Vous avouerai-je que je dors
quand je n'ai pas le choix et quand ni le portable,ni internet,ni la tension du quotidien ne m'en empêchent...Je suis parti trois jours dans la ville du golem et le premier jour,j'ai dormi 17
heures...ce qui pourrait paraitre un scandale considérant les lieux mais comme c'est aussi la vile de Kafka,j'ai des excuses.
J'ai emporté deux choses avec moi : mon nouveau téléphone portable pour essayer de comprendre comment il marche et le livre qu'a écrit Nathalie.
Dans un chapitre ,elle parle de notre société comme d'une centrifugeuse qui balaierai a l'extérieur les plus faibles.
C'est ce que j'appelle la machine a broyer .Nous n'avons peut être pas la même analyse sur comment affronter cela.
Pour ma part,même, si ce sont des cas individuels,j'estime qu'il faut conserver toute sa capacité d'indignation,qu'il faut ,a chaque fois,tenter de bloquer la machine,de glisser le grain de sable
dans l'engrenage.
Allons y ensemble m'écrivait-elle,avec bonheur ! ...Mais où ?