Chaque sujet mériterait un billet séparé ,mais le tout me semble former une impression générale qui explique le malaise ambiant :
Niches fiscales : lorsque la presse s'est faite l'écho d'un rapport des finances sur l'"éfficacité" de certaines "niches" fiscales,j'ai bondi mais je me suis dit que j'étais décalé,réactionnaire,obtus, et je me suis invité au silence
ce matin ,je me suis partaitement retrouvé dans article du blog de Jean Philippe Dugoin a ce sujet.
A chaque fois que ce sont les financiers qui dictent leurs régles,le service public,le contribuable,et la gestion de la cité souffrent.
Les finances ne sauraient être le paramètre unique d'une politique publique,ils constituent un outil mais jamais une fin.
,j'ai toujours observé cette anxiété que les services financiers avaient a prendre le pouvoir,considérant que tout autre raisonnement n'est pas sérieux,et que les "politiques" sont des gens peu sérieux qu'il faut mettre sous tutelle apparente ou non.
Ils ont parfois raison mais c'est a l'électeur d'en juger.
Il n'est qu'a voir combien de décrets d'application sont bloqués au niveau de l'administration de Bercy qui bloque des lois démocratiquement votées par les parlementaires.
Sur les emplois aidés,il me semble qu'au contraire ,ce n'est pas une niche, mais un levier,levier pour l'emploi,pour l'aide aux parents ,pour le maintien a domicile,pour les personnes agées..la liste est bien longue.Une formidable machine a créer de l'emploi et de soutien aux micro entreprises
quant au raisonnement qui consiste a dire qu'elle bénéficie aux personnes aisées ,cela reste totalement a démontrer dans le cadre des personnes âgées et du maintien a domicile et puis il faudra que chacun assume que pour créer de l'emploi,il faut des entreprises qui embauchent,les francaises sont les plus taxées au monde et il faut pour l'emploi a domicile, des gens qui aient des revenus suffisants ,ainsi il sera simple a dire que cette incitation ne bénéficie qu'aux "riches".
Je n'irais pas plus loin,mais généralement quand les classes moyennes toussent,les plus populaires ont la tuberculose.
Le spectacle donné par l'hôpital sud francilien me rappelle étrangement le naufrage de la faculté des métiers,deux structures mégalomanes construites sur la mégalo et la pression d'élus mégalos qui ont abouti toutes deux a siphonné sur Evry toute offre d'apprentissage ou de santé et qui constituent des usines a gaz ingérables.
Au résultat une paupérisation du territoire qui devient encore plus grave quand il s'agit de santé.
Il faudra bien un jour ,montrer ces photos d'inaugurations de ces établissements et quels égos, elles ont nourri ,quitte a affamer la raison.
Ce billet est définitivement trop long sinon je vous aurais parlé de cette réunion étonnante des membres de la commission de coopération intercommunale,convoquée..... par le président du conseil général,.
A se demander si le sénateur maire président de l'union des maires de l'essonne et président de cette comission est ,a ce point, concentré par les élections sénatoriales qu'il laisse a d'autres les initiatives qu'il devrait prendre,tout a fait surprenant.
De tous les absents,députés et autres ,le seul qui a été excusé par mr Guedj a été romain colas ,président départemental des élus socialistes et républicains..cela vous donne l'ambiance..
De cette réunion,je ne retiens que la gêne des élus a avoir du mal a attaquer les propositions du préfet (sauf a l'extrême marge) car ils savent qu'elles sont validés par les élus locaux.Le mot consensuel devenant dans leur bouche une sorte de faiblesse inacceptable dela part du préfet
Un bal des hypocrites qui leur fait dire que tout ceci manque de souffle alors que nous portons tous la responsabilité de retenir notre respiration.
En fait,chacun est entrain de découvrir que le conseil régional nous méprisant,et que le conseil général n'ayant pas su nous défendre,nous devrions collectivement prendre nos destins en main...Un scoop !
Un spectacle en tout cas intéressant d'élus qui réclament leur autonomie et qui attendaient plus de fermeté de l'état dans les découpages autoritaires...