18 juillet 2009
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17:53
C'est avec un certain amusement que je découvre dans le journal d'orsay ,un bel article signalant l'existence de la "plage de janvry" et en beaucoup plus petit
...l'opération ...Paris-plage !Inquiétude aussi a lire france-soir qui parle aussi de notre plage comme une des dernières en ile de france.Il parle aussi de celle de marcoussis ce qui m'étonne car
une plage sans eau,cela ressemble a rien si ce n'est a un parti politique a marée basse.
En fait,cela fait douze ans que nous tenons et que nous avons vu bon nombre s'y essayer puis renoncer.Je n'en tire aucune fierté mais c'est un constat :les normes,les règles,les risques,les parapluies en tout genre que certains se sentent obligés d'ouvrir conduisent irrémédiablement a condamner ces moments de pur bonheur qui permettent a une foule de gens qui ne partent pas ou peu a trouver un lieu de "vacances".
Le secret de cette longevité ? On nous offre le sable, mais c'est nous qui l'étalons quand je dis ,nous, je dis des bénévoles,on fait les soldes en fin saison a Carrefour pour équiper la plage,c'est justin qui nous prête les oliviers et les palmiers,ce sont les bénévoles qui participent au montage et au démontage,la liste est longue de l'implication des fous furieux de Janvry,mais c'est ainsi que l'on tient.
Sous les pavés : la plage écrivaient ils en 1968,nous, il y a bien longtemps qu'il n'y plus de pavés et que nous avons compris qu'il faut être acteur plutôt que spectateur.
Pour 3 euros pour 2 mois ,ils vont être entre 1200 et 1500 a fréquenter la plage et la piscine,des dizaines d' adolescents qui, sinon, seraient entrain de "squatter" les abribus du canton,des familles entières qui viennent passer la journée,des salariés de courtaboeuf qui font une pause "plage" a l'heure du déjeuner.8 jeunes de janvry et des environs qui ont trouvé du boulot pour l'été.
Et cette heure particulière,celle de la fermeture,ou le noyau dur des bénévoles vient contempler son travail et boire un coup, tandis que les derniers baigneurs ont du mal a s'arracher au sable....
Dans certaines communes on utiliserait des grands mots : lien social,prévention,solidarité...A janvry cela s'appelle la VIE,c'est naturel, et c'est un mot qui nous va bien.
En fait,cela fait douze ans que nous tenons et que nous avons vu bon nombre s'y essayer puis renoncer.Je n'en tire aucune fierté mais c'est un constat :les normes,les règles,les risques,les parapluies en tout genre que certains se sentent obligés d'ouvrir conduisent irrémédiablement a condamner ces moments de pur bonheur qui permettent a une foule de gens qui ne partent pas ou peu a trouver un lieu de "vacances".
Le secret de cette longevité ? On nous offre le sable, mais c'est nous qui l'étalons quand je dis ,nous, je dis des bénévoles,on fait les soldes en fin saison a Carrefour pour équiper la plage,c'est justin qui nous prête les oliviers et les palmiers,ce sont les bénévoles qui participent au montage et au démontage,la liste est longue de l'implication des fous furieux de Janvry,mais c'est ainsi que l'on tient.
Sous les pavés : la plage écrivaient ils en 1968,nous, il y a bien longtemps qu'il n'y plus de pavés et que nous avons compris qu'il faut être acteur plutôt que spectateur.
Pour 3 euros pour 2 mois ,ils vont être entre 1200 et 1500 a fréquenter la plage et la piscine,des dizaines d' adolescents qui, sinon, seraient entrain de "squatter" les abribus du canton,des familles entières qui viennent passer la journée,des salariés de courtaboeuf qui font une pause "plage" a l'heure du déjeuner.8 jeunes de janvry et des environs qui ont trouvé du boulot pour l'été.
Et cette heure particulière,celle de la fermeture,ou le noyau dur des bénévoles vient contempler son travail et boire un coup, tandis que les derniers baigneurs ont du mal a s'arracher au sable....
Dans certaines communes on utiliserait des grands mots : lien social,prévention,solidarité...A janvry cela s'appelle la VIE,c'est naturel, et c'est un mot qui nous va bien.