24 octobre 2009
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17:50
Je ne voulais pas faire de post avant la date anniversaire fixée pour la lecture de la lettre de Guy Moquet : Nous avons ,désormais onze mois et 20 jours, avant
que chacun ne se lance, a nouveau, dans la polémique.
Je n'ai pas de réponses a certaines questions :
Si cela n'avait pas été le président Sarkozy qui avait fait ce choix,la réaction eut elle été différente? je pense que oui.
Le fond de cette lettre et le discours qu'elle porte ont ils un interêt ou peuvent ils constituer une référence pour les générations montantes ?
Car, fondamentalement, c'est cela qui compte ,au risque de la provocation,qui que ce soit qui ait proposé cette lecture,c'est quand même le texte qui compte.ce débat sur le fond ne me semble pas avoir été posé.
Dans mon secteur,un directeur d'école a Pecqueuse apprend aux élèves,la marseillaise que ses élèves viennent chanter a chaque manifestation devant le monument aux morts,a Briis sous forges ce sont les enseignants du collège qui sont très impliqués dans ce travail, a limours,les enfants de écoles viennent chanter.
Ma question est simple : Ce regard vers la nation,cette pédagogie de la mémoire aussi actives doivent ils dépendre de l'enseignant ? Ce n'est pas une provocation,c'est un constat : si, sur 14 communes,dans 3 une action est menée depuis des années sur ce théme qui est fondateur et pas dans les 11 autres,on est en droit de s'interroger.La marseillaise,la république,la défense de nos libertés ne peuvent être considérés comme un sujet optionnel.
Si,il y avait de l'ordre de la liberté de conscience a célébrer ou non la république,il faudrait admettre aussi que des enseignants donnent un enseignement différent sur la guerre d'Algérie,sur la seconde guerre mondiale,au nom d'une liberté de conscience.
Il n'est pas interdit de penser que cette lecture de lettre participe a un calcul politique,mais s'y opposer, reviendrait a nier le fait même d'avoir un président de la république,car chacun de ses actes peut être considéré comme politique,serait il donc condamné a ne pas donner son avis ou donner une impulsion ?La légitimité du suffrage universel s'impose t elle et sinon pourquoi ?.
Est il imaginable de penser que la lecture de cette lettre transformera les élèves en Sarkozystes ?
Qui ,dans dix ans,se souviendra de celui qui en a demandé la lecture : tous ceux qui privilégient la forme au fond.
Qui décide du contenu de l'enseignement dispensé ? faudrait il crée une sorte de Haute Autorité ?
La résistance ,comme Valmy constituent, a mes yeux, des actes fondateurs de la république,a l'heure ou l'on l'on a beaucoup discuté sur les ambitions d'un jeune homme de 23 ans,parler de l'ambition de liberté d'un jeune de 17 ans me parait intéressant.
J'espère que chacun comprendra que je m'interdis de donner tort a qui que ce soit,mais je crains que l'émotionnel instantané,que la politique "kleenex" qui provoque une révolte un jour, qui sombre dans l'oubli le lendemain, ne viennent substituer la forme au contenu.
Bien sur,il y a des centaines de témoignages ,de lettres qui pourraient être lus et pourquoi celle là ?
mais il me serait cher d'être certain que le refus opposé soit légitimé par une appréhension globale de notre démocratie,par une vision a long terme.
Maire depuis 20 ans,je n'ai jamais lu le discours, que nous adresse pour lecture au monument aux morts, le ministre des anciens combattants a chaque commémoration,parce que je ne suis pas le porte parole du gouvernement, quel qu'il soit.
C'est dire que je puisse être sensible a cette lecture de lettre.Avec un immense Bémol,c'est que ce courrier n'exprime pas la pensée du président de la république.Avec un deuxiéme bémol,c'est que le spectacle d'autorités par strates qui se contestent mutuellement donnent aux élèves une très curieuse image de notre démocratie et aurait peut être laissé Guy Moquet sur le..cul.
Je n'ai pas de réponses a certaines questions :
Si cela n'avait pas été le président Sarkozy qui avait fait ce choix,la réaction eut elle été différente? je pense que oui.
Le fond de cette lettre et le discours qu'elle porte ont ils un interêt ou peuvent ils constituer une référence pour les générations montantes ?
Car, fondamentalement, c'est cela qui compte ,au risque de la provocation,qui que ce soit qui ait proposé cette lecture,c'est quand même le texte qui compte.ce débat sur le fond ne me semble pas avoir été posé.
Dans mon secteur,un directeur d'école a Pecqueuse apprend aux élèves,la marseillaise que ses élèves viennent chanter a chaque manifestation devant le monument aux morts,a Briis sous forges ce sont les enseignants du collège qui sont très impliqués dans ce travail, a limours,les enfants de écoles viennent chanter.
Ma question est simple : Ce regard vers la nation,cette pédagogie de la mémoire aussi actives doivent ils dépendre de l'enseignant ? Ce n'est pas une provocation,c'est un constat : si, sur 14 communes,dans 3 une action est menée depuis des années sur ce théme qui est fondateur et pas dans les 11 autres,on est en droit de s'interroger.La marseillaise,la république,la défense de nos libertés ne peuvent être considérés comme un sujet optionnel.
Si,il y avait de l'ordre de la liberté de conscience a célébrer ou non la république,il faudrait admettre aussi que des enseignants donnent un enseignement différent sur la guerre d'Algérie,sur la seconde guerre mondiale,au nom d'une liberté de conscience.
Il n'est pas interdit de penser que cette lecture de lettre participe a un calcul politique,mais s'y opposer, reviendrait a nier le fait même d'avoir un président de la république,car chacun de ses actes peut être considéré comme politique,serait il donc condamné a ne pas donner son avis ou donner une impulsion ?La légitimité du suffrage universel s'impose t elle et sinon pourquoi ?.
Est il imaginable de penser que la lecture de cette lettre transformera les élèves en Sarkozystes ?
Qui ,dans dix ans,se souviendra de celui qui en a demandé la lecture : tous ceux qui privilégient la forme au fond.
Qui décide du contenu de l'enseignement dispensé ? faudrait il crée une sorte de Haute Autorité ?
La résistance ,comme Valmy constituent, a mes yeux, des actes fondateurs de la république,a l'heure ou l'on l'on a beaucoup discuté sur les ambitions d'un jeune homme de 23 ans,parler de l'ambition de liberté d'un jeune de 17 ans me parait intéressant.
J'espère que chacun comprendra que je m'interdis de donner tort a qui que ce soit,mais je crains que l'émotionnel instantané,que la politique "kleenex" qui provoque une révolte un jour, qui sombre dans l'oubli le lendemain, ne viennent substituer la forme au contenu.
Bien sur,il y a des centaines de témoignages ,de lettres qui pourraient être lus et pourquoi celle là ?
mais il me serait cher d'être certain que le refus opposé soit légitimé par une appréhension globale de notre démocratie,par une vision a long terme.
Maire depuis 20 ans,je n'ai jamais lu le discours, que nous adresse pour lecture au monument aux morts, le ministre des anciens combattants a chaque commémoration,parce que je ne suis pas le porte parole du gouvernement, quel qu'il soit.
C'est dire que je puisse être sensible a cette lecture de lettre.Avec un immense Bémol,c'est que ce courrier n'exprime pas la pensée du président de la république.Avec un deuxiéme bémol,c'est que le spectacle d'autorités par strates qui se contestent mutuellement donnent aux élèves une très curieuse image de notre démocratie et aurait peut être laissé Guy Moquet sur le..cul.