Le très propre sur lui président du Sdis,jerome Cauet, conseiller général du canton de montlhéry vient de voir son élection invalidée par le tribunal administratif.
Les juges ont estimé qu'une association avait apporté son concours en terme de communication a ce candidat.Il semblerait qu'un recours au conseil d'état ait été formé,mais la menace plane.Cette situation devrait conduire le jeune jerome (encore un jerome) et celui qui le conseille a une certaine prudence ..que nenni !
J'entends encore Francis Chouat,vice président aux finances vitupérer sur les économies neccessaires au sein du service d'incendie de secours,
celles ci se feront sur l'opérationnel car ,a peine en place, le nouveau président a rapidement embauché un créateur d'agence de publicité malheureux en affaires, et très proche du parti socialiste pour en faire un directeur de cabinet,chargé de sa communication.
On sentait la dépense essentielle et l'embauche incontournable,d'autant plus qu'il y a ,déja,chez les pompiers dans l'opérationnel des hommes chargés de communiquer en cas d'incidents lourds.
Donc celui-là c'est pour autre chose.
Avec une véritable maladresse,alors qu'il risque de devoir repasser devant les electeurs,voilà que le président du sdis vient de faire paraitre le N°1 de sa lettre d'information...je suis bien curieux de savoir ce que va en penser la comission des comptes de campagnes et ce qu'en pense l'état qui,je le croyais, avait quelque regard sur les sdis...Une lettre qui,de plus, traite aussi de sujets très éloignés de l'opérationnel pour être "raccord" avec la politique du conseil général.
Voilà ,encore, une bonne poignée d'argent public dépensée curieusement et ,je le dis maladroitement ,mais il est évident que les chevaux sont lachés....
Quand, a la tête ,on dépense sans compter ,comment imaginer que ceux, qui sont en dessous, ne se disent pas que, eux aussi, pourraient bénéficier de cette période euphorique
Ainsi,une collaboratrice ,par ailleures compétente et honnête, a vu sa carrière propulsée de façon fulgurante, passant d'attachée principale a chef de groupement et ,très vite, a directrice administrative,
on l'a vu prédédement, comme tout ceci posait des problèmes de légalité au sein du sdis ,il y a eu l'opération "majax",dite "disparition, réapparition" :
Le controle de légalité refusant le grade au sein du sdis pour des raisons techniques,,la personne a été mutée dans le mois au conseil général,immédiatement nommée au grade en question et immédiatement...détachée auprès du sdis.
un tour de passe passe résumé ainsi par le colonel Caroli :
"ce mouvement a pour objectif(...)mais également de permettre a la directrice administrative et financière de bénéficier de perspectives de carrières (...)et cela dans un souci de transparence et de respect des règles statutaires en vigueur."
Mon père aurait dit : "un brigadier et six hommes : corvée de rires !"
Ce qui est rigolo,c'est qu'une attachée principale,cela gagne bien moins de trois mille euros, qu'ailleurs,ils sont amenés a passer des concours
,là,la chanceuse est passée chef de groupement a 3860 euros mensuels net,mais nommée directrice administrative,on a eu la médiocrité de limiter son salaire a 3980 euros.
Alors que l'on aurait voulu faire plus ,mais que visiblement le secretaire général de la préfecture a fait un courrier sur le ton "il ne faut pas déconner".
Du coup ,notre brillante fonctionnaire rappelle dans une note a ses colonels que l'ancienne directrice adjointe touchait 6000 euros par mois ! et qu'un lieutenant colonel en milieu de carrière 5625 euros,autrement dit : ses qualités ne sont pas reconnues,et que ,dans ses conditions ,au grade qu'elle est,désormais,elle va aller voir ailleurs !
j'adore son ton du genre "si une solution rapide est trouvée" je ferais le boulot
"si aucune solution n'était possible"...je me casse.
J"'aime les gens qui savent se défendre et devant cette belle énergie, on comprend son ascension fulgurante par la grande échelle.
Elle conclue ce courrier a ses colonels ,par une phrase que j'adore :
"j'attire votre attention sur la dernière phrase du courrier de mr sanjuan (secretaire général de la préfecture) mettant en avant le risque de contestation de la part d'agents "moins chanceux"".
voilà au moins un qui admet que cette carrière météoritique et ces élévations de salaires demandées pourraient être le signe de quelqu'un de chanceux.
En fait sa conclusion est politique,elle dit qu'un syndicat interne va s'emparer de cette affaire car il est manipulé par la préfecture...Histoire de dire dans quel camp ,elle est !
soyons honnêtes,les 4500 collaborateurs du conseil général,n'ont pas tous de telles évolutions de carrières ,et ne bénéficient pas de rénumérations de ce niveau.
si mes fiches sont a jour ,c'est l'anniversaire de thierry mandon,alors ,bon anniversaire thierry,mauvais élève et paria du conseil général