Pendant que chacun d’entre nous, se prend a espérer de jouir d’un temps de repos et que la météo nous y invite, le microcosme des élus s’agite : le mot "élections" est sur toute les lèvres, c’est un sport très communautariste, qui ne passionne qu’une poignée, mais qui a ses adeptes acharnés.
Je ne suis pas sur que les essonniens perdent leur sommeil, ou sachent seulement qu’il y aura un renouvellement cantonal au mois de mars prochain (pour la moitié des cantons), mais il est sur qu’au nombre de demandes de rendez vous la fièvre monte, chez ceux qui s’estiment avoir un avenir départemental.
Il en est de même pour les élections sénatoriales qui, elles, n’appelleront même pas le citoyen à s’exprimer, mais, où les candidats sortants ou qui veulent rentrer, s’agitent avec inquiétude. Je lisais dans un hebdomadaire départemental, cette réception,sous les ors et lustres de la république, pour élus essonniens et futurs électeurs donnée par un sénateur pour lequel j’ai, bizarrement, un certain attendrissement.
Le français a toujours eu une nostalgie de la troisième république et les élus le prouvent a chaque pas.
Quelle ambition avons nous pour la vie de la cité ?Fixons au moins la règle qu’elle soit supérieure a l’ambition pour nous-mêmes.
est ce un poncif que de répéter que le pouvoir en lui-même est inutile ? Mais que ce qui importe ,c’est au service de quoi il s’exerce.
Que cela soit au conseil général, a la région, au sénat ou a l’assemblée nationale, c’est le travail qui compte,un travail hors des schémas sectaires,au nom du bon sens, au service des vrais gens.
Ce n’est pas de la naïveté, c’est révolutionnaire, nous avons besoin d’oxygène, d’énergie, de plaisir à agir et de convictions républicaines.
Hier soir,je rencontrais des jeunes qui se bougent du coté de Sainte Geneviève des bois, et qui veulent être acteurs, plutôt que spectateurs.
Au résultat sans l’adhésion au parti socialiste ,ils se voient fermer toutes les portes,refuser toutes les autorisations,la vie devient subversive aux yeux d’appareils qui ont peur jusque de leur ombre.
Nous venons de créer un club,un cercle, une association, il est ouvert a tous ceux qui croient en la vie, en l’homme et en la possibilité d’améliorer le quotidien ensembles, il réunira les gens de tous horizons pour qui le projet au bénéfice de l’intérêt général doit être mis au cœur de la réflexion, il « labellisera » a chaque élection, les candidats qui lui paraissent les plus conformes a cette démarche.
Avec mes amis du nouveau centre, non-inscrits,citoyens et avec tous ceux qui le souhaitent, je rêve d’emprunter un chemin qui reconciliera le citoyen avec la « res publica »
C’était le bulletin de naissance du cercle « terres d’Essonne » label et club de réflexion au sein de notre département auquel je convie les gens « normaux »