j'ai toujours pensé que ,nous les hommes, étions lourdauds,maladroits et soumis '(parles pour toi me diront certains)
toujours eu l'impression que nous étions comme ces ours du cirque de moscou,a la démarche gauche et a l'oeil rivé sur le dresseur ou plutot la dresseuse,
toujours eu l'impression que depuis toujours notre société matriarcale ,nous laisse penser que nous avons le choix,que nous sommes libre,s mais qu'en fin de compte, cela fait des millénaires que l'on nous vire de la grotte pour affronter les dangers du monde et ramener les courses
en nous faisant avaler des concepts comme courage ,responsabilité,virilité ,idées toutes faites et parfaitement fumeuses, qui nous transforment en coqs prétentieux, sans avoir conscience de la manipulation dont nous sommes l'objet
ce soir ,ce n'est pas sans un réel attendrissement que j'ai vu cette file interminable de benêts ,un petit bouquet a la main attendant pour payer chez le fleuriste
Ils étaient touchants,craquants,émouvants, tous ces gaillards de tous ages,le regard souvent gêné a attendre,surpris dans leur pudeur et leur intimité affective ,tenant leur bouquet de fleur avec gaucherie et pudeur
forcément partagés entre la volonté d'exprimer leur affection et la certitude que le moindre oubli ce jour là serait vécu comme une remise en cause dramatique de leur couple,un bouquet de fleur comme sésame pour une soirée heureuse,une sorte de blanc seing avec un g
valentin les fleuristes et les restaurateurs peuvent lui dire merci,j'ai fait une tentative pour aller diner chez mon ami jean terlon,mais là aussi,les diners yeux dans les yeux avaient tout réservé !
Hommes agneaux sacrificiels d'un amour chevaleresque puisant ses origines au moyen age,je vous exprime toute ma solidarité !