Le blog de Christian SCHOETTL

en participant au festival international des dromadaires a ryad ,j'ai mesuré a quel point la première édition a janvry, avait manqué a ses devoirs ,tant dans l'accueil ,l'hospitalité  que dans les attentions 

il y a une sorte de symbolique ,par exemple, celle de remettre un trophée a chaque responsable de délégation étrangère 

on a cherché ce que nous pourrions faire ...verre ? plexiglass ?

on a retourné dans tous les sens et puis cela s'est construit peu a peu ,car nous voulions quelque chose de nous même ,de vrai, d'authentique 

Ce trophée nous est précieux :

Lors de la grande tempête qui a traversé la France en 1999, des chênes de plus de deux cents ans sont tombés, nous avons laissé sécher les troncs pendant huit ans, puis nous les avons débité en planches et à nouveau laissé séché pendant plus de dix ans

Plutôt que de faire fabriquer des trophées en Chine ou ailleurs, nous avons voulu donner un peu de nous-mêmes et de notre village,

ces trophées issus de nos bois, séchés avec patience, ont été fabriqués et gravés par un artisan de notre village.

C’est avec beaucoup d’émotion que nous les verrons partir aux quatre coins de la planète 

alors on va faire des malheureux car il y n'en a pas pour tout le monde ,c'est ainsi ,c'est la différence entre l'artisanat et l'industrie 

ci dessous un des arbres ,tombés ,séchés ,et se préparant a la découpe de la scierie mobile ,c'est un de ses arbres que provient le bois de ce trophée