Cette photo n'a,bien sur, aucun rapport avec la suite de cet article mais je l'ai prise lors de la journée "portes ouvertes" de la caserne de sapeurs pompiers située a Limours,manifestation vraiment sympathique,où je ne suis pas très sur que le protocole n'y soit pas malmené malgré la présence attentive a tout du Colonel Caron.
Je voulais partager avec vous ce sentiment consterné que j'ai,parfois,devant des élus qui affirment haut et fort ,péremptoirement une contre-vérité autrement dit un mensonge.
L'auditeur que nous sommes se trouve ,tout a coup ,confronté a soit ,se taire et donc laisser penser qu'il cautionne ce mensonge ,soit intervenir pour rétablir les faits et se trouver accusé de créer des polémiques.
Telles sont nos moeurs,qui font que, pour certains, la contradiction est insupportable.
Cet abus de mensonges est,de fait, comme l'honneur : on ne le perd qu'une fois,tel est le sort du respect de la vérité :Une fois celle-ci donnée pour accessoire,certains se baugent dans le mensonge qui est confortable et ouvre la porte de toutes les démagogies.
L'autre soir,devant 14 maires,un maire affirmait haut et fort "j'ai appelé le sictom du hurepoix :aucune étude n'a été menée pour étudier la voirie de la décheterie !",ceci aurait été proprement scandaleux puisque j'avais écrit le contraire,ce qui est insupportable,c'est que cet élu a bien fait appeler et qu'il lui a bien été confirmé qu'un chiffrage avait été réalisé...Peu lui importait,ce n'est pas la réalité qui compte.
Un autre de ces individus étranges devant un parterre de maires évoquant les 180 caravanes installées dans sa commune s'adresse au préfet et lui dit "ils sont dans un champ pour lequel le propriétaire a été payé grassement"
et chacun de compatir avec ce maire obligé de subir la trahison de judas d'un de ses concitoyens.A force d'inventer en petit comité ,de le répéter ,on finit par le dire au sein de cercles plus larges,ces gens-là finissent par y croire.
Vérification faite,l'agriculteur voyant son champ repéré avait tiré deux rangs de charrue qui n'ont pas suffi,et bien sur a refusé toute indemnités.
Bien plus simple de pouvoir justifier publiquement la situation en en faisant reporter la responsabilité sur d'autres.
En fait,un peu comme les tireurs de la photo,ils sont capables de tirer sur n'importe quoi pourvu qu'ils aient l'espoir de gagner quelque chose.
L'honneur de ceux qui s'occupe de la vie de la cité empreinte d'autres chemins,il est des méthodes qui déshonorent leurs auteurs,une pratique qui jette l'opprobre sur chacun de nous et qui conduit nos concitoyens à douter de l'honnêteté de chacun de nous.
j'ai juste enviede vous dire que je suis désarmé face a de telles méthodes et que vous êtes les bienvenus