l'année dernière ,nous avons tous ,courageusement, repoussé l'échéance,devant un sujet aussi complexe aux implications diverses aussi financières que familiales
le reflexe a été de mettre de coté
cette année ,nous voilà;nous dit on, dos au mur
en septembre prochain,le ministre de l'éducation nous donne l'ordre de faire des choix et que ces foutus rythmes scolaires changent.
tout d'abord,c'est une sorte de supplice chinois,le ministre nous permet de choisir le pale ,le pilory,ou l'ecartelement
car il s'agit bien d'une torture,et pour le moins d'un écartelement,entre l'interet des enfants,celui des enseignants et enfin les préoccuppations des parents ne serait ce que le nombre de familes monoparentales,
l'interet des enfants resistera t il a cette tripe tension a la veille des elections municipales ?
qui peut me dire l'interet pour l'éducation et pour une meilleure approche pédagogique ?
qui sera exempt de choix personnels parfois tres eloignés de l'enfant ?
dans un pays où les enfants frequentent l'école 32 semaines par an et se retrouvent en liberté les 20 autres avec des problematiques insolubles pour certaines familles de leur trouver une occuppation pendant ces periodes,on est en train de s'interroger sur le temps scolaire où ,bon an, mal an,les collectivités sont arrivées a assurer le periscolaire,les centres de loisirs et les transports,en gros, ce qui marchait pas trop mal, va être explosé
par contre, les 20 semaines de vacances des enfants qui contraignent a concentrer tout l'enseignement sur 32 et qui constituent une quadrature du cercle pour des familles où les parents travaillent et ont 5 semaines de congés ,cela, le ministre ne s'en préoccuppe pas ou si peu
ces 15 semaines que ,dans certains quartiers,les enfants passent au pied de l'immeuble ou de la barre comme on dit ,cela, ce n'était pas la priorité, comme si l'urgence n'était pas là !
comme si les habitudes pour certains enseignants ,pour les professionnels du tourismes étaient plus fortes que l'idée d'étaler et d'alléger le programme,de permettre une scolarité plus longue mais qui permette ,aussi, aux enfants de ne pas se lever tous les matins tot,qui permette un programme qui ouvre sur des domaines culturels ,artistiques,sportifs mais aussi sur une pedagogie de l'environnement, parce que l'on aurait le temps
quand je vois des adultes incapables de tenir plus de deux heures une réunion et où même le president du conseil général de l'essonne se met a jouer au scrabble ou sur son smartphone
comment peux t on imaginer que de tout jeunes enfants puissent absorber des fondamentaux a coup de sequences de deux et demi heures de rang deux fois par jour ?
comment peut on imaginer ,plutot que de réduire les grandes vacances de leur imposer de se lever un matin de plus avec la cavalcade et le stress auquel cela correspond dans bien des familles ?
j'ai commencé a interroger les parents de mon village,la réaction d'élus de la creuse m'a frappé par leur refus de la fatalité
si le parlement vote une loi,je l'applique, car je suis un republicain,
mais si un ministre ,en vaine de reconnaissance, publie un décret,a la va vite,c'est hors de tout controle démocratique, c'est donc une autre affaire,
pour la circonstance ,c'est une decision personnelle ,politique ,de quelqu'un qui n'a aucune notion du terrain ,c'est une décision irresponsable puisqu'elle ne s'assume pas financièrement,c'est quelqu'un qui vous invite au restaurant en prenant l'argent dans votre portefeuille,une choix imposé où l'amour propre du ministre joue un grand role
les réponses que les parents sont entrain de me faire convergent toutes dans un même sens et une interrogation profonde sur le manque d'interet de ces eventuelles nouvelles dispositions
en fait ,le changement des rythmes scolaires est une affaire trop serieuse pour la traiter ainsi, mais surtout c'est une affaire trop couteuse ,si on veut le faire bien et en profondeur, pour se contenter d'une demi mesure imposée par un ministre qui a besoin d'exister
a partir du moment ,où ce seront les collectivités et les parents qui devraient assumer ce changement,il me semble naturel que c'est a elles de decider de l'opérer ou non
ce matin je me sens une veritable propention a poser la question "et si nous ne faisions rien ?"
on va nous envoyer les crs pour encadrer les enfants ?
on va prelever d'office dans budgets communaux ?
mr pêillon va t il s'occupper personnellement de recruter les animateurs et de reserver les autocars ?
vais je aller en prison ,maintenant que madame Taubira s'occuppe a faire de la place ?
si monsieur ayrault publie un decret pour que nous sautions tous par la fenêtre ,faut il obtempérer ?
cette idée que c'est une fatalité et qu'il faut obeir ,reveille tous mes neurones de résistance,c'est pourquoi,je pose la question et si nous n'étions pas soumis ?
et si nous ne faisons rien qu'est-ce qui se passe ?
les batiments scolaires nous appartiennent,leur occuppation même doit être soumise a l'aval des communes ...
bon dimanche