C'est le festival de grosses ficelles ,il y a le candidat plutot isolé qui se prévaut de dizaines d'élus qui le soutiennent,cela ressemble presque a la corse,car,bon nombre,ne sont plus élus ou ont été remerciés pour services non rendus, mais cela fait masse, et cela masque un rassemblement qui n'a pas eu lieu.
il y a celui qui vous explique qu'il travaillera avec tous les élus alors qu'a la communauté ,il est sytématiquement mis en minorité et qu'il traine certains devant les tribunaux administratifs,mais tout cela n'a pas grande importance puisque le grand public l'ignore.
Devant une telle platitude démagogue,j'ai envie de bousculer un peu et de parler politique dans le sens aménagement :
Gometz le chatel : deux rendez vous volontairement manqués.
On le voit a travers les écrits des uns et des autres, en tout cas pour ceux qui se préoccupent du terrain, il y a d’un coté ,les communes formant la communauté de communes du pays de Limours et de l’autre Gometz le châtel.
Le choix des ambitions
Pour des raisons très politiques des municipalités précédentes ont souhaité que Gometz le châtel quitte l’intercommunalité du pays du Limours et rejoigne la communauté d’agglomération du plateau de saclay,il est intéressant, de rappeler que si la première a été située au sommet du podium pour sa bonne gestion dans un rapport de la préfecture ,la seconde est le mauvais élève de la classe pour l’ensemble du département.
Un vieux proverbe dit : »pour que les arbres tendent vers la lumière il leur faut des racines solidement ancrées dans le sol »,je pense que ,si, gometz le chatel regarde vers la vallée ,cette commune est culturellement et historiquement la porte du plateau et en aucun cas la banlieue d’orsay ou des ulis.
sa taille humaine aurait bien mieux trouvé sa place et son rôle au sein d’une intercommunalité composée de villages ayant la même dimension. Son adhésion a été le fruit d’un calcul très politique sur la composition de la communauté d’agglomération et d’une volonté de sortir gometz d’une logique de commune rurale a préserver.
Ce que une collectivité a fait ,une collectivité peut le défaire et nous souhaitons que les élus et la population de gometz le chatel réfléchissent a un choix qui était peut être de circonstance. Choix qui aboutit a avoir vu fleurir des projets de zones industriels et de constructions, venus de la communauté d’agglomération, plutôt que de privilégier une sauvegarde de l’environnement et des espaces agricoles. A ce titre le mot de communauté d’agglomération est déjà tout un programme.
J’invite les élus de gometz le châtel et les habitants a une discussion sincère sur l’opportunité d’une adhésion a la communauté de communes du pays de Limours, qui est la famille naturelle et culturelle de gometz le châtel .Le vote du mois de septembre permettra aussi de partager cette opinion..
Le choix de l’urbanisation
Le deuxième rendez vous volontairement oublié par la municipalité précédente a été la demande d’adhésion au parc naturel de la vallée de Chevreuse. J’avais écrit, bien en amont, pour inviter les communes a délibérer pour solliciter de participer au périmètre d’études : la seule commune du canton a ne pas l’avoir fait a été gometz le chatel.
Cette décision n’engageait a rien, si ce n’est a participer aux discussions et décider si l’on voulait aller plus loin ensemble. Volontairement la demande a été formulée hors délai pour ne être prise ne compte. C’est logique lorsque l’on souhaite urbaniser les terres agricoles et crée des zones industrielles, c’est une erreur si on cherche à trouver des moyens pour conserver et développer l’identité d’un village.
Un parc naturel ,ce n’est pas une collectivité de plus, c’est un outil et ce sont des moyens pour être innovant notamment en matière d’environnement, de patrimoine et de réhabilitation de bâti ancien. Un parc naturel, ce ne doit pas être si contraignant que cela, puisque des dizaines de communes souhaitent y rentrer et qu’aucune commune n’a demandé a en sortir !
Une délibération du conseil régional réintégrant gometz le châtel dans le périmètre nous avait donné quelques espoirs, il est a craindre que ceux-ci soient de courte durée, on voit bien là encore combien la rupture entre le gometz et les communes du plateau, volontairement opérée, pénalise cette commune sur toutes les questions environnementales et qu’on a voulu la faire basculer sur la « ville »