En déplacement a l'étranger,je reçois cette nouvelle consternante : les députés ont refusé de changer leur propre régime de retraite ! Là,les bras m'en tombent,une sorte d'abîme de dégoût.
Impossible de là-bas d'en savoir plus ,mais quand même...quelle maladresse,pour ne pas dire plus.
En fait,c'est,je crois pire que je ne l'imaginais...
En effet,le tableau était parfait,Noel mamere ,député,dépose un amendement et il est rejeté par la majorité.
Une caricature grimaçante qui fait le buzz sur internet et que chacun diffuse avec gourmandise.
Je peux me tromper ,mais cet amendement ne proposait pas de ramener la retraite de tous les députés au droit commun.
Il s'agissait d'un amendement concernant les ministres...la différence est de taille,même s'il reste intéressant d'en étudier le contenu.
En fait, sur les centaines d'amendements déposés par la gauche,pas un seul n'a concerné leur propre retraite de députés ou de sénateurs,c'est plutôt cela qui devrait choquer l'opinion publique.
De fait Mamere, comme a son habitude, a réalisé une belle opération de pub,en plantant un arbre qui a caché la forêt !
Le même Noel Mamere sachant, par ailleurs, qu'il ne sera jamais ministre témoigne de sa sollicitude pour lui-même et du courage financier pour les autres.
je suis bougon parce que nous marchons la tête a l'envers : depuis trois jours,je reçois des messages de malades ,d'infirmières qui ,sans essence,ne peuvent se déplacer et assurer les soins,je suis bougon parce que quand j'appelle la préfecture pour savoir comment obtenir de l'essence pour ces métiers qui me semblent prioritaires,on me renvoie sur un numéro qui vous répond que ...ce ne sont pas des professions prioritaires !
J'aimerai que la personne qui me réponde cela ait une mère,un père malade cloué au lit qui a besoin de soins.
je suis bougon parce qu'en "bricolant",j'ai pu ravitailler 5 infirmières du secteur,ce qui prouve que c'est possible et qu'il faut refuser d'être soumis.
Le "bricolage" ne peut devenir une institution et il est inquiétant qu'il doive se substituer aux autorités.