C'est le gimmick,le relevé des compteurs classique,hier,nous avons dépassé les 50 000 visiteurs et plus de 175 000 pages lues,c'est peu ,par rapport aux "grands" mais cela me va bien,cela m'étonne,moi qui suis de la génération qui pensait échapper a l'internet....
De différents échanges,non virtuels,dans la vraie vie,je suis surpris du nombre de gens qui viennent fureter sur ce blog.j'ai la fatuité de penser que cela leur permet de mieux éprouver mes convictions,et mon honnêteté.C'est un voyage que nous effectuons ensemble,entre nil et mékong,parfois calme et serein,parfois tumultueux et sauvage.
J'ai la frustration de l'absence du partage,avec la sensation que ce que j'écris ne prête pas a débat constructif,car ,bien sur,il y a un ou deux hystériques ,agressifs ,qui sont insignifiants tellement ils sont excessifs.
Je me surprend parfois a jouer les animateurs de chaine de télé :
il suffit que je parle de la prédecelle pour que les chiffres flambent,mais quand je parle du prix nobel enfermée en Birmanie,c'est aussi silencieux que l'ordre qui règne a Rangoon.
Aujourd'hui,c'est une date anniversaire douloureuse pour moi d'un deuil jamais assumé.
les échanges épistolaires magnifiques de nos grand auteurs sont remplacés de nos jours par les blogs,savez vous que nous sommes le pays recordman du monde en la matière ? avec 16 millions de blogs pour les 17 millions que compte l'europe,je veux en tirer la preuve que nous sommes un pays où les mots comptent,ou ils sont capables de nous faire jubiler.
j'ai cherché dans mon encre ce qui pouvait être quêté : la tâche pure au-delà de l'écriture souillée
René Char