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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 04:45

Voilà un texte bien long et d'aucuns pourraient considérer comme préchi-precha,mais que cette nuit sans sommeil m'a inspiré et que je revendique passionnément,comme il est long et peut être sans interêt,vous pouvez aussi attendre la parution suivante sur janvoriaz qui est en soi même une illustration de ce texte,bon courage ! mais si vous aimez ,alors partagez le !

 

Hier, a l’occasion des vœux dans une commune où les rapports amicaux sont évidents, sensibles et appellent a ouvrir son cœur, j’ai fait un plaidoyer pour l’optimisme,

 

Pour des raisons obscures et mais aussi parfaitement calculées, on entretient et depuis longtemps nos concitoyens dans l’inquiétude et dans le pessimisme : l’avenir est bouché, les perspectives sombres et l’emploi en danger, au résultat la France entière se recroqueville, on fait des réserves, des économies, et l’on garde, quand on le peut, ses petits sous pour la disette a venir, au résultat tout se congèle ,tout hiberne, le statut de fonctionnaire devient le graal

 J’ai envie de crier debout les morts !

 certes, il y a des gens qui ont du mal a joindre les deux bouts, mais ceux là souffriront d’autant plus que tous les autres craindront l’avenir, n’auront pas envie de créer leur entreprise et tenter des aventures

On nous rabâche que la France va mal, que les français ont un niveau de vie qui s’effondre, on nous décrit un pays en ruines : de quoi alarmer le plus imprévoyant et pourtant …les stations de sports d’hiver font le plein, chaque week end l’autoroute qui traverse janvry se bouche de voitures consommant de l’essence qui frôle le prix du cote du Rhône, tout va si mal que le gouvernement a pris une mesure phare, ou tout du moins annoncée comme telle, cet été en relevant le plafond du livret A,

ce livret qui est le refuge des « petits » épargnants et donc de ceux qui devraient le plus en difficulté, et bien, on leur permet d’épargner un peu plus, tant mieux ,mais cela veut qu’ils auraient de l’argent a glisser dans la tirelire

Encore une fois, je ne nie pas les murs qui se dressent devant certains, mais je pense passionnément qu’il s’en dressera d’autres et durablement, tant que l’on ne redonnera pas la pêche aux francais ,tant qu’au lieu de leur maintenir la tête sous l’eau on ne les rendra pas fiers de leur pays et confiants en l’avenir,tant que la prudence et le principe de précaution constitueront l'alpha et l'oméga de notre société

J’ai l’impression que nous sommes comme un train arrêté sur la voie ou roulant a petite vitesse, les cheminots/politiques doivent penser que c’est le moyen le plus sur de garder leurs « clients »alors qu’il y a du charbon, que la chaudière est prête a fonctionner, mais qu’en fait la colère des passagers peut leur être utile,

 dans les wagons de première classe, malgré le confort et la climatisation, certains passagers appellent de leur portable leur chauffeur pour quitter ce convoi, et tandis que dans les couchettes de  seconde ont commence a s’inquiéter ferme, au niveau des places assises l’air devient difficilement respirable

Nous sommes tous, un petit peu, des trains, nous décidons pour beaucoup de la vitesse, des risques, de l’itinéraire,

 nos choix ne nous emportent pas nous seuls, ils entrainement soit de l’argent qui fera travailler la caisse d’épargne, soit cette micro entreprise que nous allons lancer qui fera travailler des artisans, cette nounou qu’il nous faudra embaucher, etc..

nos choix, c’est croire en l’avenir, acheter une maison, et faire travailler des artisans pour la construire ,la retaper…je pourrai vous citer ces milles exemples de ce qui remet ,chacun a notre échelle, la locomotive en marche et tire beaucoup plus de wagons qu’on ne l’imagine

 Au risque de facher ,mais dans le seul but de briser cette chappe de plomb qui recouvre tout et nous éloigne de la lumière, j’aimerai vous inviter a voyager, pour que nous puissions partager la même notion de la misère

 où place t on le curseur de la misère, entre ces enfants du mékong que je voyais se laver les dents a même l’eau d’un chenal d’eau croupissante et la France où 99 % d’entre nous ouvrent leur robinet et ne mesurent pas ce petit miracle de richesse que de voir couler de l’eau ,qui plus est potable ?

 j’ai entendu tous les discours et certains sont pertinents, mais quel formidable pays où l’on vous soigne sans se poser la question du prix de la thérapie,

bien sur ,il y a les restos du cœur et de vrais drames,mais vous l’avez compris,mon propos est de ne pas laisser penser a la France entière qu’elle va se retrouver aux restos du cœur, car si elle le croit ,il est possible que cela arrive

 je pourrais aligner a l’infini la situation dans laquelle chacun de nos concitoyens vit au regard de ce qu’endure 90 % du globe

et je me demande pourquoi ces enfants du mekong,ces petits égyptiens d’assouan, ces indiens de Delhi ont mille fois plus foi en l’avenir que nous ?

 Pourquoi ,au lieu de se lamenter, ils se transforment en combattants de l’optimisme ?

pourquoi les français qui vivent a l’étranger se découvrent encore plus entrepreneurs, virevoltent d’un métier et d’un pays a l autre, tandis que les français défilent pour leur retraite, pour la sécurité de l’emploi, consacrent une partie de leur énergie a rentabiliser au mieux sur le calendrier les 5 semaines de congés,les ponts et les rtt et bénissent un gouvernement qui a baissé de 6 centimes le prix du litre gas oil ?

 Pourquoi le travail n’est il plus une libération, un accomplissement, un enrichissement ?

pourquoi la réussite peut elle être vue d’un mauvais œil, ?

 comment comprendre que l’on devienne hystérique dans des gradins et que l’on applaudisse des deux mains un brave garçon qui tape dans un ballon et que l’on paye des dizaines de millions d’euros pendant que l’on conspue ,un garçon qui a crée son entreprise et qui fait vivre des milliers de salariés et leurs familles, ?

Qui de ces deux là est essentiel a notre pays ?

 qui de ces deux là est un héros que l’on devrait valoriser car il a mis tout le charbon qu’il pouvait dans sa locomotive au point d’y accrocher des milliers de wagons ?

 

Tout ceci n’est pas une ode au libéralisme débridé mais, a mes yeux, juste du bon sens, tout dépend de chacun de nous et depuis fort longtemps, quelque soit le gouvernement, on nous a entretenu dans l’idée d’un état providence, protecteur et pourvoyeur sur lequel on pouvait se reposer,reposer le mot est laché,comme si le repos ne ressemblait pas au repos éternel ,a une petite mort de la personnalité

Je voudrai inviter les gens a la vie, a la lumière, a la foi en demain, c’est la seule façon de briser le maléfice, le cercle vicieux et diabolique du pessimisme destructeur, des devoirs que la société aurait a notre égard, du refus du risque et la recherche d’une responsabilité extérieure systématique a tous nos accidents.

A force de prendre des assurances, on finit par en perdre, a ne plus vouloir assumer ses actes,le pelerins qui partaient pour compostelle ,pour jerusalem,les résistants qui ont traversé l'espagne ,l'afrique pour rejoindre de gaulle,christophe colomb ,n'avaient pas soucrits a europ assitance,ils avaient décidé seuls et en conscience du chemin et s'y engageaient totalement ,assumant pleinement leurs choix sans sécurités ni ..précautions,nous devons être les aventuriers de la vie,c'est une impérieuse neccessité collective 

 La vie n’est que le regard que nous portons sur elle, moi qui suis un amoureux des crèches, je voudrai prendre cet exemple : le jour de la naissance d’un enfant, chacun se précipite et se confond en attendrissement sincère et en exclamations sur sa beauté…de fait, un regard clinique ,vous dirait qu’il est plutôt tout rouge avec un peu de bleu, passablement fripé, avec un peu de chance le crane un peu déformé, et je ne vous parle pas de l’instant immédiat après la naissance !

 et pourtant nos yeux le voient beau, c’est bien le regard que nous portons qui compte, c’est bien ce regard que nous guettons dans les statues de nos églises, dans celui des bouddhas, celui de la bienveillance avec tout ce que veut dire ce mot:

Et bien c’est ce regard que j’aimerai que nous ayons sur la vie, sur l’avenir, sur l’horizon, pas les yeux baissés, ou pire, tournés vers le passé, notre avenir mais aussi celui des autres  ne dépend en fait que de nous et de notre capacité a l’enthousiasme

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commentaires

A
Voici quelqu'un de bien qui a su prendre les choses en mains n'hésitez pas à consulter son site...<br /> <br /> http://www.chomeursactifs.fr/
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A
C'est ça, c'est tout à fait cela !!! Je me retrouve dans ces écrits. Un leït motiv qui ne me quitte pas : "La Vie est belle"...
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J
Celles et ceux d'entre nous pour lesquel(le)s c'est facile ont le devoir d'être optimistes; celles et ceux d'entre nous pour lesquel(le)s c'est difficile ont le droit de ne pas l'être. Devoir et<br /> droit, deux gros mots, maintenant, mais j'assume complètement cette grossièreté.<br /> Les extrêmes de la facilité et de la difficulté sont objectives: j'ai une tante pour laquelle un billet de 50 euros que je pourrais perdre sans conséquence (mais surtout pas brûler) représente une<br /> somme énorme en termes de semaines de chauffage de son petit appartement à 19°C plutôt qu'à 16°C (chauffage électrique individuel) et je ne connais personne de l'autre côté.<br /> Par contre, la limite entre la facilité et la difficulté est, elle, subjective et c'est à cette frontière-là que certain(e)s d'entre nous devraient s'efforcer de basculer quand même vers<br /> l'optimisme.<br /> Effort, encore un mot grossier, mais il ne s'adresse qu'à celles et ceux d'entre nous qui sont objectivement à la frontière subjective entre la facilité et la difficulté.
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M
Eh bien, tu vois je ne suis pas la seule à ne pas t'avoir suivi cette fois<br /> J'ai relu ton texte, j'ai peut être un problème de compréhension<br /> ou bien toi à exprimer ton ressenti<br /> Mais il est bien difficile aujourd'hui d'avoir la foi en quelque chose
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A
C'est quoi du supplémentaire, Elisabeth, c'est là où vous travaillez, ne prenez vous pas le travail de qq ? Il y a encore des sociétés qui font faire des heures supplémentaires ? c'est vrai que si<br /> on s'en tire pas, il faut réduire les dépenses, je ne vais pas vous le dire, vous allez me faire un procès, par contre si je vous le dis pour l'Etat, les collectivités locales, les entreprises vous<br /> êtes bien d'accord ?
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