28 janvier 2010
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08:24
La semaine dernière,les sapeurs pompiers et toutes les "autorités" étaient invités aux Ulis pour les voeux du sdis et pour la prise de fonction du nouveau
directeur.
Vous allez dire que j'ai ,a nouveau, l'esprit chagrin,mais comment résumer cette soirée ?
Très peu d'élus,comme si ce n'était pas un des moments a saisir pour saluer l'engagement.
On a assisté au passage éclair d'un tout puissant vice-président du conseil général venu tenter de sceller une alliance avec le Maire de Marcoussis pour "renverser" le président du conseil général, mais qui, visiblement, n'a pas obtenu gain de cause et est donc reparti vers d'autres tractations peu avouables.
Des discours qui ne finisssaient pas, et qui s'adressaient a un tiers de la salle, puisque les deux autres tiers n'écoutaient pas et créaient un fond sonore,je dois l'avouer désobligeant.
Dans ce brouhaha de discours acharnés a être prononcés, qu'ai-je essayé de comprendre ?
Pour le président du SDIS ,encore plus soporifique qu'a son habitude, au point qu'un élu socialiste a mes cotés m'a glissé "rien que supporter cela,justifie nos indemnités !".
Dans ce discours,après les éternels remerciements et la fibre émotionnel sur les risques,le bilan a été qu'il allait falloir se serrer la ceinture,au cours du dernier conseil d'administration du sdis auquel il m'a été donné d'assister Francis Chouat,vice président aux finances du conseil général disait qu'en terme de dépenses et donc d'économies a faire,il n'y avait pas de "périmètre sacré"!
Ces discours récurrents sont préparatoires et nous disent que les économies se feront aussi sur l'opérationnel, ce qui est une erreur,quand on voit les dépenses engagées dans des obscures études qui ont dépassé la centaine de milliers d'euros et que dans le même temps,on s'interroge sur le bien fondé de maintenir les quelques milliers d'euros pour les chiens de recherche qui, chaque années sauvent des vies,quand on s'interroge sur le bien fondé d'une dépense vétérinaire pour opérer pour sauver un chien qui a retrouvé des dizaines de malades d'alzeihmer, qui, sans lui, seraient morts,on se demande où certains administratifs situent les priorités.
C'est un exemple,il y en a des dizaines,il me vient a l'esprit,car je pense a nos sauveteurs français partis a Haiti,je pense a tous ceux qui en ont pleuré de ne pas partir, car leur vocation ,c'est de sauver,c'est leur seul corporatisme.
Les français repartent avec plus de douze vies de sauvées.Dans mon existence,j'ai sauvé un homme,je sais le sentiment bouleversant que cela procure,j'ai une grande fierté de penser que nos pompiers,notre sécurité civile ait "fait le travail" avec passion, avec acharnement.
Je suis sur que,comme les chiens d'avalanche qui grattent comme des fous la neige,ils seraient bien rester encore à gratter dans les gravats,parce qu'ils ont cela dans le sang et qu'aucun discours a la con ne le changera : il y a les pompiers piégés par un fonctionnement ubuesque et puis, les mêmes, dans l'action qui sont des pitt bull pour sauver la vie.
Vous allez dire que j'ai ,a nouveau, l'esprit chagrin,mais comment résumer cette soirée ?
Très peu d'élus,comme si ce n'était pas un des moments a saisir pour saluer l'engagement.
On a assisté au passage éclair d'un tout puissant vice-président du conseil général venu tenter de sceller une alliance avec le Maire de Marcoussis pour "renverser" le président du conseil général, mais qui, visiblement, n'a pas obtenu gain de cause et est donc reparti vers d'autres tractations peu avouables.
Des discours qui ne finisssaient pas, et qui s'adressaient a un tiers de la salle, puisque les deux autres tiers n'écoutaient pas et créaient un fond sonore,je dois l'avouer désobligeant.
Dans ce brouhaha de discours acharnés a être prononcés, qu'ai-je essayé de comprendre ?
Pour le président du SDIS ,encore plus soporifique qu'a son habitude, au point qu'un élu socialiste a mes cotés m'a glissé "rien que supporter cela,justifie nos indemnités !".
Dans ce discours,après les éternels remerciements et la fibre émotionnel sur les risques,le bilan a été qu'il allait falloir se serrer la ceinture,au cours du dernier conseil d'administration du sdis auquel il m'a été donné d'assister Francis Chouat,vice président aux finances du conseil général disait qu'en terme de dépenses et donc d'économies a faire,il n'y avait pas de "périmètre sacré"!
Ces discours récurrents sont préparatoires et nous disent que les économies se feront aussi sur l'opérationnel, ce qui est une erreur,quand on voit les dépenses engagées dans des obscures études qui ont dépassé la centaine de milliers d'euros et que dans le même temps,on s'interroge sur le bien fondé de maintenir les quelques milliers d'euros pour les chiens de recherche qui, chaque années sauvent des vies,quand on s'interroge sur le bien fondé d'une dépense vétérinaire pour opérer pour sauver un chien qui a retrouvé des dizaines de malades d'alzeihmer, qui, sans lui, seraient morts,on se demande où certains administratifs situent les priorités.
C'est un exemple,il y en a des dizaines,il me vient a l'esprit,car je pense a nos sauveteurs français partis a Haiti,je pense a tous ceux qui en ont pleuré de ne pas partir, car leur vocation ,c'est de sauver,c'est leur seul corporatisme.
Les français repartent avec plus de douze vies de sauvées.Dans mon existence,j'ai sauvé un homme,je sais le sentiment bouleversant que cela procure,j'ai une grande fierté de penser que nos pompiers,notre sécurité civile ait "fait le travail" avec passion, avec acharnement.
Je suis sur que,comme les chiens d'avalanche qui grattent comme des fous la neige,ils seraient bien rester encore à gratter dans les gravats,parce qu'ils ont cela dans le sang et qu'aucun discours a la con ne le changera : il y a les pompiers piégés par un fonctionnement ubuesque et puis, les mêmes, dans l'action qui sont des pitt bull pour sauver la vie.