la devise des parcs naturels régionaux est "une autre vie, s'écrit ici",
c'est une belle résolution qui commence d'abord par un changement des mentalités et des méthodes qui ponctuent trop souvent la vie de nos institutions et de ce que l'on appelle la "politique"
a tout vous avouer être essonnien ,n'est pas toujours simple, parmi un cercle a majorité géographique et historique des yvelines et nous avons eu parfois l'impression d'être vus d'être les barbares arrivant de l'est ,ostrogoths ou wisigoths
il n'empêche que les choses se construisent ,et peu a peu sous la houlette du président vandewalle ,son approche ferme mais consensuelle a conduit d'autres communes essonniennes hostiles a l'origine a venir frapper a la porte du parc
yves ,ayant arrêté ses fonctions ,il doit passer la main de la présidence ,et son successeur doit être élu dans les prochains jours et c'est là que cela coince ...
on nous indique, sans que nous ayons reçu aucune lettre de candidature ou d'intention ,qu'une conseillère régionale des Yvelines va se présenter ...
permettez moi de vous dire que c'est contrariant :
tout d'abord parce que nous l'avons jamais vu siéger, alors qu'elle était déléguée par la région,
la moindre conviction consiste a s'impliquer avant de revendiquer le pouvoir
deuxieme curiosité ,il s'agirait d'une première dans l'histoire des parcs naturels qu'un élu dont la commune ne fait pas partie du parc naturel préside l'institution
en fait, tous ceux qui transformeraient un parc naturel en un lieu de pouvoir et de majorités poilitiques auraient un comportement indécent,improductif et porteraient un coup grave a l'esprit qui doit régner au sein des parcs naturels
hier soir, nous étions nombreux a entourer yves vandewalle a la questure de l'assemblée nationale qui se voyait remettre la légion d'honneur par alain juppé
en fait, la question etait sur toute les lèvres ,comme si chacun mesurait qu'un tsunami éthique ,une rupture de l'esprit risquait d'avoir lieu
sans trahir de secret j'ai interrogé Valerie Pecresse sur cette candidature ahurissante ,sa réponse a été sans ambiguïté : "je ne désigne personne"
chacun admettra que si cette candidature n'est pas la volonté de la présidente de la région ,elle est encore moins légitime, et chacun comprendra encore moins la réaction des conseillers régionaux et départementaux qui semblent terrifiés a l'idée de ne pas respecter une volonté de la présidente tout en avouant être déstabilisés par ce choix qui va contre l'interet du parc
une chose est sure ,cette candidature maladroite et malvenue aura deux effets
elle va créer une fracture entre les élus locaux attachés au terrain et au parc et les conseillers départementaux et régionaux qui voteraient "politiquement"," corporativement",et avec discipline pour ne pas dire peureusement ,
cette fracture sera durable et la candidate qui envisage aussi outre l'ensemble de ses autres mandats de se présenter aux législatives fera la preuve que la présidence d'un parc est un travail a plein temps et non pas une nieme médaille que l'on accroche a son revers
nous en patirons donc tous ,a moins que cette place lui ait été promise en échange de se retirer d'autre chose ou de ne pas se présenter a une autre élection
le deuxième choc et blessure que va provoquer cette élection ,c'est bien sur de donner l'image de valerie pecresse comme autoritaire et placant politiquemet ses amis au depens de l'intérêt collectif
a l'heure où elle souhaite être la "première" des francais, c'est assez destructeur
pour ce simple motif, je ne peux pas croire que valerie pecresse soutienne cette candidature ou continue a la soutenir, car elle sera la première pénalisée de cette absurdité
enfin ,ce parachutage est un peu injurieux pour tous élus yvelinois du parc, car il signifierait qu'aucun d'eux n'est capable d'assumer cette fonction et que tout, plutôt que l'un d'eux ,jusqu'à quelqu'un qui n'a ni attache ,ni connaissance ,ni expérience
je crois qu'il faut qu'une autre vie politique s'écrive ici, et que les méthodes les plus éculées ,les plus partisane au détriment des collectivités soient bannies au nom de l'espoir que nous portons tous ,d'agir pour le bien public