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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 11:26
lettre ouverte au président de la république

c'est maintenant ou jamais !

,je vous invite tous a "partager" a diffuser ,a saisir vos nouveaux élus

,il faut agir en masse

je vous propose cette lettre ouverte que j'adresse ce jour au président la république et que je vous invite a en proposer la cosignature a vos élus

si les deux mille cinq cents premières communes qui ont dit non, pouvaient le faire et soient rejointes par tous ceux qui viennent d'être élus cela peserait fortement dans la balance

j'invite les parents d'eleves en collectifs a faire de même, coordination par coordination

il est clair que,des hier soir ,les rythmes scolaires comme cristallisation de la colére ont été évoqués par des responsables  politiques sur les plateaux télé

,il est clair que dans leurs discours d'investiture sur mon departement ,bon nombre des nouveaux maires ontr annoncé d'ores et déja qu'ils refuseraient cette reforme

de chacun de nous dépend de donner ce dernier petit coup de pouce !

 

 

 

                                                                                                        31 mars 2014

 

                                                                                               Christian SCHOETTL

                                                                                               Maire

 

                                                                                               à

 

                                                                                              

                                                                                               Monsieur le Président 

                                                                                              de  la République

                                                                                               Palais de l’Elysée

 

 

                                                                              55,rue  du Faubourg  Saint  Honoré

                                                                                               75008 PARIS

 

 

 

 

Monsieur le président,

 

Le résultat des élections municipales ne saurait se résumer à un simple basculement politique de nos concitoyens, il est surtout et avant tout l’expression de mécontentements et de la sensation de ne pas être entendus.

 

Certaines décisions ont cristallisé une véritable colère et une vraie incompréhension, le décret sur la réforme des rythmes scolaires de Monsieur PEILLON, à lui seul, est responsable de ce pourcentage qui fait perdre ou gagner une élection.

 

Ce décret a fédéré contre lui, parents d’élèves, enseignants, élus et animateurs ce qui est historique ; le rejet des élus  s’est concrétisé par plus de 2500 délibérations de communes au moins,  refusant son application ce qui n’a pas d’équivalent dans l’histoire de notre république.

 

Trois recours sont à l’instruction au conseil d’état qui ont été formés par  des communes, des parlementaires et des syndicats enseignants, avant que ceux là ne prospèrent avec le risque pour le gouvernement  d’être désavoué et à l’heure où vous réfléchissez à de nouvelles orientations, nous vous demandons de donner des signes d’apaisement.

 

Loin d’un combat d’opposition au gouvernement nous vous demandons de reconsidérer cette réforme inadaptée, qui exclut les enfants handicapés et dont l’intérêt pour l’enfant n’est pas démontré, nous vous demandons d’entendre les élus locaux de toutes convictions qui en appellent à la raison et au bon sens.

 

L’école de la république doit avoir une ambition et du courage, elle doit être exemplaire et ouverte a tous, elle doit offrir la même qualité d’accueil à tous les enfants, elle ne doit pas conduire les familles  à se précipiter au sein de l’école privée.

 

A nos yeux une vraie réforme des rythmes scolaires utile à l’enfant courageuse et ambitieuse constitue une véritable nécessité et un enjeu national.

 

Pour tous ces motifs, Monsieur le Président,  nous vous demandons de remettre en question ce décret donnant ainsi un signe aux parents d’élèves, aux enseignants et aux milliers d’élus que vous les avez entendus.   

 

Nous nous tenons à votre entière disposition et vous prions de croire en l’expression de notre plus haute considération.

 

J’invite les élus de chaque commune

qui le souhaitent a co signer et a envoyer au Président

de ma République.

                                                                                                                          

                                                                         Christian  schoettl maire de janvry ,

                                                                                                             

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                               

 

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commentaires

B
on se mobilise tous
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J
YES
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B
Entièrement CONTRE sur ce que PEILLON a décidé DE FAIRE en ouvrant l'école le mercredi matin, il empêche l'instruction religieuse chrétienne car il a horreur des chrétiens, sa mère juive et son père communiste franc-maçon, lui ont marqué sa haine de l'éducation religieuse., sans que ce soit une loi, cette décision est véritablement digne d'un acte signé d'une dictature.
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J
J'apprécie beaucoup le paragraphe sur les enfants handicapés. Le mien a 20 ans, il n'est plus concerné, mais s'il était maintenant dans une CLIS éloignée de notre lieu de résidence, avec des transports certes payés par la MDPH, mais alignés sur le temps scolaire, il n'aurait tout simplement aucune chance de tirer parti des temps périscolaires, d'une part, et il devrait faire 25% de transport en plus, pour aucun bénéfice pédagogique d'autre part.<br /> Par ailleurs, ses parents paieraient des impôts locaux pour, entre autres, financer les temps périscolaires de leur commune de résidence, sans que leur enfant puisse en tirer un bénéfice.<br /> enfin, le maire ne dispose d'aucun cadre juridique pour étendre la notion de frais d'écolage aux temps périscolaires.<br /> <br /> Enfin, je pense qu'il manque un paragraphe.<br /> <br /> Cette affaire de rythmes scolaires a fait émerger des communes qui avaient déjà mis en place un aménagement du temps et/ou des temps périscolaires cadrés dans un projet éducatif local. Les meilleurs exemples sont Lille et Munster.<br /> Le décret &quot;Peillon&quot; leur interdit de poursuivre leurs organisations et les fait reculer, de 25 années dans le cas de Munster.<br /> <br /> Dans l'avenir, l'Education Nationale DOIT respecter les organisations locales et croire en l'intelligence des communautés éducatives qui ont su mettre en place et faire fonctionner des projets éducatifs locaux.<br /> <br /> L'EN DOIT aussi respecter les communes soumises à des contraintes locales inconnues rue de Grenelle comme l'altitude. 40% du territoire métropolitain est à plus de 1000 m d'altitude. Les écoles des territoires ruraux y sont regroupées en imposant des circuits scolaires parfois très longs et difficiles en hiver. Faire une demie journée de plus, c'est largement plus de coût en fatigue, en argent et en risque que de bénéfice supposé pour les enfants.<br /> Pensons aussi aux communes outre-mer. Est-il vraiment raisonnable d'y imposer un décret sur les rythmes conçu pour les écoles du 7ème arrondissement de Paris?<br /> <br /> Les collectivités locales ne sont pas locales seulement pour être petites, mais surtout pour s'adapter à l'environnement local. S'il l'EN se mèle de leur organisation, que ce soit au moins en connaissant leurs attentes et leurs contraintes locales.
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S
C'est courageux, j'ai renoncé à ma place de conseillère, mais je vous soutiens. Parce que finalement j'ai peur que tout le monde ce soit accommodé du fait qu'une minorité serait défavorisée... Si commun... mais quand ça vient de l'état, tout de même !?
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