3 novembre 2010
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Exonération des écoles privées sous contrat de la taxe foncière sur les propriétés bâties (proposition de loi) :
Proposition de loi n° 2875 de M. Jean-Sébastien Vialatte
http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion2875.asp
a partir du moment ou le principe d'une école privée sous contrat existe,c'est a dire que l'état finance cet enseignement, peut se poser
l'égalité des droits puisqu'en conventionnant la loi a sorti du champ purement "privé" ces écoles.
a mes yeux le défi est de rendre l'école publique si exemplaire que personne ne soit tenté d'en retirer ses
enfants.
reste le problème des écoles religieuses où si la liberté de culte existe en france,on est en droit de s'interroger sur la facilitation que cela
apporte aux communautarismes et a "maintenir" des enfants éloignés des références républicaines.
Ainsi la création d'écoles coraniques dans les quartiers n'est pas a mon avis un réflexe droitier. de même pour les yeshiva,pour les écoles catholiques classiques, une certaine mixité inter-religieuse y régne dans la plupart,enfin,une attention
particulière pour les écoles a connotation sectaire non affichée.Ainsi derrière le mot "privé" ,il y a bien des cas de figure différents,moi même ,j'ai fréquenté les "libres enfants de
summerhill" .
Il y a donc un "privé" défense d'entrer a certains,un "privé" réponse alternative,un "privé" dernière chance pour des enfants inadaptés au
système éducatif public et enfin un "privé" a connotation idéologique ou religieuse.
Comme pour la santé,il y a des fanatiques des hopitaux,j'en fais partie,il y a ceux qui préfèrent les cliniques ,mais il y a aussi ceux qui
préfèrent l'homéopathie a l'allopathie ou les medecines parallélles,j'observe ,d'ailleurs, que bien des défenseurs de l'éducation nationale comme modèle unique,prêcheraient plutôt pour les
médecines alternatives,ce qui est un autre sujet de réflexion.
il faut donc, a mon avis, distinguer entre une apparente cohérence fiscale au regard des statuts,qui,après tout s'apparente a un
traitement comme les cliniques oul l'hopital,et la portée symbolique.
il faut se battre pour une ecole publique exemplaire pour ne pas craindre une ecole privée qui monterait en
puissance.ceci signifierait soit l'échec du système éducatif public,mais qui est une réponse différente pour des enfants ,en difficulté ou en attente d'un autre regard,nous ne sommes pas tous
formatés sur le même modèle.
car ,a mes yeux les parents ne payent pour le plaisir,il n'est qu'a voir a janvry qui a mis ses enfants dans le privé et l'on constate que ce ne
sont pas les plus riches .
Ce qui m'étonne dans les réactions,c'est ce réflexe formidablement libéral que de vouloir assécher la filière privée par l'argent plutôt
que par l'enseignement.
Un réflexe protectionniste qui avouerait ses propres carences qui ne seraient compensables que par une forme de monopole.
Enfin au pays de la liberté ,difficile de soutenir l'interdiction du choix ou de le réserver aux classes aisées.
le plus important ,a mes yeux,est le contenu de cet enseignement privé et être sur de quoi il est privé : les conséquences des pertes des
références républicaines et de la laicité au profit des communautarismes,ceci constitue un vrai questionnement ,c'est pourquoi les écoles sous contrat sont plus rassurantes que les écoles privées
sans regard extérieur
.enfin ce n'est pas une taxe foncière qui fait bouger les lignes,pour les extrêmistes, mais c'est en tout cas une occasion d'y
réflechir