Quelques confidences qui me vaudront les eternels commentaires sur les pleurnicheries ou sensibleries, voir geignardises, de ces exégètes qui m’aiment et qui sont tapis 24 heures sur 24 derrière leur ordinateur pour lire a la seconde où je le publie, le billet que je viens d’écrire
Au détour d’un billet, je vous avouais un coup de tristesse, peu habitués a ce genre de confidence, vous avez été quelques uns a vous en étonner, comme si nous étions fait d’airain.
A tout vous avouer, l’inauguration du pole petite enfance a soucy a été pour moi, une forme de démonstration que tout vers quoi je tends n’est pas une illusion
Une alchimie de choix justes et d’affections, certains me disent, comme un reproche que l’on a envie d’être aimé, ce n’est pas l’apanage des élus ou de zhommes pôlitiques,c’est une quête qui nous différencie de la barbarie,
Les gens qui ne souhaitent pas qu’on les aime, sont ceux qui s’aiment tellement eux-mêmes que cet amour leur suffit
nous sommes issus d’une civilisation bâtie sur la fraternité, sur le « aimez vous les uns les autres « et cela constitue un défi
Je vous avouerai qu’il m’arrive de m’attacher aux plus agaçants a mes yeux, car je considère que l’agacement qu’ils me provoquent réveille quelque chose en moi et que cela doit me conduire a réfléchir sur cela
Cette inauguration a soucy a donc été un point d’orgue où mes convictions les plus intimes sur la conduite et l’approche de la vie publique se réalisaient, se confirmaient ,où j’ai, même eu la sensation de passer un cap dans la relation a l’autre, une confirmation d’un relationnel particulier avec les habitants de notre territoire et donc le bonheur que de ressentir ce je ne sais quoi qui paye d’un engagement profond et que certains diront sans limites
Une semaine après, c’était la foire communautaire et ,a nouveau ,cette ambiance étonnante pétrie de gentillesse, presque physique
A ceux qui m’interrogeaient sur mon âge ne me voyant promener les enfants en tuk tuk, je répondais 3 ans ? 5 ans ?
a ceux qui souriaient en me voyant conduire le petit train ou presser les pommes, je répondais par un sourire car j’avais effectivement un sentiment profond de plénitude, les regards portés, échangés, les sourires ,tout était formidable, des notions d’éternité
Et puis quelques rappels a l’ordre, la fatigue, un peu de magie qui n’est qu’illusion et une nuit de doute sur l’avenir, sur les véritables relations avec les gens, si elles sont construites sur le pouvoir que l’on incarne ou sur ce que nous sommes,
deux manifestations qui m’ont donné la sensation que l’on pouvait agir autrement et un lendemain où l’on a l’impression d’avoir rêvé
La tristesse venait de peut être m’illusionner sur moi-même et que la réalité me le rappelle
Voilà tout cela est très intime et très impudique, mais c’est aussi le défi de ce blog de ne pas se cantonner aux apparences ,de ne pas tricher et de vous dire qu’il y a des jours où je me sens vieux et d’autres où l’on me rappelle que je le suis, et d’autres ,encore, c’est vous, que je trouve vieux !