Invité a déjeuner rue de varenne par le ministre de l'aménagement rural,je me suis retrouvé un peu "bouzeux" venant du confin de l'empire ,c'est a dire de la grande couronne,a évoquer le dossier du "grand Paris".
Le "grand paris" c'est une notion obscure pour nos concitoyens et ,parfois, vague pour les élus locaux.
je me suis permis d'expliquer au ministre et au président Santini que si certains arrêtent l'agglomération parisienne au périphérique, ce "gross paris" semble s'arrêter a la francilienne et oublier les département de grande couronne.
Pendant qu'ils discutent de choses formidables, notre problématique,c'est juste d'avoir des RER qui marchent et du haut débit,voire même l'adsl dans nos communes .
En fait,l'idée qu'avant que l'on parle de projets mirobolants, que nos fondamentaux en terme de transports ,de route et de communication,que le minimum soit assuré.
Ils ont beau jeu de me répondre que les RER ,c'est Huchon et la région,a mes yeux,nos concitoyens n'en n'ont rien a faire,même si, politiquement, l'absence d'action du stif et de la région est inadmissible pour les français qui bossent et qui doivent se déplacer.
Un débat sur ce dossier qui n'est pas un débat droite/gauche comme on voudrait nous le faire croire,un "grand paris" dont un député maire-president d'agglomération du plateau de saclay se satisfait quasi officiellement même si sa "patronne" Marine Aubry le vilipende publiquement et en privé en voit tous les effets positifs pour sa bonne ville de Lille.Enfin de compte,c'est nous les ruraux qui devront ferrailler.
Un repas passionnant et détendu avec des gens qui maîtrisent leur dossier,c'est utile de faire entendre un autre son de cloche que celui d'élus parisiannistes aussi.
A l'heure où le conseil d'état vient de donner un avis défavorable au futur schéma d'aménagement d'île de France,ce qui constitue un échec cuisant pour jean paul Huchon, mais aussi un enlisement pour la région qui se retrouve a devoir fonctionner avec un schéma de développement totalement obsolète et devoir,peut être tout recommencer,soit un retard de plusieurs années.
Quant au "Grand Paris" le conseil des ministres devrait dégager le 17 novembre une première enveloppe de 750 millions d'euros.