Ne vous trompez pas ,je ne parle pas au figuré ,des baffes qu'on a envie de distribuer ,a la gauloise, a ces mal élevés prétentieux,qui ne savent que médire,incapables de travailler, qui se font payer par la collectivité et deviennent des "petit marquis " de la république
non, je vous parle des vrais chataigniers qui poussent dans nos bous, ces cathédrales nourricières qui prennent des allures fantomatiques en fin de vie.
au sein de notre communauté du coté de forges ,angervilliers, saint maurice montcouronne,ils tronent,dominent,impressionnent par leur taille,bouche ouverte et bras tendus vers le ciel
sur la route de bissy,j'ai aimé ces deux là ,dénudés ,dépouillés,pauvres pelerins figés
promenez vous dans les bois de forges ,aux abords du chateau de baville,du coté d'angervilliers ,vous verrez ce "cimetiére aux éléphants", ces dinosaures,aux yeux énormes,dont la pupille est une chouette qui y a élu domicile ,parfois éffondrés dans la broussaille,ils constituent un spectacle fantastique ,un bestaire étrange
arbre de vie
qui fournissait aux paysans de la vallée humide,le bois de la charpente et du charbon,et les glands pour les cochons
il y a moins de cochons, sauf a certains buffets,et les parisiens n'aiment pas ce bois qui éclate en braises sur les beaux tapis,mais le tanin du chataigner fait toujours fuir les araignées et repousse les vers qui raffolent des bois tendres.
c'est l'automne et le temps des cépes,
allez dans les bois, devinez les anciens alignements de ces vénérables témoins des temps difficiles du monde paysan.