fin de la première saison ,la vraie vie reprend ,il me reste a clore cette saison en espérant que cela vous a distrait voir amusé ,il a fallu qu'en parallélle je continue mon petit roman mais je ne tiens pas mes promesses ,il n'est pas achevé ...
Cette maison n’existerait, n’aurait pas résisté ,et ne serait pas cette ile sans une famille de bienveillants
On pense qu’arrivés a un certain âge, tisser des liens d’amitié est difficile voir impossible, si il est certain que dans le nord de la France l’hospitalité est sincère ,il est trop souvent convenu qu’au sud elle est superficielle, précaire, faite de mots et d’apparences
Ces préjugés idiots sur la parole donnée, sur les entreprises et sur les relations humaines en Provence ont tous éclatés en morceau, au point qu’il y a bien des jours où je m’interroge sur le fait d’être digne de tant de gentillesses
C’est donc a paques ,alors que nous étions avec mes mousquetaires Que j’ai vu pierre pour la première fois gravir la colline
,un silhouette haute ,massive, un peu comme un chat il tourne pour vous observer et savoir a qui il a affaire, une heure peut être a parler et arpenter le terrain, avant qu’il n’accepte de rentrer dans la maison où chacun vaquait a ses occuppations
Je dois tant de choses a pierre et a sa famille ,j’ai appris, découvert tant d’aspects que cela me rappelle ma rencontre avec claudes yves il y a 40 ans
Ce jour là ,les yeux parcourant la nature nous avons parlé de tout ,de la vigne,de la coopérative viticole,des pins ,de incendies, des voisins ,je ne sais… J’avais commencé a abattre bon nombre d’arbres qui, instinctivement, me semblaient mettre en péril la maison en cas d’incendie, il eut l’air satisfait que je ne sois pas de ces « parisiens » qui « n’y connaissent rien »
Pierre, Jeannine, leurs fils ,leur frère jacky, cette famille, c’est le pilier absolu de notre maison, c’est grace à eux, que la colline se peuple d’oliviers,que les sangliers sont tenus a distance ,c’est eux qui m’ont fait découvrir la truffe, que l’eau ne manque plus, c’est avec pierre que j’ai appris a regarder une vigne,c'est du bon sens a plein temps et beaucoup beaucoup de génrsté sereine tranquille,sans emphase, ni ostentation
parfois je réalise combien ceux qui portent le même regard finissent par se retrouver,je pense a jules de smet ,a sa famille,a claudes yves et a combien d'autres,toutes ces personnes avec qui nous partageons l'horreur du diktat du "c'est comme cela que ca se fait" des gens qui aiment inventer leur propre chemin,briser les préjugés,les régles sans objets
cet agriculteur profondément ancré dans ce sol, connait chaque recoin de ce pays, capable de s’emporter devant l’incompétence, et de fondre par amitié
Il vous raconte sa jeunesse où il se lavait a la rivière et où tout n’était pas rose,sa passion pour la lecture ,pour ,sans cesse, apprendre, ses dispositifs qu’il a bricolé pour ses tracteurs qui ont devenus des produits industriels
souvenir de ces ballades avec un chien pour dénicher des truffes, un agriculteur qui n’hésite pas arracher des vignes pour créer un potager uniquement destiné a nourrir les amis, car peu de choses ne le réjouissent plus que d’arriver avec un de ses beaux paniers rempli de légumes gorgés de soleil lui aussi fait partie de la race des pélicans qui nourrissent ceux qui les entourent, a la table de jeannine et de pierre,il y a toutes les rallonges du cœur possibles et rien ne les réjouit plus que des tablées gigantesques
Ils sont devenus des amis, des vrais, comme si nous nous connaissions depuis toujours comme en famille, nous avons depuis 15 ans partagés nos peines et nos joies, solidaires dans les injustices que nous subissions les uns les autres.
A ses cotés quand les ambitions et les saloperies l’ont conduit a quitter la coopérative de taradeau, moi qui était dans l’ombre je mesure a quel point certains se sont privés d’un savoir-faire qu’aucune école ne saurait dispenser, une alchimie entre bon sens, capacité de regarder, de chercher a comprendre sans préjugés
Pierre, Jeannine, Fréderic et puis lauric que l’on a connu gamin et qui maintenant joue les convoyeurs de dromadaires ! lauric et aurore que j’aimerai bien marier ! mais ne leur dites pas ! car il est évident que les noces auront lieu soit dans les vosges…soit a taradeau !
Et puis jacques et evelyne,jacques le protecteur des oliviers et evelyne qui a laissé un souvenir inoubliable d’aioli a janvry ,il faut voir l’oliveraie familiale dans les hauts de salerne ,c’est magnifique ,grace a jacky,les oliviers qu’il m’a offert sont récoltés et menés au moulin pour une « tournée » perso ,même dans mes rêves je n’aurais pas imaginé devenir « producteur d’huile d’olives » Tous ceux là sont des bienveillants qui s’amusent des cagades du parisien !
La pudeur me dicte d’arrêter là ,mais j’aimerai vous parler de craquinette la chatte de la maison ,des sangliers rotis ,des champs de valensolle,de notre voyage au canada avec pierre,de l’indiana jones de honfleur,de toutes ces petites aventures qui sont autant de bonheurs partagés, de la recette des pates aux truffes que j’ai volé a Jeannine,de ce murier géant que tel obelix ,il est allé sauvé et m’a planté dans le jardin ,de ce cade qualifié de « minable » chez un copain que je lui présentai ,mille moments simples et chaleureux qui font que la vie mérite d’être vécu
Ici se referme la saison 1 ,car je pourrai vous parler de belles rencontres comme luc le mangeur de pommes, mais il faut bien que j’en garde dans ma besace !