Ce matin ,deux agneaux,comme des jouets en peluche ont bondi de la bergerie,désormais,c’est presque chaque jour que l’année nouvelle sera saluée par une naissance ,par une vie bouillante .
Quoiqu'il arrive dans la destinée des hommes ,le cycle implacable des saisons est en marche.
Mon ami pierrot vient de m'envoyer cette image magnifique du sud,: un gigantesque murier condamné par une zone industrielle ,qu'il est allé sauver pour le planter chez moi ! Une sorte de dinosaure,rescapé de la folie du bétonnage
on n'achète pas le temps,seule l'amitié peut vous permettre ainsi, de ne pas attendre 50 ans pour admirer une telle splendeur et comme un bonheur ne vient jamais seul,il m'a dit, avec cet accent qui réchauffe de l'intérieur, qu'avec l'ami jacques,il m'avait trouvé 9 oliviers aux troncs tordus comme ces vieilles a la sortie de la messe.
Nous sommes de passage,ces arbres seront pour très longtemps et remplacent ceux que la folie des hommes avaient arraché.
ce sud,c'est pour moi une ile que j'aime que mes amis abordent,je n'aime pas être entouré,j'aime entourer.