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11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 09:44

cette chronique va s'achever doucement

il me resterait bien des choses a dire,allez quelques épisodes possibles,

cela m'a pris un peu de temps et surtout je n'ai pas formidablement avancé dans ce petit roman qui me tient a coeur et qui n'a pas encore le volume suffisant pour être présentable

,chaque jour je m'installe devant la page blanche et cela avance a la vitesse d'un ..déambulateur.

il faut dire que je ne l'écris que l'été et que j'ai remanié tout ce que j'avais écrit auparavant ce qui n'est pas de nature a faire avancer les choses

,j'ai rencontré un jour, un écrivain ,un vrai ,un formidable ,il avait mis huit ans a écrire son bouquin ,mettant tout a la corbeille régulièrement !

mais je ne me compare pas a  andré schwartzbart ,nom qui ne doit rien vous dire et pourtant...  il a écrit "le dernier des justes" qui a marqué mon adolescence,sans doute la raison pour lequel le mot juste revient souvent dans mon vocabulaire

feuilleton n° 9 : chronique annoncée  d'une aventure

Gérard nous l’avons retrouvé en fin d’après-midi chez notre fameux « tony » pizzaiolo fêtard de son état,

Gérard un quadra musclé ,un « frère de la cote », un peu « Bad boy » ,dont la vie avait dû aborder le côté sombre de la force, divorcé ,un enfant

,il avait fait bien des métiers ,vécu bien des aventures, tenu un bar dans la ville voisine ,fait de l’immobilier ,il nous entrainera bien plus tard dans des boites de nuit où il semblait bien connu et où sa bouteille l’attendait,

le charme ambigu de ceux que la loi n’effraie pas totalement,un feeling immédiat ,pas la sensation d'être dupes,en affirmant qu'il y a eu de la sympathie, de la confiance,que sa vie avait été malmenée ,qu'il ne vendait pas forcément avec un immense plaisir ne serait ce qu'a cause de son fils mais qu' a nous cela lui allait ,

l'avenir le prouvera car bien des fois ,il nous a invité a diner a saint raphael et nous nous sommes retrouvés chez tony ou a la maison  

Une rencontre simple, en dix minutes nous tombâmes d’accord pour signer une promesse de vente…. dès le lendemain chez le notaire, en urgence avant de prendre l’avion

Nous savions que nous allions acheter une maison ,nous ne savions ni l’adresse ,ni le village où elle était située ,nous ne savions même pas où nous nous trouvions ,comme un bateau qui aurait été pris par la tempête et qui échouerait sur une ile inconnue 

feuilleton n° 9 : chronique annoncée  d'une aventure

il nous restait a passer la nuit dans le secteur,essayer de repérer où nous étions,ce fut une nuit dans la forteresse du logis du guetteur aux arcs qui nous permit de "mouliner" trannquillement l'inconnu qui s'ouvrait devant nous,le choix si soudain ,si irréfléchi,sans discussion possible

feuilleton n° 9 : chronique annoncée  d'une aventure
feuilleton n° 9 : chronique annoncée  d'une aventure

nous allions acheter une maison étrange a la moitié du budget que nous nous étions fixé mais avec le défi  de la bouleverser profondément ,de la ré orienter,tout en n'habitant pas là ,tout en a s'adressant a des gens d'ici dont chacun nous dit qu'ils sont pas très sérieux ,pire qu'ils voient arriver le pigeon avec du calibre  12

 

vous le le destin vous y croyez  ? moi oui

 

 

STOP OU ENCORE ?

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commentaires

É
Le rat schoetl est a l'affût!<br /> Il dégaine des que possible.<br /> c'est bien la preuve qu'il pas la conscience tranqille
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A
Moi je n attends que la suite et pour lulu la punaise on dirait qu il pleut la ou elle passe ses petites vacances... :)
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I
Bah oui, encore!
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M
Oh mais si, le nom d'André Schwarz-Bart m'est très familier. Le dernier des Justes a reçu le prix Goncourt 1959. Ce livre figure dans ma bibliothèque à côté d'un autre roman écrit en collaboration avec sa femme, La mulâtresse Solitude. Ces livres sont sur la même étagère que "Le médecin de Cordoue" d'Herbert Le Porrier que tu devrais aimer aussi.
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C
bien sur j'ai connu aussi simone sa femme quant a herbert leporrier livre de chevet
M
La toile me fait penser à la place du Beausset dans le Var. Mais beaucoup de places de village de la région se ressemblent avec leurs terrasses de café et leurs platanes. Là, il y a sans doute un bar mais la terrasse est rentrée et le platane a perdu ses feuilles : la Provence en hiver, c'est inhabituel lorsqu'on y réside pas. Il manque les cigales !
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M
Ce qui me fait plaisir c'est le choix des lectures de Christian ... mon commentaire n'a pas pris la bonne direction.
M
Voilà qui me fait plaisir ...