Pardon pour cet article trop,long mais je dois avouer que ces "refuges" qui font pleurer dans les chaumières a grands renfort de communication et dont les comptabilités sont obscures et toutes ces personnes qui jouent sur la sensibilité de chacun de nous envers les animaux pour se faire leur beurre ou un statut ,m'insupportent ,
alors comme ils ont droit a tous les medias et assénent leur vérité comme des fascistes bon teint ,je me permets en toute humilité de vous dire la mienne qui est, je crois, partagée par beaucoup de gens qui s'y connaissent et qui ne s'autoproclament pas "sachants" ,qu'ils soient vétérinaires ,scientifiques ,éleveurs attachés a leurs animaux etc
je sais déjà toutes les foudres que vont m'attirer ces lignes par les imprécateurs, mais je suis un éternel optimiste ,j'aimerai qu'ils apprennent, comme moi ,le doute
Lors de notre projet de défilé de camélidés, j’ai entendu quelques âneries qu’elles viennent des « ayatollahs » des soi-disant défenseurs de la cause animale qui, visiblement n’est pour eux qu’un exécutoire à un vrai problème psychiatrique, mais aussi à quelques commentateurs de journalistes qui se permettent un avis définitif sans savoir de quoi ils parlent.
Florilège « d’éléments de langage » propres à alerter le public sur la « maltraitance » animale avec des arguments à géométrie variable, suivant le sens du vent et de la presse :
Ces pauvres doivent retourner à leur habitat naturel et bien sûr dans leur tête c’est plutôt le désert, à force de ne lire que Tintin, on se crée des images toutes faites, non documentées, qui deviennent vérités … à assener.
Les chameaux et les dromadaires sont apparus sur Terre.... à la frontière entre le Canada et les Etats-Unis, ce serait donc leur habitat naturel… plutôt verdoyant d’ailleurs…
ils ont entamé une migration au sud qui a donné les lamas, alpagas et autres et en « vaisseaux du désert » ont franchi le détroit de Behring, pas vraiment chaud chaud,
de là, ils ont occupé des « habitats naturels », qui vont de la Sibérie, la Mongolie, la Chine , l’Inde, les routes de la soie,le Moyen-Orient, l’Afrique, bref, leurs « habitats naturels » regroupent tout ce qui est possible en termes de climats et même de végétations.
Ils ont été importés en Australie, où ils ont prospéré au point qu’ils sont devenus une plaie, le bush étant devenu leur habitat « naturel ».
Aujourd’hui, le même animal vit entre +40 et -40°C, j’ai quand même entendu une « spécialiste » auto-proclamée expliquer qu’ils n’aimaient pas le climat océanique ….
C’est sans doute l’animal qui s’adapte le plus, et le mieux à la longitude et à la latitude où il se trouve.
Aussi, les « experts » qui nous invitent à le laisser dans « son habitat naturel » parlent de l’habitat naturel qui les arrangent en méconnaissant pertinemment le sujet, mais cela peut faire pleurer dans les chaumières.
en fait en climat tempéré nos dromadaires sont gros ,ne travaillent pas ,ne finissent sous la main du boucher et a les comparer a ceux qui sont dans le milieu fantasmé "naturel ", la france c'est juste un cinq étoile !
florilége de l'habitat "naturel des dromadaires et des chameaux et surtut des terrains qu'ils supportent
« Un dromadaire n’a rien à faire sur le bitume » là, l’image est frappante et peut recueillir l’assentiment de bien des personnes sensibles, d’ailleurs avons-nous, nous-mêmes, à faire quelque chose sur le bitume ?
Les chiens que nous trainons en laisse à longueur d’année sur ce même bitume parisien ou dans nos villes de provinces ont-ils quelque chose à y faire ?
En fait, que reproche t-on au bitume ? d’être du bitume ? ou un symbole ? car s’il s’agit d’un symbole, je doute que les dromadaires en soient choqués ou en ressentent de la maltraitance, alors quoi ? cette surface lisse, sans rugosité, est-elle un danger ? non, un poison ? non, une atteinte à l’intégrité de l’animal ? pas plus. Reprenons les raisonnements de ces « champions » de la lutte contre la maltraitance.
Est-ce que pour un camélidé marcher sur du bitume est plus dolosif qu’affronter le sable brûlant du désert chauffé à 60° ? à franchir les passes caillouteuses d’Afghanistan ou d’ailleurs sur un sol irrégulier aux pierres agressives ?
C’est idiot mais si vous étiez dromadaire vous assimileriez le bitume à de la moquette par rapport aux terrains qu’il affronte la plupart du temps.
J’entends bien que derrière le chiffon agité du bitume, c’est en réalité la « ville », ces animaux souffriraient de l’environnement urbain… comme c’est étrange, il n’est qu’à voyager et parcourir l’Inde et voir des dromadaires partout en ville, par exemple et plutôt dire que c’est la voiture qui a sorti ces animaux des centres urbains.
Si jamais, vous avez une fois dans votre vie visité un caravanserail, les dromadaires y vivaient, y dormaient, dans ces micro villes au milieu des hommes et leur placidité explique cela.
Ils ne sont ni nerveux, ni « sur les dents » contrairement aux chevaux, aussi, si cet environnement urbain constituait de la maltraitance alors convenons que les mêmes chiens évoqués plus haut et la garde républicaine devraient être aussi interdits.
Encore une fois, la notion de stress chez les camélidés existe mais dans d’autres circonstances et certainement pas s’il est guidé sérieusement, en confiance.
Il y a eu des gags, mais que les journaux ont repris sans sourciller :
« c’est dans le but de commercialiser la viande de dromadaires qu’ils défilent » avec un cheptel de 1000/1500 dromadaires et interdiction d’en importer, en peu de temps si on commençait à les manger, il n’y en aurait plus, donc cela aussi c’est assez …. con.
« C’est le lobby du lait de dromadaire qui est derrière tout cela » : ces gens-là sont fous ! Il y a, à tout casser, 30 chamelles allaitantes en France … vous imaginez la puissance du lobby !
Quant à la production du lait, parlons-en ! Reste que ces milices fanatiques considèrent que la traite du lait est aussi une maltraitance ?
Car cela est la même chose pour les vaches, les chèvres ou les brebis, arrêtons de produire du lait , du beurre, du camembert et du comté, fruits de la souffrance animale selon ces « spécialistes » reçus sur tous les médias, encore une fois c’est consternant !
« C’est pour exploiter la laine », les dromadaires et les chameaux perdent leur laine qui tombe naturellement au printemps ou en les peignant, elle est uniquement utile aux oiseaux du voisinage pour leurs nids et chacun sait que la laine en France correspond à un vrai problème car son tissage est si couteux qu’elle n’a aucun intérêt économique, sauf si elle est très rare ou recherchée, ce qui n’est pas le cas pour la laine de dromadaires ou de chameaux, à peu près idem pour les lamas et pour notre part il nous arrive de jeter ou de donner la laine d’alpaga car il n’y a pas de commercialisation.
Mais surtout on se demande ce que sous-tendent ces allusions,
ne faudrait il pas tondre les lamas ou les alpagas ? et par extension les moutons ? C’est là où nous serions en pleine maltraitance. Il nous est arrivé de récupérer des moutons qui n’avaient pas été tondus depuis trois ans, pauvres bêtes ! La vermine s’y développe, les infections prospèrent, alors, là-encore, on s’interroge sur les idées de ces gens-là, si éloignées de la vraie vie.
Je m’étonne de tous ces comportements haineux, cette avidité à essayer de surfer sur la vague de l’information sans doute pour engranger des adhésions et faire du buzz…
que n’essayent ils pas de dire que le salon de l’agriculture peut être un vrai lieu de stress pour les animaux, surtout si on y manifeste.
Sur ce point, silence, comme si on ne voulait se rendre impopulaire, que n’agitent ils pas les banderoles au 14 juillet quand la Garde Républicaine défile à grands renforts de musique et de tambours ?
Sans doute, en dehors des problèmes psychologiques, s’agit-il d’un anthropomorphisme poussé à l’outrance, d’ailleurs c’est une tendance que nous avons tous, je reviens à nos chiens qui sont des carnivores « dans leur milieu naturel »…
Combien de publicités qui nous montrent des croquettes à base de riz, de petits pois et de légumes ? Vous voyez des chiens dans leur « milieu naturel » manger des petits pois ?? … Au point qu’aujourd’hui les repas vegans pour chien et pour chat existent et témoignent d’une projection malsaine et très éloignée de l’univers de ces animaux par pur anthropomorphisme.
A titre personnel j’ai eu droit aussi a « il se fait de l’argent sur le dos de ses dromadaires » parce qu’il faut tout noircir même le personnage…que répondre ? J’ai dépensé des fortunes dans ma vie pour offrir une retraite, je crois heureuse, depuis 25 ans à ces animaux que je n’ai jamais loué ou financiarisé et donc je me demande bien comment j’aurais pu me « faire de l’argent »… C’est juste moche et mensonger.
Quitte à me fâcher définitivement avec ces soit disant « protecteurs des animaux » je voudrais dire que ces lois sur l’interdiction des animaux « sauvages » en détention, me semblent si incomplètes, qu’elles sont folles, je crois que c’est dans deux ans que les cirques et tous ceux qui détiennent des animaux « sauvages » n’auront pas le droit de les détenir qu’est-ce qu’une loi qui ne prévoit pas l’après ? Car deux ans c’est demain.
Alors quelques clarifications :
il n’y a pas d’animaux « sauvages » dans les cirques, tous ceux qui y résident sont nés en France et sont issus de multiples générations totalement « imprégnées par l’homme ».
Autrement dit mettez un éléphant ou un tigre dans son « milieu naturel » et il crève ou il rentre chez le premier humain pour se faire nourrir… Ils sont dans une situation batarde puisque leur survie d’animaux sauvages dépend de l’homme.
On a même connu une association animaliste qui a collecté bien des sommes colossales en promettant de réensauvager les animaux captifs pour les « relâcher dans la savane ». Il faut juste être un abruti pour oser proposer cela ou un escroc ! Bien sur, cela a échoué ,mais peut-être pas pour les poches de certains…
Et donc ,qu’est-ce qu’une loi qui interdit aux cirques et autres la présentation de ces animaux sauvages mais qui ne prévoit pas tout de suite leur destination ?
Je connais un garçon qui a 12 tigres et avec lui, ils sont comme de gros chatons, leur poil est luisant et ils sont passablement gras et en pleine forme. A tout vous avouer, je n’y mettrais pas ma main ,que vont-ils devenir ? Faut-il les abattre comme me l’ont proposé certains animalistes pour « achever » leur vie de misère ?
Il y a un orque qui se trouve dans un bassin à Antibes ,il faut que cette institution le « libère » mais où ? que l’on m’indique en Europe une réserve protégée ou un orque domestiqué pourrait survivre … il n’y en a pas.
C’est sympa les lois écrites dans les beaux quartiers parisiens, mais il faut être conséquent : que serait une condamnation à la prison si les prisons n’existaient pas ? Que seraient des allocations dont les budgets ne seraient pas prévus ?
Il n’y a pas de réserve protégée susceptible de recevoir tous les lions, les tigres, les éléphants et les zèbres, voire les singes dont il est question, alors quoi ?
Qu’est-ce qu’on en fait ?
On se fout de la protection animale ?
On rejette les migrants à la mer ? Puisqu’il s’agit d’anthropomorphisme.
Je pense qu’il eût été plus raisonnable, si l’on voulait interdire les animaux dit « sauvages » et qui ne le sont pas, d’instaurer un moratoire en stérilisant les animaux et peu à peu, faute de reproduction, voir la situation évoluer.
Les génies de la protection animale vont pouvoir s’attaquer, ensuite , aux clubs hippiques, aux courses de chevaux et a la détention des chiens ou des chats en ville, car, n’en doutez pas, les canaris y passeront comme les autres, ainsi que les poissons rouges, les hamsters et les lapins nains, il n’y a pas de limite quand le radicalisme et les ayatollahs s’attèlent à la tâche.
Bien sûr la pêche ,qui est l’univers le plus cruel qui soit, devra être interdite devant la longue souffrance et l'agonie silencieuse des sardines
et que dire de ces carottes arrachées a leur milieu naturel dont les radicelles qui les relient a la terre nourricière sont dechirées et finissent rapées ,toutes crues dans les assiettes de végan a la bonne conscience ?
un peu de compassion pour les carottes ,les poireaux,et les salades décapitées en plein champ
ps je remercie les services de la protection des populations ,des services vétérinaires de la préfecture de police de paris pour leurs félicitations a propos de l'état de nos animaux ,la tenue de la manifestation et l'ensemble des précautions prises par nos soins pour le bien être et la protection de nos animaux mais a n'en point douter que vaut leur avis comparé a celui d'une pâtissière en depot de bilan ?