Voilà presque 23 heures que je sui debout avce la sensation que je ne suis pas prêt d'aller me coucher,il est presque une huere du matin et voilà huit heures que je suis avce mes deux fils,nicolas et benjamin, dans les couloirs des urgences de l'hopital d'orsay pour veiller sur cet être fragile comme une bougie dans la tempête qu'est ma mère
arrivés a 16 heures,nous avons attendu le medecin jusqu'a 23 heures,tout ceci se passe avec une grande gentillesse de la part du personnel et et une grande soumission de la part des patients que nous sommes
ici le temps ne compte pas,,on attend sans impatience ,les civieres roulantes apssent et repassent,les regards sont un peu fixes ,notre costumes et nos cravates nous font passer pour des medecins de passage,il ya des corps prostrés,des familles qui rentrent et qui sortent avec des yeux rougis,les infirmières ont oublié de monterre leur stress et se sont carapaconnées dans une attitude bienveillante
quelques cris d'un homme éméché accompagné de pôliciers,un mauvais sandwich avalé pour tuer le temps,les heures qui s'egrenent avec la fierté d'avoir des fils aussi proches ,aussi solides,aussi surs.
ma mère qui,aux premieres heures d'attente malgré sa faiblesse nous dit "et si j'avais eu une hemorragie ?" et une heure après ,elle continue "maintenant je serais morte"
dans la salle d'a coté,des relations des molieres,un col du femur,arrivé en memetemps que nous vers 16 heures il rejoindra une chambre vers minuit et demi
ici ,la nuit et le jour sont des notions théoriques ,les radios sont effectuées vers une heure du matin et puis le reste va suivre son cours,nous passons par des phases d'inquietude,de fatigue et par de formidables fou rires
demain aux grandes gueules ce sera plutot la gueule de bois
c'est un monde de petits et de grands drames ,de medecins et d'infirmiers "sachant" et de patients obligatoirement patients ,un voyage a travers des accidents de la vie au bout de la nuit,
les francais ont marqué trois buts ,ici ,ce n'est pas la priorité,juste l'inquiétude que des joies excessives ou des libations hors de proportions ne viennent peupler les couloirs de corps en souffrances
on est ancré ici ,on ne laisse pas sa mère seule et desarmé dans cet univers et quand bien même on n'est là que pour tenir une main ou rassurer ,on se dit que c'est bien ainsi ,que c'est juste