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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 14:17
la bonne nouvelle  est arrivée hier soir : le Tribunal administratif d'orléans a rendu son jugement sur le recours contentieux intenté par le SITREVA contre l'état : le TA reconnaît la faute lourde de l'état et le condamne à verser la somme de 1.365.557 €  + les intérêts depuis juillet 2003.
il est à noter que ce type de jugement est plutôt rare, et la reconnaissance de la faute lourde est particulièrement importante.
C'est un contentieux que nous avons mené contre l'avis de tout le monde et mes petites oreilles me disent que l'état cherche a convaincre le nouveau président du sitreva a renoncer !
ce jugement est la preuve concrète que l'état pour des motifs obscures a fermé les yeux sur des pratiques qu'il aurait du arrêter,je suis très heureux  aujourd'hui de penser que cette somme va pouvoir financer la mise aux normes de l'usine de ouarville sans avoir a faire appel a l'argent du contribuable. 
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6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 18:40

C’est un mois d’avril que j’ai été nommé chevalier de la légion d’honneur, cette distinction est trop impressionnante pour que l’on puisse en plaisanter même au mois d’avril, c’est un lendemain de 14 juillet que j’apprends que madame Christine albanel, ministre de la culture, m’a fait chevalier des arts et de lettres, qui suis-je moi pour figurer au coté de ces écrivains, de ces réalisateurs de cinémas, de ces peintres de ces conservateurs de musées, qui suis-je  pour me voir décerner une  telle distinction ?

Dans un pays ou l’on considère, souvent a raison, que la culture est élitiste, claquemurée au sein de certains cercles  fermés,réservée aux seuls germanopratins, que vient faire le barbare que je suis ?
Il y a forcément une bonne fée ou un bon mage qui se sont penchés avec complaisance et amitié sur mon cas et sur cette autre culture que j’aime et que je prône, celle que nous pouvons nous approprier et qu’"ils" appellent avec un délicieux frisson canaille : la culture populaire. Cela va dans le même esprit que les bistrots a vin  ou le saucisson- beaujolais : la culture populaire, une curiosité locale qu’il faut respecter aux yeux de certains mais sans en faire trop, cela deviendrait vulgaire. Une distinction qui apporte la preuve que le monde de la culture peut descendre dans la rue à d’autres moments que pendant la gay pride. (Ce n’est pas de l’homophobie bien évidemment, mais une détestation du snobisme)

En cet instant, ou chantent autour de moi les cigales, cette nouvelle me pousse à vous parler des ombres qui m’accompagnent et que cette décoration ferait sourire, d’un sourire de tendresse.
 Il y a d’abord ce prêtre défroqué qui s’appelait Jacques Cordier qui m’a fait aimer le théâtre, l’écriture et quelques auteurs allemands, je pense à Ernst Junger et « Ses falaises de marbre » dont il nous faisait des lectures gouteuses, j’avais quatorze ans et il voulait réveiller nos papilles intellectuelles,40 ans plus tard je crois que je pourrais encore retrouver au fond de ma mémoire des tirades entières de Ionesco.
C’était un laboureur de l’esprit, il semait avec l’énergie de celui qui n’avait pas eu d’enfant et qui nous laissait cet héritage impalpable.

Et puis il y a eu Maurice Bitter qui, de la haut, avec ses yeux bleus doit sourire et découvrir ses dents jaunies, et murmurer « c’est bien, mon grand » journaliste, globe trotter et…Libraire.

Un jour, le téléphone a sonné chez mes parents, j’avais quinze ans, j’ai décroché : « Bonjour, je suis journaliste, je fais une émission pour les jeunes à la radio, je recherche un jeune qui accepterait de la faire avec moi… »
Pendant deux ans, tous les jeudis, j’ai été son partenaire pour une émission  sur Radio France internationale : « aux rivages de l’odyssée » « aux rivages de l’aventure » Deux ans d’une expérience incroyable ou je devais dans la semaine ingurgiter des livres : la vie d’un homme, ou d’un héros mythologique pour tenir ma place pendant l’émission.
 Mais Maurice, juif polonais, c’était beaucoup, plus que cela, dans sa librairie de la rue Monsieur le Prince, il m’a fait aimer les livres, au point que, pour moi, une bibliothèque ou une librairie peuvent s’assimiler a une pâtisserie, il m’a inoculé, aussi, sa passion des voyages. A chaque moment d’école buissonnière, je fonçais rue Monsieur le Prince, je poussais la porte  de la librairie « du Pacifique » et  pénétrais dans un bric à brac phénoménal constitué de livres qu’il avait tous lus et qu’il me conseillait avec gourmandise : mon premier livre lu au fond de son arrière boutique : Isaac Asimov et le souvenir d’une phrase, « la violence est le dernier remède de l’incompétence »

Devant, derrière, en dessous  des livres il y avait des milliers d’objets rapportés de ses voyages, du plus consternant comme le calendrier de tahiti de trois ans en arrière, bourré de vahinés aux formes suggestives, et une foule d’objets achetés, sans doute,  dans les boutiques d’aéroport, mais il y avait aussi du sublime : deux statues géantes en fougères arborescentes des Nouvelles Hébrides  qu’il m’a laissé le jour de sa mort en héritage, des tapas, toiles peintes par les kanaks sur le John Fromisme, des pièces préhistoriques qui côtoyaient le pire.

Une fois le livre choisi, on se glissait  derrière un panneau amovible pour se retrouver dans une sorte de jardin d’hiver, ou il y avait toujours du coca... et une joli fille, Maurice avait un vrai faible pour les jolies filles et l’adolescent que j’étais, en restait pantois...
Une de ses conquêtes de l’époque est désormais l’épouse d’un de nos grands réalisateurs de cinéma, elles étaient belles et pas sottes !
C’est, dans ce lieu hors du temps, qu’a partir de mes dix sept ans, j’ai eu le bonheur de côtoyer, de tutoyer, de discuter sans mesurer ma chance avec  des écrivains immenses comme André Schwartz bart et son épouse Simone, comme Marc Hillel qui venaient, en passant, y faire une pause, Marc qui ferait paraitre  en 77 un livre bouleversant : « Au nom de la race ». André nous expliquant comment il avait écrit et réécrit  pendant dix ans « Le dernier des justes » avant de le considérer comme achevé,et avant qu’il ne reçoive le Goncourt, ce monument fut vendu a 1 million d’exemplaires et Elie Wiesel considère que c’est le deuxième roman français  après "La peste" d’Albert camus.

Maurice avait commis lui-même quelques livres et édité plus de 55 disques de musiques traditionnelles. Il était passé du certificat d’études à la thèse de doctorat, par dérogation, du fait de sa présence dans la résistance pendant la seconde guerre, ce qui a fait de lui un des fondateurs du journal « Combat ». Cette thèse portait sur Louise Michel et la presse que les déportés de la commune de Paris ont développée en nouvelle Calédonie, un document passionnant qui m’a marqué et qui, aujourd’hui, dicte mes rapports avec les journalistes.

Du rocher de Massada à la tombe de jacques Brel aux Marquises, Maurice m’a raconté le monde m’inspirant l’envie irrépressible de le découvrir à mon tour. Comment, quand on est adolescent, ne peut-on pas être suspendu à ces récits de résistants dans les traboules de Lyon, à ces rapports humains bouleversés par l’urgence et par le danger, comment ne pas être frappé par la vie de cet adolescent devenu homme qui, en 1945, est passé du statut de héros au rang d’anonyme, partageant une chambre à trois et dont les compagnons ont choisi soit le suicide soit le banditisme faute de ne plus trouver de place dans une France libérée.

Comment en ce jour d’été où un ministre m’adresse la plus haute distinction culturelle, ne pas penser à mon compagnon d’écriture, Denis pelsy, qui m’a fait découvrir notre panthéon, notre exemple : le théâtre du peuple de Bussang, Denis, avec qui j’ai osé les premiers pas, de prendre la plume et d’inventer des univers.

 Il y a trente cinq ans nous écrivions : « la culture, le théâtre ne sont pas un champ clos réservé a quelques initiés, il nous faut le labourer tous ensemble et l’ouvrir à chacun pour qu’ils produisent de vrais fruits » François Léotard, ministre de la culture, devant nos premiers « méfaits », nous avait même adressé un diplôme ! Un certificat de félicitations, Jack Lang avait embrayé….

Cette aventure, elle n’a pu prendre forme que, grâce à tous ceux qui se sont consacrés à nos spectacles, acteurs, bénévoles, Mac Gyver de tous poils, ces centaines de personnes qui, pendant 25 ans, m’ont accompagnées dans ces délires mégalomanes, dans ces textes que, parfois, ils ne comprenaient pas, au nom du plaisir, du bonheur, de l’imaginaire, de l’aventure, aidé par mes ombres, nous découvrions l’impérieuse nécessité d’être acteurs plutôt que spectateurs, sur les planches mais aussi et surtout dans la vie.

La vie publique m’a permis d’être acteur plutôt que spectateur, mon inculture m’a ouvert les portes que généralement referment les préjugés, pour de formidables aventures humaines,  formidables parce que simples et vraies comme les journées du patrimoine qui témoignent que seul le regard porté compte.

Ce mode de pensée qui fait sauter les œillères du « cela se fait, cela ne se fait pas » s’est appliqué dans tous les domaines de la vie de mon village, de notre canton une sorte de «  Christian touch » que certains reconnaissent, et que je dois à ceux qui m’ont confié les clés.
 Ni la culture, ni l’écologie ni l’ensemble des cordes qui forment la harpe de notre vie ne sont séparables, ceux qui tentent de créer des cases et de distinguer, culture de vie quotidienne, écologie de gestion, finances et réalité, urbanisme et rapports humains nous font perdre les repères essentiels d’une vie équilibrée, car tout est lié définitivement et irrémédiablement.

Il y a eu le principe et la conception des archives départementales à Chamarande, avec cette idée folle de  creuser sous le château, qui m’ont permis de côtoyer Jean de Boishue un véritable homme de culture lui, fascinant par le bel équilibre entre sa connaissance  et sa tolérance mis tous les deux au service de l’humanisme, il y a eu des rêves inachevés qui m’inspirent de la tristesse, comme le théâtre de Bligny, si on m’avait laissé faire… il y a ces dizaines de peintres, de sculpteurs, de graphistes, qui sont venus exposer et qui vous laissent très humble face à la diversité créatrice, il y a Karine et Jean-Paul  qui m’ont permis d’écrire des chansons et de les entendre, désormais, résonner dans des salles de spectacle.

Décoré comme un arbre de noël, l’aventure continue, car seul compte l’appétit de rêves que l’on veut voir se réaliser.

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1 août 2008 5 01 /08 /août /2008 21:32

A quelques jours de l'ouverture des "jeux",il n'est pas inutile de se rappeler que le tibet est bien oublié, que les engagements sur les libertés d'expression ou sur internet ont été oubliées.
Cela ne semble déranger pas grand monde, chaque pays pariant désormais sur le nombre de médailles qu'il envisage d'empocher.
est il utile de rappeler que,pour le tibet, que contrairement a ce qu'affirment les porte paroles du gouvernement chinois comme jean luc melenchon, le tibet n'est pas chinois, et contrairement a ses propos ,le tibet n'est pas une province chinoise depuis des siecles.
sidérant ces intellectuels français qui sont restés pantois devant fidel castro, devant les khmers rouges et qui aujourdhui  se permettent de pratiquer un révisionnisme historique scandaleux.
Deux dates : au début du siècle ,les britanniques "donnent" le tibet a la chine sans même lui demander son avis,une sorte de yalta asiatique qui témoigne déjà que le tibet n'était pas chinois.
1950,l'armée chinoise envahit le tibet et lhassa ,détruit la plupart des monastères et déporte les moines qu'elle n'a pas massacré un peu curieux de continuer a parler d'une province chinoise.
quant aux "jeux," olympiques j'étais en chine en 1979, j'ai visité des écoles de gymnastes,dans un système politique ou chacun de ses membres est au service de la réussite du système,tout est "possible", exploitation des enfants ,entraînements ahurissants,traitements médicaux et pharmacologiques qui renvoient les ex pays de l'est au rang d'aimables bricoleurs.
Il me paraîtrait sidérant que les chinois ne remportent pas toutes les médailles des jeux car,eux, ne jouent pas. Tous les moyens humains et inhumains ont été mis pour gagner ,pour que la nation soit la meilleure,pas d'idéal olympique mais un idéal politique auquel tout sera sacrifié.Que dirions nous si des fonctionnaires parcouraient nos écoles matrenelles pour y prélever les meilleurs sujets ? que ditions nous nous si l'on imposait a des enfants  de 5 ansdes séances d'entrainement de 5 A 8 heures par jour ?Que dirionsnous de ces milliers de gosses aux articulations foutues,aux tendons disloqués  martyrisés au nomd'un etre supreme qui montera sur la plus haute marche a la gloire de la chine au mois d'aout,définitvement chacun attribue des valeurs différentes au sport,mais celles ci polluent l'olympisme aussi fort que l'industrie chinoise.
les jeux de Berlin avant la seconde guerre mondiale ont été élaborés, mis en scène, et conçus a la gloire du troisième reich et d'adolf hitler, les jeux de pékin participent a cette même démarche,ou chaque nation se contentera de son petit os sans vouloir admettre qu'il y a désormais des nations libres dont les sportifs sont le fruit du hasard ,de la passion et du talent,en face de pays comme la chine  qui conçoivent, fabriquent, programment  scientifiquement des individus qui n'ont d'autres choix que de participer quelque soit le prix et les souffrances a la gloire de la nation.
Définitivement,nous ne jouons pas dans la même catégorie, définitivement il y aura a mon avis des jeux après pékin et avant pékin, tandis qu'au tibet, les moulins a prière tourneront en espérant que leur message  vaille mieux qu'une médaille.

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15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 08:40
Tous arrivés a bon port,
c'est désormais le temps sans rendez-vous,sans réunions  le soir,sans portable qui chauffe,le temps de lire,de marcher,de pouvoir s'asseoir ,de parler aux amis sans regarder sa montre, de parcourir les vignes et de lire le passage des sangliers,d'aller avec pierrot voir s'il reste quelques truffes au pieds des chênes.
juste le temps de prendre du recul et de recharger les batteries pour avoir l'énergie neccessaire aux projets de l'année en cours,le temps d'un lieu serein  pour soigner quelques blessures.
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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 19:25
La prochaine collecte des ordures ménagères est devenu l'exutoire de quelques élus amers de ne pas avoir pu prendre ma place a certaines élections ...
Avec une très grande irresponsabilité, ils cherchent a entretenir auprès des habitants les réflexes d'égoïsmes et d'absence de prise en charge.c'est consternant et terriblement grave.Ils ont refusé la moindre réunion publique qui aurait pu contredire leur propagande.
Ils n'ont pas supporté le vote démocratique a la communauté de communes,ils n'acceptent pas plus la décision quasi-unanime des élus du sictom,ils n'assument même pas le fait qu'ils avaient 18 mois pour donner leur opinion, et qu'ils ont attendu qu'il soit trop tard pour polémiquer de manière minable.
Le résultat ne se fera pas attendre dans 45 communes ,la nouvelle collecte se fera normalement et dans la leur,a force d'avoir mis le doute auprès des gens il y aura des difficultés.
La vie publique, ce n'est pas cela,il y a deux sortes d'élus,ceux qui créent les problèmes et ceux qui, inlassablement ,cherchent a les résoudre : évidement cela demande plus de travail et moins de suffisance.
un de nos trubblions appréciant victor hugo je me permettrai de le citer  :

                                                       les sifflets des sots sont la fanfare de la gloire
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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 19:16
Dimanche,je pars en vacances,sans scrupules,léila le dromadaire et leon le lama sont du voyage,ils sont meme partis hier en avance avec mon fils et arrivés a bon port.
en Essonne ,c'est devenu a peu près normal de me voir me trimballer avec mes deux bestiaux. dans le sud,ils ont gardé un mauvais souvenir de sarrazins...et cela les laisse dubitatifs ce curieux parisien qui fait peur aux sangliers avec ses droles de quadrupèdes.
Sésostris la vache watussi m'a fait un cadeau avant de partir ,elle a accouché d'un petit veau magnifique,il s'appellera ISIS.
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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 17:49

Une franco ottomane dont l'estime m'importe énormément me harcèle pour que je vous livre mon opinion sur les projets gouvernementaux sur l'immigration.....Qui suis-je, moi, pour prôner un avis ?
 Quelques uns d'entre vous connaissent  les liens que j'ai avec pierre Mazaud, qui, lui ,vient de le donner franchement au président de la république et a la nation
 Pierre est un monstre sacré, un monument dont le socle est le respect de la parole, l’honnêteté, la tolérance et le sens de la France.

C'est dire que lorsqu'il me fait l'honneur d'accepter un déjeuner, je me fais modeste et attentif.
Quel bonheur que cet homme politique, qui est pétri de convictions, cela semble si rares aujourd’hui les convictions.Cela en deviendrait presque désuet .

 Quand Pierre explose le projet gouvernemental, il me ravit, car il démontre son intelligence, sa liberté  et sa..Jeunesse.

 Pierre, c'est les trois mousquetaires a la fois, c’est la puissance de portos, la loyauté d'Athos, la finesse d'aramis et c'est un bretteur comme d'Artagnan.
Cela ne se dit pas,mais il faut savoir  : Aujourd’hui, les émigrés légaux qui entrent en France n'ont jamais été aussi diplômés, ils le sont plus que la moyenne nationale, ceci devrait quand même interpeller certains de nos caricaturistes franchouillards.

 Dans le même temps, nous avons un manque cruel de main d'oeuvre, et on nous annonce des millions de logements à construire mais, personne ne nous répond sur qui va manier la truelle.
L’idée de quotas n'est pas sérieuse, elle a même une connotation  qui fleure bon la période de l'esclavage.
Elle est technocratique pour être rassurante, car elle donne la sensation qu'elle contrôle et qu'elle "formate" les flux migratoires, c’est de la communication, du virtuel  et une négation de notre histoire.
Le petit troupeau de moutons que j'ai dans mon pré, a force de se reproduire entre eux, a tendance a être de plus en plus fragile, sensible aux maladies.

 Je les trouve, quelque part, plus bêlants, et craintifs. Je ne sais pas pourquoi je vous écris cela…. ou plutôt si, j'ai comme la sensation, que les polonais des années trente qui se sont frottés aux mines du nord de la France, que les italiens venus du sud de l'Italie pour creuser les carrières de l'Essonne,que ma famille espagnole qui,a fui le franquisme ont dynamisé le troupeau.

Ils avaient faim  et ne cherchaient pas le RMI, ils avaient envie de vivre et de  se retrousser les manches,pathétique de voir leurs enfants ou leurs petits enfants trembler devant les "émigrés".
Ne vous y  trompez pas, je ne suis pas un distributeur de papiers béat, je trouve insupportable ce malien aux Ulis qui  vient de ramener une quatrième femme  et qui cumule  plus de 14 enfants, au nom du politiquement correct tout le monde baisse les yeux, mais cela c'est insupportable car la polygamie n'est pas tolérable dans notre république et les enfants ne doivent pas être la finalité d'une ressource publique.
Ma mère était espagnole, en épousant mon père elle est devenue française, quelques années plus tard le peuple française l'a élue comme maire de son village.Quel magnifique pays qui sait puiser les forces làç ou elles existent .

 Pour ses enfants l'un a mal tourné c'est moi, un autre sert avec passion la loi et la constitution. Elle est fabuleuse cette France là qui accueille et qui permet de l'aimer, elle donne du coup le devoir de la servir.
C’est une France qui n'est ni frileuse, ni recroquevillée, c'est une France si forte qu'elle peut garder une place libre a celui qui a faim, faim tout court, faim de liberté, faim d'avenir, a  ceux là, ouvrons leur la porte, car en épousant nos fils et nos filles, ils perpétueront une France qui continuera a me faire pleurer, quand j'entends la marseillaise.

 

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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 18:11
Ingrid Bétancourt libérée,c'est une bonne chose,mon coup de gueule (voir commentaire précédent) prend encore plus de raisons d'être : désormais,le président uribe,démocratiquement élu de la république colombienne,n'est plus considéré comme un dictateur fasciste d'une république bananiere,  les mêmes qui,en France, le conspuaient et invitaient a négocier, par dessus lui, auprès des Farcs, se taisent et mangent tranquillement leur chapeau.
les FARC,protégés d'hugo CHAVEZ, et qui ont droit a un stand gratuit a la fête de l'humanité se révèlent être de vrais narco-trafiquants, qui ont oublié leurs convictions, il y a bien longtemps, au profit du..profit et du banditisme.
Comment des partis qui se sont  déjà fourvoyés en soutenant les khmers rouges jusqu'au dernier moment ?,comment n'ont ils pas tirés les enseignements de l'histoire ?  et continué a propager une image romantique du courageux révolutionnaire caché dans la jungle,une caricature qui a bien fonctionné,quand bien même ses auteurs savaient pertinement qu'elle ne correspondait a aucune réalité
Entre les amertumes pathétiques de madame Royal,Delanoé qui voit sa stratégie pro Chavez s'effondrer,je ne peux que saluer le talent du président  Sarkosy qui arrive a s'en sortir miraculeusement,malgré des agitations stériles.
Car ce résultat est du a un homme  : Uribe, a une nation ,la Colombie,qui a choisi, depuis des années, la solution qui aboutit a ce résultat .Sourd aux donneurs de leçons du quartier latin.
Résistant a toute l'opinion publique internationale,a la pression militaire de ses voisins, et 1000 fois dénoncé par une intelligentsia européenne qui voulait le pousser a une négociation qui sacrifiait 300 000 colombiens en les mettant sous le joug des Farcs et en permettant que la culture du pavot puisse se developper .
Des milliers d'hommes et de femmes sont encore enchaînés dans la jungle,il va être instructif d'observer la mobilisation occidentale  pour ces inconnus. 
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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 08:11
Le mois de juillet,c'est celui ou les risques d'inondations sont les plus forts et nous avons tous  en mémoire ce qui s'est passé dans la vallée de la prédecelle,il y a quelques années.
Pour limiter les dégâts,il faut que le cours de la rivière soit régulièrement nettoyé,travail confié a une entreprise et parfaitement fait,c'est ce que nous avait affirmé le président du syndicat de l'hydraulique ,qui affirme souvent, sans trop savoir.
En mai, grosse pluie, le camping de bechereau inondé.Inondation qui a cessé des que des bénévoles ont amené un tractopelle et enlevé,eux mêmes, le tronc qui est en photo.....photo qui témoigne de l'entretien de la riviere....
Sans être spécialiste,quand il pleut beaucoup ,le niveau monte.....d'autant plus que le lit de la rivière est encombré, du coup, ce qui est au bord et qui traîne, est  entrainé aussi  et bouche encore plus ce qui provoque des...inondations.
la photo est éloquente,le problème avait été signalé et ignoré.On préfère s'occuper de choses sérieuses et coûteuses plutôt que de commencer par les choses simples.
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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 09:30

Apres un nombre invraisemblable de soirées consacrées en mai et juin au nouveau marché de collecte des ordures ménagères, j’ai terminé ma « tournée » hier a gometz la ville quand j’écris « tournée » ,c’est volontaire, il y a eu un moment, ou j’étais suivi chaque soir par des « fans » qui écoutaient pour savoir si je disais la même chose et qui eux posaient les mêmes questions… »Les faits sont têtus » leur avaient pourtant dit leur camarade Lénine et…moi aussi.

Pour cette dernière soirée,j’ai eu droit a un membre d’attac qui voulait des poubelles « gratuites » (j’adore le terme) pour ses déchets verts…
Une fois qu’on lui explique que rien n’est gratuit, que cela se retrouve sur la feuille d’impôts, et que les déchets verts c’est plutôt  les propriétaires de maisons individuelles, et pas les habitants des collectifs et des hlm , il répond froidement, tout est mutualisé ,il n’y a pas de raison que ceci ne le soit pas aussi…. J’adore cette gauche dont les convictions s’arrête a son jardin et a son pré carré, tranquillement,il affirmait que 60 % des gens, dont un grand nombre parmi les bas revenus, devaient prendre en charge l’achat de sa petite poubelle, parce que 28 euros c’était a la société de les assumer. Cela laisse pantois car la personne semblait intelligente et..Normale.

Si je devais tirer une leçon de toutes ses soirées, c’est la formidable conviction que « nous » avons poussé les gens a se déresponsabiliser, a perdre bien du bon sens au nom d’une consommation effrénée. A propos des déchets verts, il y a une véritable prise de conscience a faire prendre sur l’absurde des comportements qui consistent a retirer des  tonnes  de matière d’un jardin et donc de le vider de sa substance  puis de compenser cela, en allant acheter a la jardinerie de l’engrais, du compost, ou du paillis tout cela avec une facture phénoménale pour lui évacuer ses « mauvaises » herbes et une autre facture qu’il règle aussi pour les refaire pousser !   

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