j'ai des souvenirs de chaleur écrasante dans le sud du maroc,a une époque sans confort,sans piscine,sans climatisation et même sans matelas pour dormir,
des souvenirs de cette chaleur que l'on fuit, du sol brulant que l'on évite ,de la chasse a l'ombre ou aux ruelles en courant d'air,
des souvenirs de ces instants où le temps s'arrête
j'aime ces parenthéses delicieuses où,ici, les cigales se taisent de peur d'énerver l'astre solaire,où la lumière se fait blanche et chaque geste est source de chaleur,je voudrais partager cette lumière de l'aube qui a éclairé un mur comme je l'aime
c'est, vers
les deux heures de l'après midi,heure sacrée de la sieste, que la terre se met a rendre la chaleur ,qu'elle n'en peut plus d'une telle morsure ,que l'air est chaud et qu'aucun air frais ne vient
plus caresser la peau,
alors la maisonnée s'écroule et baisse l'échine en attendant la fraiche,
dentzel tente de capter la fraicheur du carrelage
me lançant parfois un regard torve du genre "je suis un bouvier bernois,comme cahuzac ,je voudrai retourner en suisse"
quant aux chats ,ce sont des chats,avec ce formidable sans gêne irrespecteux et provocateur de celui qui sait ce que le mot confort veut dire
toute position vous rappelant que vous habitez chez votre chat et pas l'inverse
les dromadaires ,eux mêmes,participent avec joie a la "douche" quotidienne",
c'est a dire que j'allume le jet d'eau et quelles passent et repassent avec un plaisir non dissimulé,
aicha qui ne supporte pas habituellement le ^moindre produit projeté,capable de ruades homériques,tout a coup, bouscule blondine pour beneficier de la fraicheur de l''eau
quant a blondine,les analyses sont bonnes,rien de préoccuppant,je lui ai supprimé le foin descendu de région parisienne qui avait peut être chauffé, depuis cela va mieux
,elle n'est pas grosse, mais elle mange, depuis hier, comme quatre,cela s'arrange donc
en attendant la prochaine catastrophe