Le blog de Christian SCHOETTL

la vie n'est  que de la manière dont on la regarde,c'est bien l'éclairage de notre regard sur la vie qui lui donne un relief,certains éclairent ,d'autres noircissent ,enfin nous lui apportons quelques saveurs ou pas

un jour,j'ai appelé mon ami olivier B pour lui raconter une histoire rigolote que nous avions vécue,il en a fait "un papier" dans son journal, mais surtout  il en a fait un film "un soir ,un étranger" qui consacrait un cycle de formation,

depuis son travail continue a vivre et va de festivals en festivals porté par un un je ne sais quoi d'humain, qui a commencé ,je crois,le jour où je lui ai raconté cette histoire a ma façon et surtout avec le regard qu'il lui a porté avec son coeur et sa caméra,

il y a quelques jours olivier me téléphonait pour me parler de cette heure et demie qu'il venait encore de passer, après la projection, avec les spectateurs,et ce sentiment familial d'humanité  partagée a chacune des projections

tout cela pour vous dire que le dimanche matiin pour moi,c'est le marché de salernes

placé idéalement dans un rectangle au milieu des platanes ,ni trop grand ,ni trop petit,j'y ai quelques étales que j'aime fréquenter mais c'est avant tout le spectacle qu'il offre qui m'émeut

je vous ai peut être deja parlé du  banc des "vieux" ,placé stratégiquement a l'entrée du marché ,il permet aux anciens de s'asseoir ,d'observer et de commenter,de se rincer l'oeil sur les rondeurs roés apr le soleil  des flamandes ou des hollandaises de passage dont les tenues témoignent de toute la précipitation de leurs chairs a s'épanouir au soleil

 j'ai deja du vous le raconter ,mais u,un jour, comme a mon habitude ,je faisais une pause jubilatoire derriére nos retraités et cela donnait cela

boniface ,c'est en fevrier qu'il est parti ?

eh oui ,le pôvre,comme çà,en un rien

et jules ?

ah non jules c'était l'année dernière,avant les fêtes

tu as raison je m'y perds

aimé c'était en avril !

et oui ,c'était en avril ,juste après la paques

bôn diou,il y a de plus en plus de place sur la banc

ici pagnol n'a besoin que de memoire ou d'un bon crayon et d'un carnet 

croisé une vraie provencale,ultra respectable,et digne en tenue d'origine  provencale controlée,parfaitement monsiuer môntebôurgue !

 estce un leurre ? mais l'agréable sensation de trouver des produits vrais,échange avec une charcutière qui arrive avce sa parchandise des hautes alpes,je lui donne un "truc" sur les truffes,du coup ,elle m'offre des ravioles au pistou,son lard de montagne est aussi magnifique que son jambon

a propos de truffes ,je retrouve mon "caveur" de carces qui m'a vendu des plants de chênes truffiers,je prends une poignée de truffes d'été pour le plaisir pas le gout des melanosporum mais quand même,la promesse de quelques brouillades ou ravioles gouteuses a partager avec les amis

ces quelques visites effectuées,c'est le temps de s'installer au café,d'un coté de la place ,il y a celu ides "étrangers" et de l'autre celui des locaux ,

le plaisir de commander une noisette et de lire "var matin" qui ressemble furieusement au républicain,c'est dire qu'il ne peut provoquer aucun enervement et participe a la douceur de l'ambiance locale

les amis me rejoignent,qui ,une pression ,un diabolo menthe et pour moi "non rien merci"

elle revient, distribue les boissons et se tourne vers moi navrée ,"plus une seule bouteille de "non,rien merci",je suis désôlée !