Ce joli anagramme de papandréou qui fleurit sur la toile,rend hommage a notre capacité collective a rire de tout, même du plus grave et témoigne comme l'humour peut constituer une analyse fine de la situation, je ne comprends jamais mieux la politique qu'en allant au théatre des deux anes.
si je parle de Sirtaki pour le premier ministre grec,ce n'est pas le fait du hasard,d'abord, parce que cette danse est basée une désinformation et n'est pas une danse traditionnelle, mais une création pour le film "zorba le grec" avec une musique de théodorakis,ainsi Papandréou nous a fait croire bien des choses quant a la santé financière de la grèce, puisant son inspiration au pays des mythes
que nous dit on, aussi, a propos du sirtaki :
Le sirtáki vient du grec syrtos, désignant un groupe traditionnel de danses grecques avec un style particulier opposé au pidikhtos, qui favorise le style sauté ou avec des rebonds. Malgré cela, le sirtáki incorpore aussi bien le syrtos (lent) que le pidikhtós (rapide).
sauf erreur depuis des semaines,papandréou a fait danser l'europe a ce rythme là : d'abord lent,très lent,quasi sensuel,de celui qui se donnerait bien mais qui hésite,poursuivant par un pidikhtos rapide ,déchainé,fait de bons et de rebonds (du trésor),pour finir dans la solitude qu'apporte la transe
En fait,je pense qu'il faut le remercier,car si c'est son calcul,il est génial ,en une semaine,il a bouleversé les cartes et le politiquement correct.
En proposant le référendum,il a mis chacun en face de ses propres contradictions et de ses démagogies,le citoyen comme le politique,responsables, étant convaincus que donner la parole au peuple était courir au désastre !
Une bascule qui modifiera profondément les prochaines manifestations a athènes,passionnant d'observer audelà de ceux qui auraient souhaité un éclatement de l'Europe,combien,cette proposition était de l'ordre de la dissuasion nucléaire,mais que Papandréou rêvait d'appuyer sur le bouton et c'est là où le mesure les limites d'un dirigeant.
Passionnant de voir combien la grèce qui ne pèse pas grand chose dans l'économie européenne fait bouger les lignes et les mentalités,fait mesurer au citoyen l'importance de l'europe ,voir même son utilité,on veut bien cracher dessus,la critiquer, mais chacun semble prendre conscience que si la forme est plus qu'améliorable,le fond est essentiel
Papapandréou véritable girouette dans la tempête financière est pourtant bien entouré,bien conseillé
Entre ben ali et papandréou,l'international socialiste a quand même du mourron a se faire....
il est sur que les mesures qui seront annoncées, ce jour, par Francois Fillon arrivent sur un terrain propice où chacun mesure qu'on ne plaisante plus et que la fête est finie,Amédée de Courson ne cessait de le répéter ,cela devient ,tout a coup ,le crédo des repentis de la dépense.Austérité rime aujourdhui avec resposbilité,les flambeurs d'hier seront ringardisés,méprisés ,irresponsables,s'ils persistent et signent
,il n'y a plus guère que jean luc melenchon et son populisme bleu marine pour promettre jusqu'a la nausée,histoire de désespérer un peu plus billancourt.
En tout cas ,je m'amuse du pas de deux que chacun va devoir danser a commencer par le président socialiste de la comission des finances jerome Cahuzac qui ,il y a quelques jours, disait , a qui voulait l'entendre, que le projet de Hollande ne tenait pas la route financièrement et qu'il ne pourrait pas le réaliser et qui, ce matin,critique ,forcément les mesures qui vont être annoncées et après tout cela, qu'estce qui reste ? juste la démagogie ? rassurez vous,on ressort le patriote de la naphtaline,chevennement revient,il faut bien un miraculé pour faire des miracles.