Qui niera le fait que les atteintes sexuelles aux femmes semblent bénéficier de circonstances atténuantes ?
Qui contestera qu'elles donnent libre cours a des plaisanteries d'un gout douteux qui conduisent ,inconsciement,a pondérer leur gravité ?
Comment ne pas s'interroger sur une "culture" collective qui laisse a penser que trousser une femme de ménage ou une secrétaire est dans l'ordre des choses ?
Dans quel crime pénalement répréhensible,la victime est elle aussi facilement remise en cause ?
Comme si, se refuser au "male", et s'en plaindre ne pouvait être expliquable que par d'autres motifs,licenciement,jalousie,voir chagrin d'amour.
comme si le licenciement ne pouvait être du fait de :l'orgueil du male a qui l'on se refuse.
Le droit de cuissage ne provoque pas autant l'horreur dans l'imaginaire qu'il ne le devrait.
Je crois qu'une femme de ménage new yorkaise,noire de surcroit,vient de changer l'ordre des choses durablement,
la médiatisation de l'affaire dsk, l'establishement plus outré de la manière dont on traitait le bourreau,oubliant la victime,la caricature outrageuse d'abus de position dominante tout concourt a briser un refus collectif,a voir la réalité toujours repoussée d'une socièté qui interdit aux femmes de se plaindre lorsque les hommes veulent les "honorer".
merci de mesurer la force de ce mot "honorer" qui témoigne a lui seul,de la façon dont nous avons été "formatés"
Définitivement cette femme rend a notre société une service qu'elle ne mesure pas et cette semaine de mai pourrait bien donner le courage aux femmes de ne pas considérer comme normal d'être troussées ,contre leur gré ,par leur employeur.,un emploi "allinclued" en quelque sorte.
Définitivement une femme de ménage new yorkaise me renvoie a ma lacheté ,le jour où a l'assemblée départementale,un conseiller général , qui arrosait trop bien ses repas ,a cherché a"coincer"brutalement une fonctionnaire et que je n'ai rien dit,
comme si celle-ci devant le silence général avait pu puisé la force de porter plainte. Cette inconnue vient de m'apprendre a ne plus tolérer l'intolérable,
Comme ce député qui rêvait d'être ministre et qui était grossier, "lourd" et pelotteur vis a vis de tout ce qui portait une jupe,je me souviens d'une inauguration dans l'est du département où la nausée me montait ,de ces regards de femmes qui ne savaient plus où se mettre et où notre gêne n'était que lacheté.
Définitivement ,une femme de ménage new yorkaise,vient de dire a des femmes de france et d'ailleurs qu'il faut du courage pour que tout cela cesse et je crois que nous ne sommes pas prêts de l'oublier.