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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 18:43
Le droit,la "loi" signent ils une carence de conscience collective ?

je ne suis ni un sage ,ni un philosophe,juste quelqu'un d'épris d'humanité,

aussi je ne sais pas répondre a ceux qui m'objectent "on n'a pas le droit " ,qui se réfugient derrière la loi,j'en suis d'autant plus étonné quand il s'agit d'élus,d'acteurs de la république

sur la réforme des rythmes scolaires,la dernière objection a la mode est de dire "les maires n'ont pas le droit de refuser"

quelle vision soumise !

ainsi, quand bien même c'est un decret et non pas une loi,dans une democratie ,on n'aurait pas le droit d'exprimer son opinion ou de combattre un dispositif par tous les moyens dont nous disposons

en fait,"avoir le droit" ou "c'est la loi" peut rapidement devenir le refuge des couards,la multiplication des lois et des réglements ne signe til pas l'aveu de l'abandon d'une consience individuelle ? d'une morale collective  librement admise ?

qu'estce qui prédomine ?

a quoi sert la loi ?

a fixer des régles  pour bien vivre en socété,mais ces régles ,elle sont basées,sur la conscience ,sur une certaine notion du bien et du mal.

en fait notre conscience,notre regard sur la société devancent toujours la loi

,l'idée qu'elle serait figée ,immuable ,indiscutable est un non sens

tres recement ,la loi devaquet et c'était une loi a été retirée sur la pression de l'opinion publique ,le siecle des lumières et ses philosophes ont bousculé les lois et même l'ordre établi

c'est la loi ! rétorquaient les marchands d'esclaves et tous ceux qui vivaient du traffic d'êtres humains ,

la loi a changé parce que des hommes et des femmes l'ont voulu et notament ce type avec un nom impossible schoelcher !(ca c'était pour rire)

les femmes n'avaient pas le droit de vote,c'était la loi et pourquoi revenir dessus ?

les lois de vichy antisemites étaient des lois,fallait il s'y soumettre ?

la conscience ,l'humanité ,honneur a ceux qui ont risqué leur vie en allant contre la loi,tandis que d'autres frileusement pouvaient affirmer "j'applique c'est la loi, je ne l'aime pas et si un jour cela change tant mieux"

ce ne sont pas pleutres qui font changer la loi et faire évoluer notre société,ce sont ceux, même une poignée, qui ne s'arqueboutent pas sur un quotidien qui les rassure, mais qui cherchent les voies d'une société plus humaine

il y a un devoir a appliquer la loi et un devoir de conscience beaucoup plus fort encore,un devoir de resistance devant l'injustice ,la tyrannie ou tout simplement la bêtise

si,chacun de nous ,nous estimons qu'une loi est mauvaise pour la société ,pour nos enfants et que tel un troupeau bêlant  l'on nous mène a l'abattoir ,

 attendons nous  qu'un eventuel berger providentiel s'en rende compte ?,

nous risquons d'être tous egorgés avec la bonne conscience et le confort tranquille d'avoir été des citoyens modéles et respecteux

je ne suis qu'un grain de sable,dans ma vie, j'ai été quelques fois contre la loi ,quand ma conscience me le  dictait,quand mon instinct de survie pour notre société me disait que c'était une impérieuse neccessité

,ce n'est pas du courage ,parce que "meme pas peur",mais j'ai toujours trouvé insupportable le "silence des agneaux",la résignation, la soumission a des régles que nous sommes en droit de contester et en devoir de combattre

c'est pourquoi ceux qui attendent que l'on fasse le travail a leur place,les frileux, les inquiets,les laches me derangent ,je préfère encore ceux qui défendent avec conviction ce que je combats au moins ils ont une conviction qui les guide

j'arrête là, j'avais envie de partager cela,cette idée qu'il ne faut jamais oublier que cette société ,c'est nous qui la faisons ,qui la faisons vivre

  qu'il faut attendre d'elle le reflet de ce que nous lui apportons et si nous attendons tout d'elle et même qu'elle dicte a nos consciences,alors nous nous reserverions un avenir bien triste

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commentaires

O
Une très belle réflexion, très bien exprimée.<br /> Grâce à vous, Christian, j entrevois déjà les titres de mes trois prochains tracts...
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H
MERCI Monsieur Schoettl , MERCI.<br /> Et bientôt ces mêmes personnes Elus ou non, ceux qui trouvaient toujours de bonnes excuses « pour ne pas y aller »pour ne pas être « partisans de l’histoire » pleurnicheront pitoyablement pour mieux se soustraire aux conséquences que soit disant ils n’ont pas voulu. Ils se diront NON responsables et diront que c’est la fatalité. Ces mêmes personnes, ces peureux, ces indifférents pourront alors débattre : « et si j’avais fait mon devoir de citoyen, si j’avais essayé de faire valoir MA volonté, MON conseil, MES idées, serait-il arrivé ce qui est arrivé ?? » <br /> Et personne ou presque ne se sentira coupable de sa peur ou de son indifférence, de son scepticisme. Personne ne se sentira coupable de ne pas avoir fait plus, personne ne se sentira coupable d’avoir suivi de loin ce petit groupe de citoyens souvent vêtu de jaune, ceux qui précisément pour éviter un tel mal, combattaient sans relâche. <br /> Je suis fière de faire partie de ces acteurs qui se mouillent contre cette fichue réforme ; fière de ne pas rester à la fenêtre, juste à guetter pour voir les autres se sacrifier pour moi. Fière de vous avoir rencontré sur le chemin de la réforme monsieur Schoettl.
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