Les caprices du fleuves ce sont aussi,les spectacles qu'il accepte de nous révéler ou son courant qui referme trop vite le livre
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On nous dit que 65 a 70 % des sénégalais sont des femmes ,une disproportion qui semble étonnante ,qui justifie aux yeux de nos interlocuteurs la polygamie et qui explique nous croisons beaucoup plus de femmes que d'hommes,d'autant plus, qu'en journée, ceux ci sont aux champs ou avec les troupeaux
le "bou el mogdad" navigue tranquille et nous prenons l'annexe pour un bras du fleuve pour une marche au village nomade
On marche vers le village,les yeux et les oreilles a l'affut,ici le temps a le temps,et l'oiseau volera bien après notre passage
Si les crocodiles sont restés,les elephants ont déserté ce territoire...dommage.au sénégal la guerre avec les braconneurs n'est pas un simple mot,on se tire a vue mutuellement et les braconneurs agissent comme une petite armée privée a la traque de l'ivoire,certainement pour m'impressionner un ancien militaire m'avoue l'execution de plusieurs dizaines de braconneurs sans visiblement d'état d'ame
des maisons "amovibles" qui suivent l'eau et les saisons,un sens neccessaire et vital de la saisonnalité
le mot "toucouleurs" ne vient du fait que ce pays est une explosion de toutes les teintes de la palette mais cela pourrait être vraiment le cas
le soleil se couche,il faut rejoindre le fleuve,un berger m'attrappe par la manche pour une photo avec ses bêtes