Mon dernier post annoncant le nombre de colonels posté le soir , était déja sur le table du conseil d'administration du sdis le lendemain matin !,
je suis honoré de l'attention que l'on me porte,comme cette enquête qui avait été menée pour savoir si j'avais le droit de me promener en camion de pompiers pendant les régionales !
je comprends le nombre de colonels ,si certains s'occuppent de dossiers aussi ...brulants !
Pour justifier le nombre croissants de colonels ,les deux arguments avancés ont été :
les autres ,ils en ont plus que nous ! ce qui est digne de la cour de récréation,
et puis un autre, dont je n'ai pas trouvé de trace dans les règlements : c'est proportionnel aux effectifs...
Mon propos n'est pas là et j'adore les colonels, en règle général, sauf en grèce,au chili etc..
le tout est qu'il y ait besoin autant de hauts gradés, avec les conséquences financières et hierachiques que cela signifie...
comme dans tout service public,il serait bon de justifier le poste et le montant de la dépense a laquelle il correspond.
Un colonel chargé des relations extérieures,cela me rappelle Patrice finel ministre des affaires étrangères du conseil général .....beaucoup de frais, beaucoup de voyages,l'assistance attentive de maryline Melenchon,tout cela pour essayer de le faire taire et de le maintenir au sein de la majorité...au frais du contribuable.
Je n'aimerai pas que ces nominations couteuses proviennent de la même logique,pour tenter d'encadrer une troupe frondeuse, en envoyant quelques carottes a l'encadrement, plutot qu'en s'attaquant aux problèmes de fond.
Les dernières années ont été difficiles dans la vie du sdis, avec un président absent et un encadrement peu a peu dirigé par un administratif,peu au fait des réalités de terrains.
les "technos" paperassiers avaient pris le pouvoir,et il était étonnant de voir le fossé entre l'état d'esprit d'une direction qui, a la moindre idée créait une "machine a gaz"ruineuse pour la réaliser, tandis qu'a la base,l'esprit de corps et la débrouillardise étaient capable de faire des merveilles ,deux mondes impossibles a faire cohabiter au risque de désespérer les bonnes volontés.
aujourdhui encore,une forme d'incompréhension règne,le dernière comission paritaire en est le reflet puisque,systématiquement,on oppose les problèmes financiers a toute évolution des effectifs a la base, mais que, dans le même temps,on crée des postes de cadres A+ dont un chargé de mission...(j'adore l'expression ,chargé de mission,cela veut tout dire et rien dire ,vous n'avez qu'a demander a Chirac,c'est l'objet de son rendez vous de cet après midi)
a contrario , les 18 postes de sous officiers,annoncés comme un signe volontariste de la direction, ne viennent ,semble t il que compenser des départs.
Evry et ses chefs oublient les confins de l'empire,l'urgence est de se mettre au chaud avant la nouvelle présidence dont on ne sait pas ce que cela donnera.
le service d’incendie et de secours est financé a 98% par le conseil général de l’Essonne,
doté d’une très bonne école de formation ,il attire des personnels qui viennent beneficier de cette formation très coûteuse pour la collectivité mais qui repartent au plus vite pour rejoindre leur région d’origine.
un bon sapeur pompier est un pompier bien formé qui connaît le terrain,sa stabilité est donc un facteur important.
Pour conserver nos pompiers en Essonne,il faut, a la fois, leur réserver un statut de qualité, et l’on est droit de s’interroger pourquoi il est meilleur dans les yvelines par exemple,mais aussi parce que la coût de la vie est supérieur en île de France,il faut trouver les moyens de compenser ce handicap.
Il faut,par exemple,répondre a des problématiques comme le logement.
Permettre a tous les sapeurs pompiers d’avoir un logement a proximité de la caserne et pour les plus jeunes dans la caserne, c’est s’assurer une stabilité des effectifs et d’avoir du personnel opérationnel.
Le conseil général après avoir beaucoup dépensé dans des aventures financières sans lendemain est en phase d’économies,la sécurité de nos concitoyens est un périmètre sacré et aucune tolérance ne peut être admise qui réduirait les moyens ou qui rallongerait les temps d’interventions;
a propos des pompiers ,nous pourrions en écrire des pages ,comme cette stupidité qui conduit a facturer les nids des guêpes a nos concitoyens ce qui ne pénalise que les bas revenus, au risque de les mettre en danger,comme cette sur-occuppation de nos pompiers qui servent d'ambulanciers pour des transports de malades par carence des services qui devraient le faire,
la liste est longue et je n'abuserai pas de votre patience, mais il y a du boulot !
Les gendarmeries elles,ne sont pas de la compétence du conseil général mais elles participent grandement a l'aménagement du territoire,jusque récement,le conseil général consruisait les gendarmeries et les les louaient a la gendarmerie se remboursant ainsi de la dépense et agissant ainsi comme "facilitateur"
Le conseil général a décidé de manière très politicienne de ne plus « porter » le financement de la construction des gendarmeries, c’est une décision grave puisque après il touchait un loyer des services de l’état sur les locaux ainsi réalisés. Cet arrêt brutal met en péril la sécurité de nos concitoyens en bloquant le rénovation, l’agrandissement ou la construction de nouvelles gendarmerie .comme pour les pompiers, c’est de la qualité de vie de nos gendarmes et de leur famille que dépend leur souhait de rester et de ce maintien sur le territoire dépend une bonne connaissance des lieux et des personnes et donc une bonne efficacité.
les pompiers comme les gndarmes participen,t a la sécurité du territoire,ils sont souvent un vrai lien social,comme ne pas conclure,ce document en diant notre écoeurement quand des pompiers ou des policiers tombent dans de véritables guet apens a Grigny ou aux tarterets et recoivent du haut des immeubles,toutes sortes d'objets jusqu'a des bouches d'égout en fonte ,véritables guillottines faites pour tuer.
Ils viennent pour secourir,ils risquent leur vie pour une "attraction" de voyous du samedi soir.
J'aimerai que les bléssés dans ces incidents fassent la une des périodiques au même niveau que celle des lanceurs de projectiles lorsque ils leur arrivent un pépin