Attentif a son image ,il ne se passe pas un jour où notre député président ne s'arrange pour apparaitre dans les médias,
avant hier avec son fils,
ce matin derriere montebourg qui nous parle de pétroplus,
et puis cette espèce d'apothéose du dur métier de parlementaire qui a été largement diffusée dans les médias de sa passion pour le scrabble
depuis des decennies,nous avons eu droit aux députés qui dormaient ,a ceux qui faisaient leur courrier ou qui lisaient leur journal,nous avons ,désormais,la version potache haute technologie ,ceux qui jouent car ils trouvent la démocratie ennuyeuse
on comprend bien que ceci pourrait sembler anecdotique,de l'ordre de la cour de récréation,mais on pressent que quand même ,il y a un souci
,l'argument qui consiste a dire ,c'est une bataille d'amendements stériles,je m'ennuie,je perds mon temps est ,bien sur, irrecevable : le nombre d'amendements est un geste politique,un outil démocratique et l'on comprendra bien que seul un état autoritaire refuse la contradiction
d'ailleurs la multiplication des amendements plus ou moins pertinents a été utlisée par le parti socialiste abondament quand il était dans l'opposition
quand bien même certains amendements sont consternants ,je pense a ceux du député Bompard qui me feraient sortir de la salle,si j'y siegeai,on juge une democratie a la manière dont est traitée l'opposition,j'observe que cela soit en essonne,ou a l'assemblée nationale ,la méthode est la même pour notre député président : le mépris,mépris qu'il entretient vis a vis de ses propres engagements,je le rappelle que le chantre de la parité même dans la vie associative n'a pas été gêné d'être le suppleant d'un homme aux legislatives ou d'oublier ses engagements de campagne sur le cumul des mandats.
a propos de l'égalité pour tous et du refus de distinction des sexes,,je n'arrive pas a me faire une opinion sur les conséquences logiques que cela devrait avoir sur la parité,car de fait ,si on doit mettre en oeuvre le mariage pour tous,on devra se demander si la parité obligatoire n'est une notion discrimanante
j'en reviens a nos joueurs de scrabble sur tablettes financées par la république ,il est vrai que cela cristallise bien un état d'esprit du "cause toujours",du refus d'écouter l'autre,
les seances publiques au conseil général sont a cettte image : un mauvais moment a passer,qu'il faut évacuer le plus rapidement possible,certainement pas l'occasion d'écouter,d'entendre,de réfléchir ensemble,
d'integrer cette notion folle que l'autre pourrait apporter sa pierre a l'édifice,qu'il faut jouer les orpailleurs et chercher la moindre pépite possible dans cet agrégat d'amendements
cette démarche,elle est possible quand la prétention,le sectarisme, la pensée unique ne guident pas la conception de l'action publique, sinon comme nos députés grassement rénumérés ,on finit par placer "branleur" sur la grille du scrabble,sans état d'ame,sans penser que l'on est peut être ce branleur qui méprise la république et ses institutions avec nonchalance et inconscience