dans mon précédent billet ,je vous expliquais la génèse de cet école francophone hors du commun, perdue dans les fins fonds de l'ouzbekistan,
comme on nous avait annoncé cette visite,nous avions ramené de france ce que l'on nous avait suggéré : grammaires ,livres ,dictionnaires,fournitures sans trop savoir où nous arrivions,nous avons été "scotchés"
nous avons débarqué un jour de vacances ,cela n'a pas empêché les enfants d'être là,habillés sur leur "trente et un" (une expression dont j'ai appris récement que 'l'on devrait dire plutot trentain)
ils ont récité des poesies en francais,chanté des chansons décliné des verbes au tableau,joué des dialogues et cela laissait pantois, mais surtout comment ne pas craquer devant le minois des gamines et les gueules de "guerre des boutons" des garcons
florilège :
aidez nous a aider ce bout de chou
le gouvernement sarkozy a commis l'erreur grave, au lieu de les reformer ,de fermer les alliances francaise,
une faute stratégique,une insulte pour l'avenir de notre pays
cette école en est une démonstration,notre micro pays ne doit une partie de son devellopement économique qu'a sa culture et et a son image ,notre langue en est le premier vecteur,fermer ces diffuseurs; mal gérés que sont les alliances francaises ,c'est se tirer une balle dans le pied*
nous avons passé dans ces murs des moments forts et émouvants, et en reprenant le chemin de la ville,le sentiment qu'il fallait préserver des pépites comme celle que l'on venait de découvrir
alors si vous avez une idée pour des ordinateurs portables a récupérer en bon état ,je suis très preneur,une fois cela trouvé,tout ce qui sera sous forme de dvd ou de cd sera le bienvenu
tandis qu'un vol de cigognes ? ou d'oies sauvages ?, jouaient les dauphins dans le ciel
et que les bergers rentraient les moutons pour le soir
nous ,nous reprenions la route de samarcande,avec ce sentiment si souvent éprouvé qu'il n'était pas sur que nous revenions ,un jour,dans cette
vallée qui célèbre si bien la langue de molière,mais ce que nous avions vu ,entendu et partagé resterait imprimé dans nos mémoires,un jour peut être ...inch allah !