Si le bonheur national brut est visible et sensible au bouthan,la course a l'argent,au profit,le mépris de l'environnement semlent les régles de base quand on traverse delhi,incroyable de passer d'un tel extrême a l'autre !
Un choc pour ma petite troupe qui,après une semaine ,sans stress,sans agressivité,sans nervosité se trouve confrontée aune société pétrie de tout cela ,de grouillement,de fourmillière hyperactive.
tout a coup les enfants mendient,quémandent,vendent n'importe quoi ,harcèlent,tout a coup le mot roupies,dollars est mille fois prononcé,a se demander si la semaine que nous avons passée au bouthan a été réelle.
le regard d'une petite fille que son père (?) fait danser au son d'un instrument pour quelques roupies et c'est celui de julietta massina dans la strada qui me revient,je m'attends a ce que cette gosse se mette a hurler "venez voir le grand zanpano !"
Une route folle où se mélange vaches sacrées sur les routes,singes au fenêtres,vehicules dans tous les sens et puis c'est l'arrivée sur Agra et le premier monument qui nous dit que nous sommes dans cette inde de nos songes
Il ya ces regards de femmes et ces robes que'elles soient de la caste la plus noble aussi bien que celle des intouchables qui dégagent une magie particulière et un mystère surprenant
Et puis c'est le fort d'Agra,magnifique citadelle de grès rouge qui nous ouvre ses portes et ses jardins
Agra où s'est morfondu le concepteur du taj mahal dont je vous parlerai demain
ce taj mahal que l'on devine au loin en s'appuyant aux balcons qui dominent le fleuve
ce taj mahal construit pour l'amour d'une femme,a l'image de ces femmes hindoues belles comme le jour,
Demain ,c'est la folie d'un homme pour sa femme défunte qui occuppera notre matinée,en attendant je vous souhaite une belle journée