Un de mes plus vieux amis,assis sur mon petit banc,l'autre soir me disait combien la force de la conviction pouvait influencer les tissus,les cellules.
En extrapolant, si nous estimons que chacun de nous est une partie intégrante d'un groupe plus large ,comment ne pas penser qu'une idée forte,un engagement sans doutes pourrait avoir une influence importante sur un collectif,ou plutot sur l'inconscient collectif .
Vous allez vous dire dans quoi il nous embarque aujourdhui et vous aurez certainement raison,cela vient du fait que,depuis toujours,j'ai la sensation que l'impossible n'est qu'une limite que nous fixons,une sorte de confort collectif qui subit les coûts de boutoirs de notre moi profond,les inventeurs ne sont que des traducteurs de ce que nous sommes prêts a accepter dans notre approche de l'impossible.
Tout cela doit vous sembler bien loin du nouveau centre !
Début septembre ,j'irais aux universités d'été a la grande motte,car le momemnt me semble interressant,non pas pour assister a ces tragiques conflits de personnes qui existent dans toutes les formations,mais pour être de ceux qui mettront leur main autour de cette petite flamme pour qu'elle ne s'éteigne pas.
La flamme de la conviction, du travailler juste,du défi d'aller vers l'équilibre,d'être des hommes au service des hommes.
En fait,c'est l'idée de mon propos préliminaire,j'ai l'intime conviction qu'une idée vraie,forte,humaniste,qu'un projet qui oublierait le pouvoir comme but mais l'envisagerait comme faisant partie seulement des moyens,qu'un combat centré sur l'homme pourrait bousculer les montagnes de faux semblants et de mensonges qui nous sont servis en permanence.
L'idée de donner une chance a la vie,a l'authentique,au juste.
Vous devriez avoir decidé que j'ai définitivement pété les plombs et que je devrais prendre des vacances et vous avez peut être raison.
J'ai comme la sensation que tout court a la catastrophe,qu'une immense page se tourne,que nous sommes allés au bout du système et qu'il nous faut être fermement arrimés sur des bases bien solides pour se préparer aux tempêtes a venir .
Pendant que l'on s'agite sur sarkosy,aubry,et que localement chacun de préoccuppe de son nombril,nous sommes en pleine dérive des continents,des régles et des acteurs.
Si nous ne prenons pas une réelle distance,nous resterons cette petite fourmilière au milieu d'un immense chantier qui croit que la terre tourne autour de son existence
Il fera beau en septembre,retrouvons nous a ces universités d'été,faisons en un prétexte,une opportunité a partager