La rue est parfois sévère,un caricaturiste peut transformer sarkosy en diablotin en trois coups de crayons,mais l'affiche que j'ai vue ce matin me parait bien saississante.
Je n'aime pas les gens qui gribouillent les affiches politiques,celle là n'en est pas une,c'est celle d'un pamphlétiste qui cherche a faire acheter son livre ,action de bénévoles au bénéfice d'un privé,mais ce n'est pas le sujet,affiche payée par qui ? ,certainement pas par l'éditeur.
J'ai déja écrit et cité cette phrase que Jean Luc Melenchon a écrite "qu'ils s'en aillent...."j'avais cru a un dérapage enfait c'est une enseigne une revendication,un oriflamme,son programme et que cela ne fasse pas sourire.
Lorsqu'un homme politique désigne une catégorie d'individus,des citoyens a la vindicte populaire,qu'il les désigne au peuple comme responsables de leurs maux et qu'il propose de les jeter hors de notre pays,a quoi cela ressemble t il ?
Schnell raus juden !
Le graphiteur de cette affiche ne peut ressentir que comme cela,cette violence dans le verbe,ces imprécations brutales,cette jouissance médiatique a proférer la haine.
jean luc Melenchon n'est pas adolf Hitler,mais dieu sait que son discours s'est radicalisé et que ses arguments deviennent violents,grimacants et qu'ils institue une société de la haine,de l'amertume et de la caricature.
Un populisme qui cherche à réveiller tous les plus bas instincts et qui fonctionne sur les modèles les plus répugnants.
Tous les mots de son discours sont ceux dont ont abusé tous les dictateurs du 20° siècle et que ne renierait pas le pen ,a force de vouloir un france expurgée de ses "ennemis",la presse,les milieux financiers,les nantis etc..,on se retrouve avec un..... nationalisme socialiste.
Nous sommes loin de l'époque ou les opposants a la Mnef étaient jetés par la fenêtre,maintenant la doctrine est écrite,intellectualisé,conceptualisée c'est devenu un argument politique,
comme disait on ? "une valise ou une balle ?"
A quand un démocrate chez Drucker ? Le spectacle morbide de la provocation haineuse n'est ni neccessaire et ni suffisant.