Les rythmes scolaires en france confinent au délire et sont source de bon nombre de problèmes de société,
lorsque des enfants ont plus de 20 semaines de congés et que leurs parents en ont 5,il y a une différence qui se comble par l'argent en envoyant ses enfants en "colo" ,au centre de loisirs etc...par la famille quand il y a des grands parents acceuillants et sinon rien...
le souvenir pour moi de ces momes des ulis qui venaient me voir au centre commercial, que les parents "sortaient" de chez eux en partant au boulot avec deux euros dans la poche et avec pour consigne de revenir a 18 heures
quand tu as 9/10 ans,les deux euros disparaissent vite,le groupe et l'oisiveté provoquent quasi immanquablement une cascade de dérives
La réforme que peillon tente d'imposer constitue une forme de catastrophe,d'abord parce que la méthode employée ressemble a celle que la gauche dénoncait du temps de Sarkozy : precipitation, imprécision,inadaptation
au résultat un réfus quasi général aussi bien des enseignants que des élus mais aussi des parents d'élèves ,
un beau succés d'avoir su mettre tout le monde d'accord pour dire non ,même si ce n'est pas pour les mêmes raisons
Personnellement dans tous ces débats ,j'entends peu l'interet de l'enfant pris en compte,entre la pression des acteurs du tourisme, celui de ceux qui veulent préserver leur week end et le reste ,j'ai la sensation que la finalité est bien loin des préoccuppations
ne fallait il pas le courage de prendre une feuille blanche ? et de tout repenser,
pas une mesurette qui va conduire a "garder" l'enfant plus longtemps encore dans l'enceinte de l'école
mais,oser tout oublier, pour tout reconcevoir,devant l'echec de notre systéme éducatif, une demi mesure est une faute
Peillon a donc commis une faute sur la forme réunissant un beau consensus contre lui ,mais aussi sur le fond,puisque si cette réforme aboutit ,elle ne servira pas radicalement l'enfant.
On lui reconnaitra ,au moins, le mérite d'avoir porté le débat,d'avoir permis que l'on en parle,que l'idée fasse son chemin
massivement et "courageusement",nous serons une immense majorité d'élus a demander le report et ,si possible, siné dié,c'est reculer, pour essayer de mieux sauter
du coté des élus ,on a sorti les calculettes et le choix de Peillon va couter cher aux collectivités locales,ce qui semble anormal : l'état fait prendre en charge par les communes ,une mesure du ressort de l'ecole républicaine mais il est évident que les moyens que pourront déployer certaines communes des hauts de seine seront sans aucune commune mesure avecceux des villages ruraux ou grigny par exemple.
Avec cette idée qui ressort de toutes les mesures de la gauche provoque : il vaut mieux être pauvre dans une commune riche, que riche dans une commune pauvre
,je force le trait bien sur ! mais il est vrai que tout cela conduit a ce que les hauts revenus se concentrent et que la mixité sociale devienne un leurre
Jamais ,je n'ai vu une aussi belle unanimité des enseignants,qui pour certains se sentent floués par une majorité qu'ils avaient appelé de leurs voeux,
jamais je n'ai vu autant d'élus renoncer a leur solidarité politique,au pôint que Peillon court la france profonde pour trouver,enfin, un élu ,un enseignant qui accepte de mettre en oeuvre sa décision.
alors on va croiser les doigts,pour que la raison se fasse entendre,que Peillon comme lorsqu'il voulait légaliser le canabis,renonce, qu'il dise "on oublie tout ,on recommence"
qu'on oublie ,les lobbys,les interets personnels ,les conforts et qu'en se nourrissant de l'expérience des autres ,on regarde ce qui marche,ce qui épanouit, ce qui donne envie de l'école.
L'éducation nationale qui est la plus grossse entreprise européenne en terme de salariés pourrait,devrait ,mettre l'imagination, le bonheur de vivre,la passion de transmettre au pouvoir et nous offrir une révolution culturelle