Un ami ,samedi matin,m'a confié un petit opuscule ,tiré a deux mille cinq cents exemplaires,numéroté 198,dont la première édition avait été tirée a ...21 exemplaires en 1938 !
Dans cette oeuvre légère ,on apprend qu'il a été nommé maire...en 1898
"desormais mes amours avec le pays cesseraient d'être platoniques.je me sentais déja investi par l'accablant souci de nouveaux
devoirs,s'en serait fait des rêveries,des promenades contemplatives...."
ce passage du spectateur a l'acteur de la vie locale au quotidien,c'est une exercice où sur les deux plateaux de la balance du plaisir,de la passion,de la quête,on rajoute quotidiennement sur l'un, de la violence,des rancoeurs,des coups bas,des blessures, et sur l'autre ce désir insatiable de le remplir d'emerveillements,de progrès d'humanité,de rêves réalisés,
Visiblement l'espérience municipale d'André Gide a été de courte durée,hier,j'écrivais que l'odeur de la terre est mon adrénaline,j'ai des souvenirs bouleversants de mon enfance a Janvry et des parfums qui vous alertent tous les neurones, lorsque la nature éclate au prinptemps,c'est plus que l'adrénaline ,c'est la vie qui s'empare de vous par l'air qui vous entoure.
Je ne sais pas pourquoi je vous raconte cela ce matin,c'est peut être pour avoir lu cet opuscule, et avoir assisté a un lever de soleil extraordinaire,de ceux qui vous font croire au sacré.