Lundi,coup de tonnerre a la chambre de commerce,successivement,le 1° vice président puis le président ,gérard huot donnaient leur démission.
Cette chronique annoncée d'un désastre date d'il y a plusieurs années,j'ai le souvenir de Jean paul Chaudron nous recvant dans sa salle de réunion cossue de la cci pour nous présenter un film du futur projet virtuel de la faculté des métiers...
Certaienment une belle idée,une grande ambition ,totalement ruineuse et surtout batie sur des fondations dangereuses..
La prémière étant que ce projet condamnait a terme tous les centres de formations pour apprentis de l'essonne et a commencer par celui de bel air a fontenay les briis,un projet si couteux qu'il allait siphonner durablement tous les fonds disponibles a la chambre de commerce mais mettre acontribution fortement la région et donc n'avoir aucune autonomie a l'égard des politiques.
Etrange de voir un projet économiquement condammé porté par des chefs d'entreprise,ajoutons a cela,lescontreparties politiques données aux uns et aux autres qui ont mis entre les mains des syndicats du personnel un pouvoir exhorbitant soutenus par les élus du conseil général et de la région ,pouvoir qui interdisait toute remise en cause de la structure du personnel, et qui figeait pour les siecles des siecles les statuts du personnel.
Ajoutons deux facteurs,l'élu de la région chargé d''executer la chambre de commerce est du même courant que celui du président du conseil général et Morel aussi bien que Guedj ont une aversion pour le mot entreprise ,pour le mot libre entreprise et ne voient les chefs d'entreprise que comme du bétail a guillotine.
Aussi quand jerome Guedj aurait du intervenir pour sauver la faculté des métiers et ses apprentis,il a eu deux raisons de ne pas le faire :
solidarité de convictions avec l'élu de la région en charge du dossier et jubilation de flinguer Gérard huot et sa clique ,si proches de Thierry Mandon,car,en Essonne, la chasse est ouverte. a tous ceux qui ont montré la moindre amitié aux adversaires politiques du président,sans état d'ame,il n'y aura pas de quartiers.
Dans l'impasse financière dans laquelle les élus de la chambre étaient entrainés et sans la moindre possibilité de réagir par des restructurations,ils ont été acculés a faire ce que certains souhaitaient d'eux : démissionner.
Ne doutons pas que la relève est prête au sein de la chambre même ,et si certains se préparent a prendre la place toute chaude,ils ont l'hypocrysie de n'en rien laisser paraitre