A l'heure,où toute l'europe ,sauf la france va respecter une minute de silence a l'occasion des jeux olympiques en mémoire du carnage des sportifs israeliens de munich, a l'heure où des touristes israeliens se font massacrer en bulgarie et que notre pays ,on abat une petite fille froidement d'une balle dans la tête,il n'est pas inutile,de commémorer la rafle du Vel d'hiv,il n'est pas inutile ,non plus,de lutter contre le révisionnisme rampant
Avec un talent pervers,on voudrait nous faire oublier que ,pendant ces années noires,les communistes alliés de l'allemagne nazie n'ont pas bougé une oreille pendant près de trois ans,une réecriture de l'histoire ,voudrait nous en faire des résistants de la première heure ,en bafouant toute une classe politique ,qui n'était pas de gauche et qui a répondu a l'appel du général de Gaulle
ces dizaines années de silence sur une période peu glorieuse,francisque a l'appui pour certains,a longtemps été mise sous le boisseau.
je suis ravi que Francois Hollande au nom du "droit d'inventaire" assume les comportements troubles de Francois mitterrand,et je serais honoré pour notre pays qu'il condamne cette partie de notre histoire qui a ,certaienment trouvé une "solution d'état" un jour de de juin 1993
sur la photo ,l'homme avec le col de fourrure :René Bousquet
L'assassinat de René Bousquet en juin 1993,par christian didier alors qu'il allait ,enfin être traduit en justice a arrangé ,bien des personnages au pouvoir ,qui ,ont tout fait pour ralentir la procédure judiciaire,cet assassinat ne saurait faire oublier les liens et le role majeur que des francais ont joué pour que des milliers de juifs soient déportés
petit rappel
En avril 1942, au moment précis où les SS prennent, en zone occupée, la responsabilité du maintien de l'ordre, Pierre Laval nomme rené bousquet au secrétariat général à la police avec dans la limite de ses attributions délégation générale et permanente à l'effet de signer au nom du Ministre Secrétaire d’État à l'intérieur, à l'exclusion des décrets, tous actes, arrêtés ou décisions relatifs aux dites attributions
6. Il occupe, à ce titre, un rôle principal dans la collaboration policière de
Vichy avec l'occupant allemand.
Après une rencontre avec Heydrichle 6 mai 1942, il engage à partir de juin
une négociation sur les questions de police avec le général SS Karl Oberg nommé dans l'intervalle Chef supérieur des SS et de la Police en zone occupée. Selon le principe de la « liberté prussienne » appliqué à la police collaboratrice, René Bousquet pouvait disposer d'une large autonomie à condition qu'il promît de combattre les ennemis du Reich (Juifs, communistes, résistants)7. Le mois suivant quatre convois de 1000 déportés Juifs partirent pour Auschwitz. Conformément aux instructions signées Hitler du 9 mars 1942, le général Oberg avait le droit de « donner des instructions aux autorités et forces de Police françaises, de les contrôler et de disposer de l'engagement des Forces de Police françaises ». Finalement il obtiendra avec la déclaration Oberg du 8 août 1942 « que la police puisse agir sous sa propre responsabilité »
En contrepartie, les services de répression française devaient collaborer avec les services de sécurité du Reich dans la lutte menée contre les « terroristes8 ». (le texte définitif du 8 août mentionne également les communistes et les saboteurs, mais en aucune façon les Juifs)9,10.
En mai 1942, il demande à Heydrich si les Juifs apatrides internés en zone libre depuis un an et demi peuvent être déportés en même temps que ceux internés à Drancy11, 12. Le 2 juillet 1942 il s'engage devant Carl Oberg,
contre la promesse de diriger un corps de police unifié, à mettre ses hommes au service de l'occupant pour arrêter les Juifs étrangers dans les
deux zones puis organise le 4 juillet avec Helmut Knochen et Theodor Dannecker la rafle des Juifs étrangers et apatrides du 16 et 17 juillet 1942 à Paris (Rafle du Vélodrome d'Hiver) suivies le 26, 27 et 28 août de rafles en zone libre qui n'ont pas épargné les enfants Juifs de moins de seize ans suite à la proposition de Pierre Laval13,14. Fin juillet il reçoit une lettre du
général SS Karl Oberg le félicitant de la conduite exemplaire de la police française
Alors que Theodor Dannecker insiste pour que 11 000 Juifs de la zone libre leur soient livrés, Bousquet assure à Helmut Knochen chef du SD en France que les 3 000 premiers Juifs de la zone libre seront entre leurs mains avant août16. Il accélère la déportation des Juifs étrangers de la zone libre. En effet à l'automne 1942 8 000 à 10 000 d'entre eux sont arrêtés17,18.
Le 10 septembre 1942, recevant le pasteur Marc Boegner, chef des protestants français, René Bousquet se montre particulièrement intransigeant et refuse de renoncer à la traque des enfants juifs soustraits aux convois de déportation et cachés par les Églises et les particuliers : « Nous les chercherons. (…) Nous les prendrons là où ils sont. (…) Nous devons les chercher. » Selon les notes du pasteur Boegner, Bousquet « estime que quelle que soit l’issue de la guerre, le problème juif devra être résolu. Les Allemands transfèrent en ce moment des centaines de milliers de Juifs des nations qu’ils occupent en Pologne du sud. Mais le problème est international. En France, Bousquet voit les juifs français incorporés à la nation française avec des obligations strictes et des droits limités. Est-ce le ghetto qu’il souhaite19 ? »
En 1974, René Bousquet soutint et apporta son concours financier au candidat François Mitterrand contre Valéry Giscard d'Estaing, comme il l'avait fait en 1965, pour sa campagne contre le Général de Gaulle. À l'époque, la législation sur le financement des partis politiques était assez vague et les partis de Gauche rencontraient des difficultés alors que ceux de Droite bénéficiaient du soutien du patronat.