulantes où résident la caste des chauffeurs

 

Impressionnant de les voir dévaler a pleine vitesse des descentes incroyables cote a cote avec ces dizaines de mètres de marchandises, de containers ,de citernes en tout genre derrière eux, étonnant de voir ces monstres rangés comme a la parade a l‘heure de la pose déjeuner ou prêts au bivouac la nuit comme au temps des cow boys ,

un monde a part avec ses règles ses rudesses et es solidarités,leur klaxon sont des cornes de brumes ,ils foncent dans le brouillard avec la force tranquille d’être les mastodontes qu’ils sont

en quittant san josé
en quittant san josé
en quittant san josé
en quittant san josé
en quittant san josé

que l'on soit un gros 4X4,un camionette,une simple voiture,ou un autibus nous ne sommes qu'admis sur le ruban noir parmi ses monstres,ils sont comma dans la fourmilière celles qui approvisionnent la communauté avce ce sentiment d'intime priorité dans leur action

quitter sans josé ,c'est plonger dans la végétation ,dans ces billets ,je serais redondant ,répétitif mais la nature fait la démonstration de sa créativité sans limite dans sa productions ,ses gouts ,ses formes ,ses parfums et parfois ses cruautés

ce voyage ne celèbrera pas 'l homme mais la nature dans toutes ses expressions

en quittant san josé
en quittant san josé
en quittant san josé
en quittant san josé

c'est un autre monde qui s'ouvre où l''electricité ,internet et quelques élements de notre civilisation sont gommés,on en revient  ade la cuisie sur des  matériels très basiques et des parfums de nature au charme total 

en quittant san josé
en quittant san josé

une course vers l'atlantique ,vers la cariabe ,la plus petite longueur de cote du costa rica souvent la moins aimée et pour cause il pleut beaucoup mais bien des territoires y sont vierges et restent a découvrir,au bout de la longue route ,un bungalow dans un jardin luxuriant ,on y est !

en quittant san josé
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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 17:56
chroniques de mon village : janvry ,les enfants d'ici et d'ailleurs
chroniques de mon village : janvry ,les enfants d'ici et d'ailleurs

A janvry ,il y avait aussi les « nourrices » ,ces dames a qui on confiait des enfants de l’assistance publique

chez nous madame goussard et madame barra avaient cette occupation, madame goussard habitait place de la croix verte,elle avait élevé mon ami Dominique ,je crois que, lui ,a fait toutes les betises de la terre jusqu’ a faire le pari de monter en haut d’un poteau électrique pour toucher le fil et retomber brulé sur une partie du corps au 3° degré,

madame goussard qui avait une tête de sorcière et qui me faisait peur l’appelait « le bandit » avec une tendresse inimaginable, elle passait ses journées près de sa porte vitrée a observer le va et vient ou a balayer devant sa porte

quand c’était le cas ,je passais mon chemin de peur de croiser son regard et pour atteindre le bois de montmarre, je faisais le tour du village

des années plus tard devenu maire ,j’ai eu moins peur et nous avons souvent parlé de son mari qui avait été garde chasse et qui avait écrit un livre de souvenirs qui avait été édité "Gibiers et nuisibles Souvenirs d'un garde-chasse".

Toutes ces maisons « ouvrières » ou de rue du bas de village ont été en partie construites quand le cimetière a déménagé de derrière l’eglise vers son emplacement actuel au début du 20 °siecle

le terrain donné par le châtelain était constitué de meulières ,il a été autorisé aux ouvriers agricoles et autres de se servir pour bâtir leur propres maisons et ainsi dégager le site du cimetière

Autant dire que malgré cet avantage le déménagement du cimetière a constitué un traumatisme durable et passionnel :situé au préalable autour de l’eglise,il ne fait pas bon encore aujourdhui d’y creuser trop profond a moins d’aimer les restes humains….mais je reviendrais sur l’église plus tard

La deuxiéme « nourrice » du village était madame barra, une réfugiée républicaine de la guerre d’Espagne, une grande matrone que j’adorais et qui élevait une nichée a géométrie variable comme elle pouvait et a l’espagnole

d’elle je n’en dirais pas plus, car elle est l’actrice de secrets de familles encore très présents dans le village, mais de sa maisonnée un peu , enfant c’était mon havre ,mon « lieu » a janvry ,moi le petit bourgeois ,j’y passais mes loisirs avec toute la bande d’enfants de » l’assistance « 

madame barra partageait cette maison qui était l’ancien bistrot épicerie en face de la mairie avec les duchauffour, ma mémoire défaille, mais je ne suis pas sûr que les relations étaient des plus cordiales

mr duchauffour était le président des boulistes donc certainement un peu communiste, c’était comme cela a l’époque, mais je me trompe peut être ,il avait une aussi grosse voix qu’une forte corpulence, ils partageaient la maison madame barra a l’étage et les duchauffour au rez de chaussée ,je crois, et surtout le jardin un long couloir divisé en deux avec son puits

chroniques de mon village : janvry ,les enfants d'ici et d'ailleurs

A janvry nous avons deux types de puits : les puits de surface que l’on trouve dans pratiquement dans toutes les maisons anciennes, ils récoltent les eaux a deux mètres ou trois ,les eaux qui sont bloquées par une couche argilo pierreuse Comme nous sommes en bord de plateau a janvry a mulleron et la brosse,la couche de limon se rétrécit et les eaux sont accessibles avec des troux de faibles profondeurs,c’est même pour cela que des maisons se sont implantées là

la deuxième sorte de puits sont les deux que nous trouvons ,un refermé sur la place de janvry qui a fourni un temps l’eau a tout le village et celui de mulleron sur la place de la fontaine ,là on ne plaisante plus, plus de 85 mètres de profondeur au moins pour percer la couche de limon ,les 2 mètres de couche d’argile et les 75 mètres de sable de fontainebleau ,des puits creusés et montées a la pierre meulière magnifiques !

Bien sur autant dans les puits de surface, l’eau peut être de qualité médiocre car peu filtrée, autant l’eau qui est passé a travers l’énorme filtre en sable est totalement exempte d’impuretés

a janvry sur la place, on savait quand il allait pleuvoir car le puits « sifflait » ,du fait du changement de pression atmosphérique

Le jardin de madame barra, n’était pas un jardin; mais un vaste clapier ,poulailler qui lui permettait de joindre les deux bouts et de nourrir toute la marmaille,

c’est là où j’ai fait mes premières armes avec les animaux, où j’ai appris que c’était aussi de la nourriture nécessaire a la subsistance des hommes

Dans je ne sais quel tombola a sept ans ,j’ai gagné un dindon, je n’avais pas une sympathie particulière pour l’animal, mais c’était le mien et c’était mon premier animal ,officiellement mes parents prélevaient sur les 5 francs par mois d’argent de poche que je recevais pour payer la pension du dindon a madame barra

c’était pour moi un prétexte supplémentaire a passer mes journées dans cet univers que j’adorais

Les conditions d’accueil pour les enfants étaient ,limites, il y avait des fratries entières ,des massacrés de la vie, mais dans la cuisine de madame barra quand on se mettait a table les mains étaient propres lavées a la pierre a évier et sous la rudesse, il y avait assez d’amour pour que le lapin sorti du clapier la veille ,énucléé et « proprement » tué ait ce gout ineffable de paix etde sérénité pour ces rescapés de la vie

ma mère s'est beaucoup impliquée au point d'avoir suggéré la création de la maison pour enfants de l'"assistance" a la "chanson", mais j'y reviendrai   

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