Je ne sais pas si ce blog est le lieu de raconter des trucs comme cela mais enfin…il s’agit des rêves,
comme nous tous ,je suis une machine a rêver mais j’ai peut être le particularisme ,de rêver ,de me réveiller et de reprendre le rêve, ainsi durant ces périodes d’éveil j’’essaye de comprendre ces rêves en tout cas ,ils me semblent construits
Des le matin quand j’essaye de les raconter, je m’embourbe dans une sorte de confusion où les mots ne correspondent pas aux images qui m’arrivent
J’ai la chance de faire des rêves en technicolor avec trois milles cavaliers au galop dans le désert bannières rouges flottant …grimpant une montagne par un chemin en lacet qui transforme leurs drapeaux en un ruban rouge continu et magnifique sous un soleil de plomb et un ciel bleu roi ,bref…il m’arrive de sortir épuisé de cette double vie,
La nuit dernière j’ai rêvé que j’arrivais sur une placette, meublée de petites tables bistrots ,qu’a peine assis, en ce lieu précis ,l’espace temps se transformait en mille feuille (sic c’était comme cela dans le rêve) et que la placette disparaissait au profit d’une espace multicolore et qu’un homme m’apparaissait assis en vis a en vis
,dans ce rêve qui m’a duré toute la nuit avec des interruptions de veille ,je finissais par être le gardien de la placette et de ceux qui venaient s’asseoir aux tables pour plonger dans les strates du temps, c’était un beau rêve, mais plutôt difficile a déchiffrer si ce n’est pour mettre en doute mon équilibre mental
Cette nuit j’ai rêvé que des élus se présentaient contre moi aux élections cantonales et que pour se faire de la promotion ils tournaient dans des films,et moi de répéter « tout cela c’est du cinéma ! » là au moins je comprends ,je me trouve normal comme dirait Francois hollande
Et puis il y a les rêves que nous transformons en réalité ,mais cela c’est presque quotidien
Hier ,pour la deuxième fois en deux semaines ,une femme m’a abordé pour me dire
« grace a vous je mange de la viande et même des croissants »
j’ai attendu qu’elle parte pour pleurer de cette chance que j’ai de, parfois, pouvoir enrayer la machine a broyer ,cela ,ces instants de grâce, personne ne pourra me les voler
Ainsi nos rêves aussi porteurs de messages soient ils, ne sont que peu au regard des quotidiens que l’on peut changer ,pourvu que tout notre être soit tendu vers cela
alors forcément,on se retourne,on écoute brel et l'on se dit qu'avais je besoin d'écrire puisque'il a deja tout dit et bien dit ?
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part Aimer
jusqu'à la déchirur e Aimer,
même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Suivre l'étoile Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon coeur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux Brûle encore,
bien qu'ayant tout brûlé Brûle encore,
même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile