Quand ,dans les décombres de Benghazi ,les caméras de télévision du monde entier feront des "plans" pudiques et voyeurs sur les cadavres et les ruines fumantes ,je baisserai les yeux de gêne ,de honte.
Je ne sais pas ce qui a prim dans la décision de nos démocraties a laisser massacrer un peuple,sans réagir,l'odeur du pétrole ou l'odeur du souffre islamiste,mais je crois que nous avons raté une occasion historique pour dire a des démocrates de l'autre coté de la médittérranée que nous sommes tous fils d'Abraham et donc frères par dessus les mers.Et que l'on ne massacre pas impunément mes frères.
Au lendemain,du massacre de Benghazi,nous recevrons l'autre fou a nouveau sous sa tente,ses fils pourront rosser qui ils veulent dans les capitakes européennes,les "affaires" pourront reprendre.
Le cadavre couvert de mouches de Benghazi sera celui d'un espoir de démocratie,abandonné a la fureur d'un dictateur fou.
j'entends bien les cyniques qui nous expliquent qu'il valait mieux saddam hussein a la situation actuelle,le shah d'iran au fou furieux qui dirige a l'heure actuelle etc...Un cynisme qui aurait combattu la révolution francaise,la perestroika,et qui conforte tous les tyrans dans l'assurance qu'ils nous apportent que cela pourrait être encore pire.
C'est au prix de ce confort,pour ne rien risquer qu'a munich on a pactisé avec hitler.
Nous avons dit non a G8 au G20 ,aux americains,aux anglais,quand il s'est agi d'intervenir en Irak et nous nous gargariserons de notre liberté
je crois que j'aurais aimé être francais,si avce cette même indépendance,nous avions bombardé les trois aéroports qui sont entrain de faire basculer toute chance de liberté en lybie et si nous avions été les seuls et contre l'avis d'un monde occidental frileux ,cela ne m'aurait pas dérangé.
Car si on laisse massacrer des milliers de civils sans réagir ,quelle crédibilité ont nos invites a plus démocratie vis a vis de la chine ,de la birmanie et du cortége de dictateurs qui viennent de décoder les enseignements de la lybie et cela fait froid dans le dos.
Nous venons de donner un blanc seing a tous les masssacres