24 décembre 2009
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L'idée de béatifier Pie XII me semble une blessure supplémentaire,qu'il est difficile,pour moi, de continuer a faire référence a une église qui participe a notre
culture et qui la bafoue.
On pouvait mettre sur le compte de l'histoire et confirmer une forme de prescription pour l'inquisition,pour le traitement des amerindiens,pour l'esclavage.
Est-il possible qu'un pape,qui a déjà dépassé les limites a propos de l'holocauste et du sort réservé aux juifs se permette de confirmer que ce n'était pas une erreur de langage ?
peut-on, en final, penser qu'il existe un courant antisémite fort au sein de la haute hiérarchie de l'église catholique qui explique les réseaux de monastères et de complicités qui ont permis a des criminels de guerre d'échapper a la justice ?
Que l'antisémtisme jamais avoué ait permis une collaboration aussi prospère avec les nazis,puisque,dans l'inconscient, elle ne violait pas la "morale",comme si on se frottait les mains que les "boches" fassent le boulot.
cette béatification n'est-elle donc que la déclaration en plein jour d'une volonté, affirmée siècles après siècles, de nier que nous sommes tous fils d'Abraham ?
Ose-t-on franchir ce rubicon de la haine et l'intolérance ? Ce que ma religion m'a appris de l'amour du prochain a-t-il des limites aussi intolérables ?
Moi,qui aime les crèches,j'explique a ceux qui veulent l'entendre,que cela célèbre,l'accouchement d'une mère juive, avec un père juif charpentier et la naissance d'un petit juif,qui deviendra rabbin et qui repoussera les frontières de la religion de ses pères jusqu'à proposer le pardon des offenses.
Quant aux sombres crétins qui justifient leur antisémitisme par la "trahison" de judas,il faudra qu'ils n'oublient jamais que, sans judas, pas de golgotha,pas de crucifixion,pas de mise au tombeau,pas de résurrection donc, pas de christ et donc, pas d'église catholique.
Judas est l'instrument le plus nécessaire et le plus indispensable de la foi chrétienne,car,si Jésus avait continué a prêcher, sans être mort sur la croix,il aurait terminé sa vie entouré de quelques disciples ,comme bon nombre de prédicateurs de l'époque,et sa démarche se serait effacée comme les traces de ses pas dans le sable du Sinai .C'est bien le sacrifice que chaque office religieux célèbre de nos jours.
Aux yeux de l'église catholique, Judas devrait donc être considéré comme l'instrument de dieu et pas le prétexte a cultiver la haine envers un peuple et une religion.
Je sais que ce que j'écris doit heurter certains, mais ceux qui prêchent l'amour du prochain ne peuvent pas perpétuellement vivre de l'ambiguïté du sida en afrique,de l'avortement condamné d'une gamine violée de onze ans ou la béatification d'un pape qui cautionné, au moins par son silence l'holocauste.
Je connais trop de catholiques formidables,pour ne pas désormais m'interroger sur le fait qu'ils soient surtout formidables,mais,malheureux et décontenancés de cette face cachée et noire de l'église.
On pouvait mettre sur le compte de l'histoire et confirmer une forme de prescription pour l'inquisition,pour le traitement des amerindiens,pour l'esclavage.
Est-il possible qu'un pape,qui a déjà dépassé les limites a propos de l'holocauste et du sort réservé aux juifs se permette de confirmer que ce n'était pas une erreur de langage ?
peut-on, en final, penser qu'il existe un courant antisémite fort au sein de la haute hiérarchie de l'église catholique qui explique les réseaux de monastères et de complicités qui ont permis a des criminels de guerre d'échapper a la justice ?
Que l'antisémtisme jamais avoué ait permis une collaboration aussi prospère avec les nazis,puisque,dans l'inconscient, elle ne violait pas la "morale",comme si on se frottait les mains que les "boches" fassent le boulot.
cette béatification n'est-elle donc que la déclaration en plein jour d'une volonté, affirmée siècles après siècles, de nier que nous sommes tous fils d'Abraham ?
Ose-t-on franchir ce rubicon de la haine et l'intolérance ? Ce que ma religion m'a appris de l'amour du prochain a-t-il des limites aussi intolérables ?
Moi,qui aime les crèches,j'explique a ceux qui veulent l'entendre,que cela célèbre,l'accouchement d'une mère juive, avec un père juif charpentier et la naissance d'un petit juif,qui deviendra rabbin et qui repoussera les frontières de la religion de ses pères jusqu'à proposer le pardon des offenses.
Quant aux sombres crétins qui justifient leur antisémitisme par la "trahison" de judas,il faudra qu'ils n'oublient jamais que, sans judas, pas de golgotha,pas de crucifixion,pas de mise au tombeau,pas de résurrection donc, pas de christ et donc, pas d'église catholique.
Judas est l'instrument le plus nécessaire et le plus indispensable de la foi chrétienne,car,si Jésus avait continué a prêcher, sans être mort sur la croix,il aurait terminé sa vie entouré de quelques disciples ,comme bon nombre de prédicateurs de l'époque,et sa démarche se serait effacée comme les traces de ses pas dans le sable du Sinai .C'est bien le sacrifice que chaque office religieux célèbre de nos jours.
Aux yeux de l'église catholique, Judas devrait donc être considéré comme l'instrument de dieu et pas le prétexte a cultiver la haine envers un peuple et une religion.
Je sais que ce que j'écris doit heurter certains, mais ceux qui prêchent l'amour du prochain ne peuvent pas perpétuellement vivre de l'ambiguïté du sida en afrique,de l'avortement condamné d'une gamine violée de onze ans ou la béatification d'un pape qui cautionné, au moins par son silence l'holocauste.
Je connais trop de catholiques formidables,pour ne pas désormais m'interroger sur le fait qu'ils soient surtout formidables,mais,malheureux et décontenancés de cette face cachée et noire de l'église.