Le quotidien économique La Tribune rapporte une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale, publiée par la revue spécialisée "Profession logement" : fin 2007, environ 53 000 foyers appartenant aux 10 % des plus riches de France sont logés dans des HLM (37 000 logements en Ile-de-France et 15 000 en province). Ces familles disposent d'un salaire mensuel de 11 200 euros lorsqu'elle comptent un enfant et d'au moins 13 500 euros mensuels avec deux enfants.
Elargi aux foyers qui disposent d'au moins 5 300 euros par mois avec un enfant et 6 400 euros avec deux enfants, ce sont 378 000 foyers aisés qui bénéficient d'un logement social. Ces chiffres sont toujours plus élevés en Ile-de-France : 207 000 ménages riches habitent un HLM dans la région francilienne contre 171 000 en province. "Si ces chiffres remontent à 2007, il est à craindre que la situation n'ait pas évolué," avance La Tribune.
1,2 MILLIONS DE MÉNAGES MODESTES SUR LISTE D'ATTENTE
Interrogé par le quotidien, Thierry Repentin, président de l'Union sociale pour l'habitat fait état de "situations anecdotiques au regard des 4,3 millions de ménages présents en HLM".
Cela fait des années que j'évoque ce que je considére comme une anomalie : l'argent public n'est pas destiné a maintenir dans un logement des personnes dont les revenus ont évolué au point qu'elles n'ont plus aucun motif a les occupper.
On peut comprendre ,qu'a contrario,des gens souhaitent rester sur place,j'avais fait la proposition qu'ils puissent acquérir leur logement et avec le produit des ventes en reconstruire d'autres,ceci conduirait a une plus grande mixité sociale, a une plus grande responsabilisation des parties communes, ainsi qu'a un meilleur controle des bailleurs et des coûts des charges.
En fait,les bailleurs sociaux sont totalement hypocrites,ils adorent ces locataires aisés qui payent "rubis sur l'ongle" et qui ne leur posent aucun souci.
Un véritable détournement de l'objet.
Quant au président de l'Union Sociale pour l'habitat qui trouve cela anecdotique !,je finis par m'interroger où il est ,lui même, logé...Histoire de lui envoyer les anecdotiques demandeurs de logements que nous recevons dans nos permanences lui expliquer qu'ils ne sont pas un chiffre, mais une réalité quotidienne.
A bien relire sa réponse scandaleuse,on pourrait répondre que plus du quart des demandes en attente seraient satisfaites,si des gens n'occuppaient pas indument ces logements financés par l'argent public.1/4 cela n'est pas si mal.
On compte parmi ces "locataires" pas mal d'hommes politiques de droite et de gauche,c'est peut être pour cela,que tout cela se passe dans une belle indifférence.Cela permet aussi de loger les camarades qui voteront bien.
Un coktail insupportable qui de petits arrangements en petits arrangements pervertit le dispositif.