il y a quelques mois ,j'evoquais ici,les projets d'agrandissement d'orly,nous étions allés manifester ,enfin ,tres peu d'essonniens comme si nos communes n'étaient pas concernées
d'ailleurs j'observe que certains élus locaux sont plus prompts a aller manifester que l'autoroute a10 soit gratuite que contre les nuisances aeriennes ,il est vrai qu'une fois gratuite ,ils demanderaient immédiatement une sortie d'autoroute qui nous ferait exploser la circulation sur le territoire
pour en revenir a orly ,voilà des centaines de millions de travaux en prévision et la comission nationale du debat public n'est pas saisie !
L’aéroport d’Orly a ouvert ses portes en 1961, bien après l’urbanisation des communes situées
à proximité et s’est considérablement développé depuis ; 320.000 habitants résident aujourd’hui
dans le périmètre de gène sonore.
Pour limiter les nuisances subies par les riverains, l’arrêté ministériel du 6 octobre 1994 limite
l’activité de l’aéroport à 200 000 mouvements par an. Or non seulement ce seuil est largement
dépassé (234 000 mouvements en 2011), mais Aéroports de Paris vient scandaleusement de
faire connaître son intention d’investir 700 millions d’euros afin d’accueillir 40 millions de passagers par an, à l’horizon de 2018, soit une augmentation de 50 % du nombre de passagers
actuel.
ainsi il y aura un debat public sur le stade de rugby ,mais on organise la loi du silence sur cette enquête qui se termine le 9 novembre
voilà la delibération que je vais proposer au conseil municipal de janvry et que je vais envoyer a mes collègues
Vu l’arrêté inter préfectoral n°2013-2714 prescrivant l’ouverture d’une enquête publique environnementale relative au projet de réalisation d’un bâtiment de jonction entre les terminaux Sud et ouest de la plate-forme aéroportuaire de Paris-Orly
Vu le décret n°96-388 du 10 mai 1996 relatif à la participation du public au processus d'élaboration des projets d'aménagement ou d'équipement d'intérêt national de l'Etat, des collectivités territoriales, des établissements publics et des personnes privées et qui définit les conditions dans lesquelles un débat public peut être organisé
Vu l'article L 121.8 du code de l'Environnement modifié par LOI n° 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 246 qui précise que la Commission nationale du débat public est saisie de tous les projets d'aménagement ou d'équipement qui, par leur nature, leurs caractéristiques techniques ou leur coût prévisionnel, tel qu'il peut être évalué lors de la phase d'élaboration, répondent à des critères ou excèdent des seuils fixés par décret en Conseil d'Etat.
Vu les déclarations d’Aéroport de Paris en date du 17 octobre 2010 qui confirment que les investissements prévus se situent entre 400 et 450 millions d’euros, dont 300 à partir de 2015.
Considérant que l’intitulé de l’enquête publique est trompeur puisqu’il ne concerne que le bâtiment de jonction et non pas l’ensemble du projet d’ADP qui comporte aussi la création d’un satellite international de 12 000 m² et de 6 postes avions destiné à accueillir les gros-porteurs.
Considérant que ces investissements ont pour objectifs d’accueillir 40 millions de passagers par an, à l’horizon de 2018, soit une augmentation de 50 % du nombre de passagers actuel.
Considérant que ce projet entraînera une augmentation des vols de « gros-porteurs » plus bruyants et plus polluants.
Considérant que l’augmentation du nombre de passagers se traduira aussi par un accroissement du trafic routier et de la pollution. Le dossier d’enquête indique que le niveau de monoxyde de carbone (CO) et des particules fines augmentera de +14% .
Considérant qu’il est impossible d'augmenter l'emport moyen des avions dans les proportions annoncées par ADP et que par conséquent le plafonnement à "200 000 mouvements" fixés par l'arrêté du 6 octobre 1994 et repris dans le SDRIF de 2013 est menacé à terme.
Le conseil municipal
Donne un avis ...... au projet tel qu’il est soumis à enquête publique.
Considère que le projet revêt un caractère d'intérêt national en raison de son coût (supérieur à 300 millions d'euros), des enjeux socio-économiques et des impacts sur l'environnement et la santé des franciliens.
Demande que la Commission nationale du débat public soit saisie et qu’une véritable concertation à l’échelle francilienne soit mise en place.